mardi 31 janvier 2012

Boycottons le « Salon des Métiers » organisé à Lille les 2, 3 et 4 février


La loi Cherpion votée cet été (dé)règlemente les stages et l’apprentissage. Elle va permettre, entre autres, aux patrons d’embaucher le même stagiaire sur plusieurs entreprises, notamment dans le domaine du travail saisonnier. Elle doit donner un coup de fouet à l’apprentissage, en permettant, entre autres choses, aux agences d’intérim de signer des contrats, mais aussi à des particuliers ! But avoué : passer de 550-600 000 apprentis (actuellement) à 800 000/1 million d’ici 2015. Sans parler des aides financière, de pouvoir embaucher un apprenti supplémentaire (ou, comme ils disent, un « étudiant des métiers »).

Pour mémoire, il y avait environ 250 000 apprentis en 2005, chiffre qui avait été « boosté » par les mesures de 2004 sur les charges sociales et les mesures d’incitation pour « stimuler » le patronat à s’engager dans cette voie.

Les inspecteurs font en ce moment la tournée des popotes, annonçant une baisse des moyens (DGH, etc), essayant de nous pousser à diminuer le nombre d’orientation en LP au profit des secondes « générales » et nous demandant de viser le supérieur, les classes prépas et d’ingénieurs en stigmatisant le manque d’ambition des élèves… et des profs !

En parallèle, les Régions semblent réclamer le droit de gérer totalement les lycées, en commençant par les LP. Estimant que si elles règlent les factures (bâtiments et matériel), elles doivent pouvoir avoir l’œil et la main sur le pédagogique… En coulisse, on nous prédit l’intégration des profs aux régions (au même titre que les ATOSS). Voir ce genre de joyeusetés à la page 5 (paragraphe 4) de ce document de l’Association des Régions de France.





Source : CNT

Z.E.P. nous offre son album en cadeau


Voila un beau cadeau de début d’année fort sympathique, Le groupe Z.E.P  (Zone d’Expression Populaire) nous offre durant 10 jours son nouvel opus en téléchargement gratuit et légal à cet endroit.

Merci a Z.E.P et longue vie au groupe



Billet d'humeur du mardi 31 janvier 2011(Bilan du rassemblement antifa contre la marche aux flambeaux des identitaires Lillois)



En ce mardi 31 janvier 2011, quoi de neuf en ce monde ??? Dimanche 29 janvier 2012, à Lille, Place Rihour, nous n’étions qu’une petite centaine contre la marche aux flambeaux des fascistes Lillois de la Vlaams Huis et compagnie (La Voix Du Nord parle d’une cinquantaine certainement du fait d'un comptage avant le pic de présence militante). Certes le nombre paraît faible face aux 1600 du 8 Octobre dernier lors de la contre manifestation à la manifestation de Serge « facho» Ayoub et ses sbires de la région. La cause de ce petit nombre est certainement dû au fait d’une boulette radiophonique annonçant l’annulation du rassemblement et au repli du collectif antifasciste de Lille sans raisons qui nous paraissent valables (le manque de temps de préparation nous laisse tristement sourire étant donné que cela fait plus de 6 mois que nous savions que la Vlaams Huis prévoyait ce défilé). Ce dernier préférant (hors Cnt, Gdale et libertaires) se poster sur un combat pré-élection présidentielle que de voir la peste brune qui est déjà dans les rues Lilloises.





Mais comme disait Leo Ferré « il y en à 1 sur 100 mais pourtant ils existent » et nous étions là à 16 heures, déterminés à défendre nos idéaux antifascistes. Donc porte-voix à la main, un camarade se met à lire le texte du tract qui décrit bien le contexte politique du défilé identitaire à la gloire de Jeanne Maillotte. C'est-à-dire une ultra droite néofasciste cherchant à créer une mystique à ses théories et légitimer son combat d'aujourd'hui en l'ancrant perfidement dans l'histoire de France. Puis vient un temps de parole libre dont Brigitte (70 ans) nous déclarant « J'ai toujours milité contre le fascisme. C'est bien simple, je ne suis allée en Espagne qu'après la mort de Franco et je suis aujourd'hui effondrée devant le peu de mobilisation contre les identitaires. Notre société manque de vigilance face à des phénomènes comme cette marche. On y entend des propos fascistes ou antisémites, c'est épouvantable. Les gens n'ont plus de mémoire. » Ce qui n'est pas le cas des identitaires qui quand ils revisitent l'histoire, ce n'est pas à la bibliothèque, c'est en la détournant.



