Ce jeudi 3 mai 2012 quoi de neuf en ce monde ??? Baghdadi
Ali al-Mahmoudi, l'ancien premier ministre libyen, source de Mediapart dans
l'affaire du financement de la campagne présidentielle de 2007 de Zebulon 1er
par Mouammar Kadhafi, a confirmé jeudi 3
mai au site Internet d'investigations que le Zebulon 1er a bien reçu 50 millions d'euros à l'époque où
il était candidat.
Baghdadi Ali al-Mahmoudi était le secrétaire général du
Comité populaire général, soit le chef du gouvernement libyen. Ses instructions
sont mentionnées dans la note du 10 décembre 2006 révélée par Mediapart. Il a
confirmé par l’intermédiaire de l’un de ses avocats, Me Béchir Essid, à la fois
l’existence de la note signée par Moussa Koussa, ancien chef des services
secrets libyens, et le montant de 50 millions d’euros. "Nous avons
participé à la réussite de Zebulon 1er et au financement de sa campagne
présidentielle de 2007", a déclaré Baghdadi Ali al-Mahmoudi à Mediapart.
"Le montant de 50 millions d’euros est juste"
Mediapart avait auparavant expliqué avoir obtenu ce document
par un "ancien haut dignitaire du régime" libyen sans citer de nom,
et que la signature de l'ex-chef des services de renseignements extérieurs de
la Libye sur ce document avait été "authentifiée" par un "intime
de Kadhafi".
Cette confirmation vient à point nommé pour le site, accusé
par plusieurs personnalités et notamment à droite d'avoir produit un
"faux" et d'être une "officine du PS". Zebulon 1er
a porté plainte lundi contre Mediapart
pour la publication de cette note. Le parquet a ouvert dans la foulée une
enquête préliminaire, et Mediapart a contre-attaqué en portant aussi plainte contre
le président, pour dénonciation calomnieuse.
Baghdadi Ali al-Mahmoudi, quant à lui, est actuellement
incarcéré à Tunis, et attend une éventuelle extradition vers la Libye. Avec un
arrière goût d'amertume et d'incompréhension à l'égard de Zebulon 1er
, qui a attaqué "le pays qui l’a
financé, soutenu et aidé", confie-t-il par le biais de son avocat.
Après la publication de la note par Mediapart, plusieurs
personnalités côté libyen ont démenti son authenticité. Tout d'abord Bachir
Saleh, le destinataire de la note, et Moussa Koussa, son signataire. Enfin le
chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha Abdeljalil, qui a assuré
n’avoir "retrouvé aucune référence à cette lettre dans les archives
libyennes". Cependant comme le souligne le site Internet, ces démentis
sont à prendre avec des pincettes : Bachir Saleh réside actuellement en France
et il ne peut donc avoir aucun intérêt à se fâcher avec un pays qui semble
avoir oublié qu'il était recherché par Interpol. Moussa Koussa est actuellement
réfugié au Qatar, pays ami de la France et qui possède de nombreux liens
commerciaux avec elle. Quant à Mustapha Abdeljalil, il est reconnaissant à Zebulon
1er de s'être impliqué dans la guerre en Libye et d'avoir porté les
aspirations du CNT à devenir la principale instance de représentation des
Libyens.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez
il y a rien à voir.