vendredi 30 décembre 2011

Billet d'humeur du vendredi 30 décembre 2011 (Houria jugée à cause d'un mot)


En ce vendredi 30 décembre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? Le néologisme «souchien» pour Français de souche est-il injurieux? C'est la question sur laquelle le tribunal correctionnel de Toulouse s'est penché pendant près de quatre heures le 14 décembre. L'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif), encore une association de « facho » prête à tous mais bon  à rien, avait déposé une plainte en 2008 contre Houria Bouteldja pour «injure raciale». Les faits remontent au 21juin 2007, date à laquelle la porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR) a employé le terme «souchien» pour parler des Français de souche, en direct dans l'émission de France 3 « Ce soir ou jamais ».



 Houria Bouteldja


«Il ne s'agissait en aucun cas d'un jeu de mots avec sous-chiens mais d'un néologisme qui avait par ailleurs déjà été employé par Monsieur Borloo dans une autre émission», a plaidé la militante antiraciste, qui s'est montrée sereine face à une accusation qu'elle estime «ridicule». Selon son avocat, Me Braun, Houria Bouteldja a voulu «dénoncer la montée du racisme et la crispation sur l'identité française mythique qui entretient l'idée qu'il y aurait de vrais Français et les autres».

Un argument réfuté par la partie adverse qui affirme que la porte-parole du PIR a tenu un discours délibérément injurieux et «anti-blancs». «En nous traitant de sous-chiens, elle blesse tous les Français», a protesté à la barre Bernard Antony, président de l'Agrif et ancien député européen F-Haine. Dans sa plaidoirie, l'avocat de l'association, Me Bonneau, a dénoncé un «dérapage subtil» et des «propos inacceptables».




De son côté, le parquet a souligné «l'ambiguïté sur le sens réel» des termes employés par Houria Bouteldja, mais a décidé de s'en remettre à la décision du tribunal. «Une conviction ne peut être considérée comme une preuve», a indiqué le procureur Patrice Michel. La jeune femme risque six mois de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 3600euros. Le tribunal rendra son jugement le 25 janvier prochain. Affaire à suivre donc avec grand intérêt. Car nous espérons que la justice voit le stupide de ce procès et ne réponde pas présent aux chants des sirènes fascistes.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!