Cliquez sur le tract pour lire le texte de celui ci 


Nous décidâmes d’essayer de nous rapprocher du défilé fasciste, qui vu l’heure, commençait à se rassembler, dans le but de porter haut et fort notre message humaniste dans les rues de Lille. Mais là un impressionnant nombre de forces de l’ordre, casquées, bottées, nous en empêcha et nous dûmes retourner place Rihour au doux son des tambours des « Rhythms of Resistance ».


Du cotés des fachos, c’est ouvert par deux hommes déguisés en templier et un chevalier en armure, que leur marche a réuni 210 manifestants flambeaux en mains. Dans la pénombre, on dirait qu'il s'agit d'une manifestation du Ku Klux Klan qui s'ébranle depuis la place aux Bleuets, et aux cris de « On est chez nous » ou « Europe, jeunesse, révolution », ils se sont rendus jusqu'à la statue de Jeanne Maillotte, devant le palais de justice, pour y déposer une gerbe et écouter leurs leaders leur expliquer « comment mettre la racaille au pas ». Enfin comme d’habitude, ils ont vomi leur haine contre tous ceux qui sont différents d’eux. 





Mais attention Amis… une chose à retenir de leur cirque, c’est qu’ils ont doublé leur nombre de participants. Cent en 2011, ils sont très précisément deux cent dix en 2012. « On sera quatre cents l'année prochaine et huit cents dans deux ans », pouvait clamer Claude Hermant, de la Maison flamande de Lambersart dont la modestie et la folie des grandeurs ne sont plus à prouver. Certes le nombre ne représente pas que la Vlamms Huis. Il y avait aussi l'Église catholique traditionnaliste, sans oublier un grand nombre de belges de Nations, venus de Mons, Charleroi et Liège (voir ici leur article) et certainement quelques parisiens de 3eme voie venus s'y perdre au nom de Serge « facho » Ayoub ( voir ici et le florilège des invités et participants inscrits à leur marche nationaliste via facebook). Relativisons donc les 210 car venus de 2 pays… Mais quand même camarades, nous devons nous remobiliser toujours et toujours pour virer cette peste de nos rues et malgré qu’ils clament « nous sommes passés », grâce à la complicité de la préfecture qui leur accorde toute manifestation de haine, nous continuerons à leur hurler « No Pasaran ».

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir



lundi 30 janvier 2012

CNT : halte aux suppressions de postes et à la dégradation des conditions de travail des élèves et des personnels !


Après les 40 000 postes supprimés depuis 2008, les 14 000 nouvelles suppressions annoncées par Luc Chatel sont une étape supplémentaire dans la politique de destruction de l’école publique que les ministres de Sarkozy auront pratiquée pendant 5 ans.

Les promesses n’engagent que ceux qui croient les menteurs, pourtant Sarkozy avait promis au printemps dernier qu’il n’y aurait plus de fermetures dans le primaire. Alors que les postes de non-enseignants sont en voie de disparition et que les réseaux d’aide sont exsangues des successives suppressions de postes, il faudra que le primaire liquide 5 700 postes. Dans les villes, ce seront des classes surchargées qui empêcheront un suivi des élèves en difficulté. Dans les campagnes s’ajoutera une généralisation des classes à cours multiples, rendant le métier plus contraignant pour les enseignants. Comment apprendre à lire à 32 CP-CE1 ? Comment gérer des quadruples niveaux à 28 élèves ?

Le secondaire est aussi largement touché avec plus de 6 500 postes à rendre. Alors que la difficulté des conditions de travail et le manque de reconnaissance de la profession poussent des collègues jusqu’au suicide, Luc Chatel n’a comme unique réponse qu’une nouvelle vague de suppressions de postes. Pourtant, comment garantir la « réussite de tous » avec les tailles disproportionnées que peuvent prendre les classes, comment gérer des terminales de 38 élèves ? Mais les suppressions de postes contribuent aussi à un abaissement de l’éventail éducatif, la disparition de l’enseignement de l’histoire en terminale S constituant un sinistre exemple de l’abandon d’une politique éducative générale permettant à chacun d’acquérir une culture générale suffisante. Les seuls recrutements que le Ministre opère sont ceux d’Équipes Mobiles de Sécurité et autres agents de sécurité qui participent un peu plus au climat délétère qui peut régner dans certains établissements.

Toute les académies sont touchées, même celles dont les effectifs sont en augmentation, faisant fi de toute perspective. Pourtant Luc Chatel nous assure que le niveau d’encadrement reste suffisant. Mais comment se fait-il que les annonces de recrutements de chômeurs sur des postes d’enseignants se multiplient dans les Pôles Emploi ? Comment se fait-il que le nombre de remplacements non assurés augmente chaque année ? La seule réponse est que cette politique s’inscrit bien dans la déconstruction du système éducatif, préparant ainsi la privatisation de l’enseignement.




Dans le Nord Pas-de-Calais, les 1 020 suppressions de postes annoncées pour la rentrée 2012 toucheraient aussi bien le premier et le second degrés que les postes administratifs et auraient pour conséquence la dégradation des conditions de travail des personnels et des élèves (fermetures de classes, de sections, d’établissements, augmentations du nombre d’élèves par classe, extinctions de certains corps de personnels, disparition des RASED, torpillage du remplacement, liquidation de l’enseignement professionnel au profit de systèmes privés ou semi-privés…).

Face à tous ces coups, il n’est pas question d’attendre un quelconque sauveur, au risque de se réveiller avec les mêmes liquidateurs au pouvoir. Il est temps d’en finir avec les mobilisations éparpillées qui ne nous ont menées à rien ces dernières années. Seul un mouvement fort et prolongé, s’appuyant sur les décisions prises par la base, sera à même de créer le rapport nécessaire à l’arrêt de ces suppressions et à la mise en place d’une politique éducative tenant compte des besoins des élèves et des personnels.

Des préavis couvrent les personnels souhaitant se mettre en grève dès aujourd’hui. La CNT 59/62 soutient les actions déjà mises en place. Elle appelle à coordonner et amplifier ces actions en les faisant converger le 31 janvier (date de la prochaine grève nationale & intersyndicale dans l’éducation) et en préparant d’ores et déjà la suite du mouvement.

Manifestation intersyndicale mardi 31 janvier :
14h30, porte de Paris, Lille



Marine Le Pen participe à un bal de fachos à Vienne



SOS Racisme, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié des peuples (Mrap) ont dénoncé dimanche la présence de Marine Le Pen à un bal organisé en Autriche par des associations estudiantines proches de l'extrême-droite.

"Marine Le Pen était l'invitée d'honneur de Martin Graf, troisième vice-président du Parlement autrichien, au bal de l'Olympia", écrit SOS Racisme dans un communiqué. La date de "ce bal immonde pour nostalgiques du IIIe Reich" coïncide "avec le 67e anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz", dit l'organisation, se demandant s'il s'agit "d'un détail fortuit".

Marine Le Pen, candidate du FN à la présidentielle, se trouvait à Vienne à l'invitation du dirigeant du parti d'extrême-droite FPÖ, Heinz-Christian Strache. Au Parlement, elle a rencontré M. Graf (FPÖ), puis s'est rendue au bal au palais impérial d'hiver des Habsbourg. Pour SOS Racisme, M. Graf "est l'un des représentants les plus durs et violents de l'extrême-droite européenne". "Le groupe Olympia dont il est l'un des idéologues est une corporation secrète, interdite aux juifs et aux femmes, dont les membres ont pour mission de véhiculer des idées néonazies", est-il écrit dans le communiqué.

Dans un communiqué distinct, le Mrap évoque également la "tradition néonazie, antisémite et négationniste" d'Olympia, et dénonce le "pas-de-deux politique" avec un leader néonazi" de Marine Le Pen, "sur la mémoire des victimes de la barbarie". L'association appelle à "la mobilisation énergique" contre ces "valses odieuses". De son côté, l'UEJF "s'inquiète du silence de la société civile et de la classe politique devant la participation de Marine Le Pen à ce bal" organisé par des "corporations ouvertement néonazies, antisémites et négationnistes".

De même dans un communiqué, le Front national a annoncé que Marine Le Pen déposerait "dès lundi" une plainte contre ces associations, qui "colportent de fausses nouvelles" et la "diffament très gravement".

Dimanche soir, une vingtaine de militants de l'UEJF et de SOS Racisme ont tenu un "bal antiraciste" devant le QG de campagne de Marine Le Pen, à Paris. "On ne valse pas avec la haine", indiquaient des pancartes brandies par les manifestants, en costume et portant des masques de bal. Interrogé sur la plainte de Mme Le Pen, le président de SOS Racisme Dominique Sopo a nié "tout propos diffamatoire". "Nous maintenons nos affirmations. Olympia est bel et bien une organisation interdite aux juifs et aux femmes". "Les Autrichiens ne s'y sont pas trompés, puisqu'ils ont organisé une manifestation de plusieurs milliers de personnes contre ce bal honteux", a-t-il poursuivi.



Grève générale en Belgique pour le sommet européen de Bruxelles


La Belgique connaîtra ce lundi sa première grève générale en presque vingt ans, les syndicats ayant appelé à contester les mesures d'austérité du gouvernement le jour d'un sommet européen à Bruxelles. La totalité du réseau ferroviaire sera fermé, et la plupart des bus et tramways ne devraient pas rouler. De nombreuses écoles seront fermées.

L'aéroport de Charleroi, plate-forme de plusieurs compagnies low-cost, dont Ryanair, a dû annuler l'ensemble des vols, en raison du blocage annoncé des routes menant aux terminaux. On ignore encore quelle sera la situation à l'aéroport de Bruxelles. Dès dimanche soir, les trains européens à grande vitesse, le Thalys vers Paris et l'Eurostar vers Londres, ne roulaient plus.

Cette grève générale, la première depuis 1993, vise à contester les mesures d'économies du gouvernement, comme le relèvement de l'âge de la retraite.  La Belgique prévoit au total de réduire ses dépenses de 11,3 milliards d'euros, dans le but de ramener son déficit public sous les 3% du produit intérieur brut, ainsi que le demande l'Union européenne.

Le gouvernement belge n'ignore toutefois pas que la croissance 2012 sera inférieure au niveau de 0,8% sur lequel a été bâti le budget en décembre. Une stagnation, voire une contraction, forceront les pouvoirs publics à chercher d'autres sources d'économies lors de la révision du budget en février. Selon les estimations des économistes, ce sont ainsi 1,5 à 2 milliards d'euros qui pourraient devenir nécessaires.


Les syndicats redoutent aussi que le gouvernement ne suspende le système par lequel les salaires sont indexés sur l'inflation. Ce dispositif a été critiqué par la Commission européenne et les organisations économiques internationales, qui estiment qu'il contribue à augmenter les prix. Nous soutenons donc nos amis belges dans cette grève contre le système qui nous étrangle un peu plus chaque jour.




Petit poème pour les élections piège à con


En 2012, faut pas que Sarkommence.
Mais faut pas croire non plus Hollandemains qui chantent.
Pas Lepen de se faire mal mais surtout ne Mélanchons pas tout sinon c'est la
Bayroute annoncée !
Ah, Eva être Joly l'année 2012... !




Billet d'humeur du lundi 30 janvier 2012 (Le grand show gesticulatoire de Zebulon 1er)


En ce lundi 30 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Pour marteler son message, Zebulon 1er  occupe tout l’espace télévisuel, ou presque. Dans quel autre pays un président peut-il s’exprimer simultanément sur neuf chaînes de télévision? Au Turkménistan? En Corée du Nord ? Mais au final Zebulon 1er  vient d’annoncer un troisième plan d’austérité. Standard and Poor’s a été obéie. Cela va saigner. La ponction annoncée pour servir la finance sera supportée à 85% par les ménages. Le capital y contribuera six fois moins voir pas du tous.  Car les mesures qui frappent le peuple s’appliqueront tout de suite, tandis que celles qui toucheraient le capital sont reportées au lendemain de l’élection. Des milliers de jeunes seront poussés hors de l’école pour aller en apprentissage. Terrible nouvelle, les salaires et le temps de travail seront négociés dans l’entreprise et la loi n’y pourra rien. Enfin le logement sera de nouveau dérégulé, soit disant pour baisser les loyers. Jusqu’au bout, Zebulon 1er  sortant aura cherché à enfumer les Français

Ce qui est certain c’est qu’une impression d’affolement et de désordre se dégage des propos de Zebulon 1er  dès les premières phrases de son entretien télévisé. Logement, emploi des jeunes apprentissage, création d’une banque de l’industrie... Par un coup de baguette magique, ou un tour de bonneteau, tout sera réglé dès le mois de février... Zebulon 1er  en froid avec l’opinion publique a donné le sentiment d’annoncer qu’il réglera dans l’urgence des problèmes que sa politique a aggravés depuis cinq ans. Mais le coeur du propos confirme que l'injustice sociale et fiscale aura donc bien été le fil conducteur, le marqueur de son quinquennat.




Nul ne peut reprocher au président candidat non encore déclaré un manque de suite dans les idées. Ses premières décisions, en 2007, se chiffraient à 15 milliards d’euros de cadeaux en tous genres au monde de la finance et à l’oligarchie de la fortune. Droits de succession, ISF, toutes les modestes contributions au fonctionnement de la société que la République se doit de réclamer aux plus nantis étaient outrageusement allégées. La défiscalisation des heures supplémentaires, le bouclier fiscal, rien n’était assez beau pour le grand patronat, en loyal fondé de pouvoir duquel Zebulon 1er  s’est constamment comporté.

Quand approche l’heure de rendre des comptes aux électeurs, Zebulon 1er  persisteet signe, il veut alléger les cotisations patronales et faire compenser le manque à gagner dans les caisses de l’État par une hausse de 1,6 point de la TVA, qui passera ainsi de 19,6 % à 21,2 %. En clair, il s’agit d’un renchérissement du coût de la vie.  De plus et ce n’est plus a prouver la TVA pèse proportionnellement plus lourd sur les petits revenus que sur les gros. Au nom de l’exigence de « compétitivité », Zebulon 1er  veut généraliser la pratique du chantage patronal, qui vise à faire renoncer les travailleurs à la durée légale du travail de 35 heures ou à accepter des baisses de salaires en brandissant la menace de plans de licenciements ou de délocalisations. Du slogan « travailler plus pour gagner plus », qui lui valut quelques succès en 2007, on est passé à un projet « travailler plus et gagner moins ». Les salariés de Continental à Clairoix (Oise) ont douloureusement appris ce que valaient pareils marchés de dupes.


TVA sociale? "Vous ne m'avez jamais entendu prononcer ce nom", a lancé  Zebulon 1er  lors de son intervention dimanche soir. Vraiment?


Tout semble se passer comme si Zebulon 1er  voulait achever d’ici à l’élection présidentielle l’œuvre de démolition du modèle social, accélérer la déréglementation du travail. Il cherche à adopter la posture d’un chef d’État « protecteur », qui n’hésite pas à prendre des mesures impopulaires mais nécessaires pour limiter les dégâts de la crise. Un mauvais numéro de prestidigitateur qui ne parvient pas à égarer l’opinion publique,  les difficultés financières sont pour une large part la conséquence des cadeaux faramineux consentis aux milliardaires, aux grandes sociétés qui ont manqué aux finances publiques.

En tous cas une chose reste certaine, c’est que les jours qui viennent annonce rien de bon pour le peuple. Ne rêvons pas non plus aux élections pièges à cons qui prouveront encore une fois l’union des partis politiques et du capital. Il est temps amis de se lever pour dire non à ces pantins capitalistes et reprendre les clefs de nos vies. Mais surtout broyer ce système et reconstruire sur ses cendres un monde  libertaire avec comme ligne de mire la liberté, la solidarité, la proximité, le respect, le consensus, l’égalité, l’entraide et la culture.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!



dimanche 29 janvier 2012

Autogestion Anarchiste en Actes, le triple A que les agences de notation ne pourront jamais nous enlever


Vous pouvez voir ci dessous la nouvelle affiche de la Fédération anarchiste intitulé "Autogestion Anarchiste en  Actes, le triple A que les agences de notation ne pourront jamais nous enlever"





Les moutons et la télévision




Billet d'humeur du dimanche 29 janvier 2012 (Morano au volant, péril au tournant)


En ce dimanche 29 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ???  Après l'épisode de la vendeuse virée après le passage de la ministre, ou celui du photographe censuré car la photo ne lui plaisait pas, voici une histoire plus embarrassante pour Nadine Morano : vendredi 20, un motard qui escortait sa voiture a renversé un piéton. Resté deux jours à l'hôpital, il est aujourd'hui tiré d'affaire. C’est Le Canard enchaîné qui révèle ce nouvel épisode moranesque. Vendredi matin donc, vers 8h45, la berline de la ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle circule à grande vitesse avenue du Général-Leclerc, dans le sud de Paris. Des motards l'escortent.




Alors que le convoi roule à contre-sens sur la chaussée, un piéton la traverse... et l'un des motards le percute. Voilà donc éclairci le fait-divers rapporté par Le Parisien lundi, qui parlait d'un « convoi encadré par une escorte judiciaire », sans précision sur l'identité de la personne convoyée : il ne s'agissait pas d'un dangereux repris de justice, mais de Nadine Morano. Le quotidien régional expliquait, citant un témoin, que « le motard s'est relevé immédiatement, visiblement pas blessé, pour aller porter secours à la victime ». C'est Alexis, un étudiant âgé de 25 ans. Voici ce qu'il est devenu, selon Le Canard : « Evacué dans le coma à la Pitié, il en est sorti dimanche au bout de deux jours. Bilan de la course : deux petites fractures à la boîte crânienne, une bonne commotion cérébrale et une grosse balafre sur le visage. »

Le plus gênant dans cette histoire, c'est que cet accident ne serait pas arrivé si la ministre n'avait pas souhaité se rendre dans son fief de Toul (Meurthe-et-Moselle) en avion, le piéton a été renversé sur la route de l'aéroport de Villacoublay. Mais le train, même si c'est moins cher et moins polluant, c'était trop long pour Nadine Morano, s'amuse Le Canard en vantant les mérites de l'avion : « A peine le temps de monter et de descendre. En TGV, Nancy est à une heure et demie mais un aéronef siglé République française, c'est beaucoup plus classe. »




Interrogée mardi soir par L'Est Républicain, Nadine Morano conteste « avec la dernière énergie » la version de l'hebdomadaire satirique : « D'abord, je ne me rendais pas à Toul, mais à Sarrebourg où se déplaçait le Premier ministre. Quand je rentre à Toul, c'est en train. J'ai d'ailleurs retrouvé François Fillon et Eric Besson à l'aéroport. Nous avons pris l'avion ensemble. Je sortais d'une interview en direct sur Radio Classique. Pour rejoindre l'aéroport, nous avons dû changer d'itinéraire, un accident mortel étant survenu sur la N 118 initialement prévue. » Deux motards étaient chargés de nous escorter jusqu'à Villacoublay. La circulation était dense quand un des deux motards a percuté un piéton qui traversait en courant, écouteurs sur les oreilles, ce qui l'a empêché d'entendre la sirène. Le motard roulait à 30 km/h quand il l'a renversé. De toute façon, une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. » Et la mère Nadine écoute entre deux twittes !!!  Même si c’était à Sarrebourg que vous alliez faire votre cirque. Est-ce une raison pour renverser les gueux qui sont sur votre passage ????

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!



samedi 28 janvier 2012

Les suites des événements qui ont eu lieu au Centre de Rétention administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande de Rennes


Dans le billet d’humeur du jeudi 26 janvier 2012 intitulé « La France condamnée pour détention "inhumaine" de migrants », nous vous parlions d’événements qui ont eu lieu au Centre de Rétention administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande de Rennes en ces termes  « D‘ou comme au Centre de Rétention administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande de Rennes. Un Tunisien d'une vingtaine d'années, faisant l'objet d'une reconduite à la frontière a tenté de quitter le centre. Rattrapé par les policiers, il a harangué les 17 personnes en attente d'expulsion  présentes au centre ce week-end là, avivant la colère de chacun. Les retenus ont refusés  de se disperser et l'un d'eux a mis le feu à son matelas. Vite maîtrisé, l'incendie n'a  fait aucune victime.  Quatre personnes seront présentées aujourd'hui au tribunal pour répondre de l'incident. Et ne doutons de la sévérité des juges dans ces cas la. Nous vous tiendrons au courant de la suite des évènements. »

Comme nous  n’avons qu’une parole nous vous donnons les résultats des comparutions immédiates :

*5 mois ferme + 5 ans d'IRTF (interdiction retour sur territoire) pour Mr R.(Palestinien)
*2 mois ferme + 5 ans d'IRTF pour Mr B. (Libyen)
*2 mois ferme + 5 ans d'IRTF pour Mr R. (Tunisien)
*Relaxe pour Mr B. (Tunisien) ramené au CRA alors qu'il était à son 20e jour de rétention  et qu'il n'a pas été présenté devant le JLD (Juge des libertés et de la détention ) avant 17h00. En fait, les délais ayant quand  même été respectés, il sera présenté de nouveau devant le JLD le lendemain, à 14h30.

Tous vas bien au pays de l’Obersturmführer Guéant et de Zebulon 1er, non ?????


Le Monde Libertaire n° 1657 du 26 Janvier au 1er Février 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1657 du 26 Janvier au 1er Février 2012


«J’ai compris qu’il ne suffisait pas de dénoncer l’injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre. » - Albert Camus

Actualité

Quel syndicalisme face au patronat?, par Fabrice, page 3
Le social se construit à la base, par G. Goutte, page 4
Chronique néphrétique, page 5
Les brèves, le strip, page 6
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 7
Politiques contre travailleurs, par Justhom, page 8

International

Retour sur la grève à Mayotte, par Lionel et Tibo, page 10
Barcelone, entre grève et occupations, par R. Pino, page 12
Des news des USA occupés, par C. Reeve, page 14

Expression

Une gifle magistrale, par G. Amaté, page 16
Pierre Bourdieu, dix ans déjà, par A. Zurvan, page 17

Culture

De la pédagogie sociale, H. Lenoir, page 19

Mouvement

Souscription pour Saint-Imier 2012, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n° 1657 du 26 Janvier au 1er Février 2012

« Jusqu’ici on pouvait dire que c’était entre gentlemen du mouvement politique… Chaque camp fourbissait ses armes sans se déclarer la guerre pour autant. Depuis quelque temps, tout ça a pris de l’ampleur et ce que quelqu’un avait décrit comme des « boules puantes » commence à dépasser les prévisions. Certes, on n’en est pas encore à dire que le fils du locataire de l’Élysée n’est pas de lui ! Quoique… La presse people fait ce qu’on lui dit de dire, au service du pouvoir actuel et aussi à venir, surtout si c’est le même !

Sinon, comme on pourra toutes et tous le constater, celles et ceux qui lisent les journaux écoutent la radio comme les autres qui se contentent de peu… En fait, en France comme ailleurs, on rebondit toujours sur la figure emblématique d’un couple royal qui assure (bien sûr) sa descendance ! Le reste n’est qu’illusion, les militants et militantes qui postulent à reprendre les rennes de l’État ne font que reproduire les mêmes schémas. Comme disait le «cher Lénine » et d’autres, reprendre les rouages de l’État pour le diriger vers d’autres voies. Comme si cette institution pouvait changer de fonction !

Depuis la première Internationale et le conflit entre Bakounine et Marx le problème avait été posé : prendre les vieilles structures ou faire un nouveau monde! Dans ce triste débat du XXIe siècle, les données ont un peu changé. Plus que le profit d’une entreprise, c’est la loi du marché qui fut instaurée. Entendez par là « gagner plus en délocalisant ». Certes, le problème de la solidarité internationale se pose, mais le contact, les relations entre les syndicalistes du monde entier sont encore tout juste au niveau de la mer ! « Prolétaires de tous les pays unissez-vous » avait été un mot d’ordre du XIXe siècle mais il semblerait que ce soit aujourd’hui un peu lettre morte. 

Certes, avant la Commune de Paris, la révolution espagnole et Mai 68, on ne savait pas que ça allait arriver ! Donc, tout est possible si toutefois on a l’espérance au cœur et qu’on s’en donne les moyens. Et pour cela, nous n’avons rien à attendre des élections ou des sommets sociaux que nous savons tous téléguidés d’avance, pour le plus grand bien du patronat

Pour savoir où trouver votre journal cliquez ici.



Perquisition chez des militants à Nancy. Qui nous protège de la police ?

« Nous sommes 3 étudiants et vivons en collocation à Nancy.

Ce matin, le 26 janvier 2012 à 7h30, des policiers en uniformes et en civils sont venus tambouriner violemment à notre porte en nous sommant d’ouvrir, sans aucune explication ni preuve d’autorisation justifiant leur présence. Pris de panique, nous n’avons pas ouvert la porte. Devant notre réaction ils sont montés chez nos voisins du dessus. Ceux ci ont ouvert alors que les policiers leurs signifiaient qu’ils recherchaient un individu, leurs ordonnant de les laissé rentrer à l’intérieur. Nos voisins ont demandé un document justifiant leur requête, les policiers ont rétorqué qu’ils n’étaient pas « aux Etats-Unis ». Ignorant leurs droits nos voisins les ont laissés entrer. Après un rapide état des lieux et voyant qu’il n’y avait personne, ils sont ressortis. Suite à cela, ils sont revenus à notre étage pour recommencer leurs sommations.

Au bout de trente minutes ils ont enfoncé la porte et environ 4 ou 5 policiers en civils et en uniformes sont entrés. Nous étions deux dans une chambre (une habitante et l’un de ses amis) et le troisième dans une autre. L’un des policiers est alors entré arme au poing dans la première des chambres sans demander nos identités. Une personne était dans le lit et l’autre debout, voyant que cette dernière n’était pas l’individu recherché le policier l’a écarté et s’est précipité sur le lit. La personne qui s’y trouvait lui faisait face et a immédiatement levé les mains en l’air ce qui n’a pas empêché le policier de le gifler violement, de l’immobiliser sur le lit avec ses genoux avant de braquer son arme sur sa tempe. Ne l’identifiant pas comme la personne recherchée, il a relâché son étreinte et la menacé du poing. En même temps, d’autres policiers fouillaient l’appartement (fouille des placards, matelas retournés, toutes les pièces visitées et une valise d’ouverte). Une chambre dont la propriétaire était absente a été fouillée. A ce moment l’une des habitantes a demandé si ils avaient un mandat pour perquisitionner et un policier lui a simplement rétorqué que « nous n’étions pas dans série TV » et que de toutes façon ils « avaient l’autorisation du parquet pour ouvrir la porte ». Cependant aucune autorisation officielle ne nous a été présentée. Après avoir pris nos identités et celles de nos voisins, ils sont ensuite repartis comme ils sont arrivés, sans plus d’explications.

En tant que militants politiques nous prenons part depuis un certain temps aux luttes sociales sur Nancy et ailleurs et sommes exposés à la répression policière. Depuis un an cette répression va crescendo, entre coups de pression dans la rue et convocations officieuses, les coups tordus se multiplient. Mais aujourd’hui nous avons franchi un nouveau cap et cela nous pousse à sortir de notre mutisme, à dénoncer cet usage abusif et illégitime de la force, cette violence policière tant psychologique que physique. Nous condamnons ces actes, malheureusement trop répandus à Nancy comme ailleurs.

Des personnes révoltées »




Source : Bellacio


Billet d'humeur du samedi 28 janvier 2012 (Arrestations à Rouen, "Sale pute de gauchiste, on va te niquer")


En ce samedi 28 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ???   Le Stardust, café populaire de la place du Vieux-Marché, à Rouen. Vendredi soir dernier , c’est soirée électro. Quatre DJ locaux doivent s’y succéder. Musique numérique et bières belges au programme. Tout commence bien. Il est environ 20h00. Jusqu’à 23h30, rien à signaler. Le bruit est limité, les gens profitent de leur week-end. La soirée va pourtant dégénérer.

Vers 23h30, deux clients sortent du bar pour uriner sur une place située en face. Un premier véhicule de police arrive sur les lieux et interpelle dans le calme les deux contrevenants. «Vous êtes en train d’uriner sur le site historique de Jeanne d’Arc", annonce l’un des policiers. Les papiers d’identité sont confisqués, les deux fauteurs de trouble attendent de recevoir leur amende. Les flics font durer le plaisir.

Pendant une demi-heure, les deux clients fautifs « poireautent »… D’autres clients du bar se rapprochent de la scène, demandent des explications. Le contrôle s’éternise. A ce moment, deux autres véhicules de police arrivent. Les forces de l’ordre annoncent qu’ils interpellent les deux « pisseurs » pour ivresse manifeste sur la voie publique. Tollé général. Les deux fautifs sont embarqués.




Une dizaine de clients se placent en face d’une des voitures, pour l’empêcher de repartir. Sans violence ni insulte. Mais les policiers sont nerveux. Ils sortent du véhicule et gazent à bout portant plusieurs personnes. Une fois le « ménage » accompli, les voitures repartent avec les deux délinquants. Fin de l’histoire ? Pas encore...

Plusieurs véhicules restent en faction à 100 mètres du bar, tous feux allumés. Vingt minutes plus tard, sans raison apparente, l’assaut reprend : une vingtaine de policiers en tenue de « Robocop » arrivent en trombe sur la terrasse du café. Matraques, chiens, lacrymos… c’est reparti.

Sans distinction, des gens sont frappés, un jeune homme a le crâne en sang. Des grenades sont tirées. Un client du bar, rageur, jette une bouteille sur l’une des fourgonnettes de police. Au bout d’une heure, c'est le seul acte violent à déplorer côté fêtards. Les policiers, de leur côté, frappent les quelques femmes venues leur parler pour que cessent les violences. Ils éructent des insultes sexistes « Bande de morue, salopes… »

Un des DJ qui repartait avec son matériel est poussé dans le dos par un policier. Il s’étale au sol avec ses affaires. Une jeune femme est violemment interpellée, traînée par terre, son pull et son tee shirt déchirés. Un policier lance : « Sale pute de gauchiste, on va te niquer. » La place est finalement « nettoyée ». Il est presque deux heures du matin.




Bilan de l’opération : trois personnes interpellées pour ivresse manifeste sur la voie publique (aucun taux d’alcoolémie n’a été communiqué aux contrevenants, aucune amende n’a été dressée pour cette infraction). Deux autres personnes devront répondre de dégradation de bien public, outrage, rébellion et violence sur agent de la force publique.

De sole commissariat principal de Rouen explique sommairement que «les policiers ont été pris à partie et ont du faire usage de la force». L’officier en charge de la communication n’a pas eu connaissance d’éventuelles violences et insultes policières.

Les deux principales victimes, après constatation d’un médecin légiste du CHU de Rouen, devaient rencontrer un avocat mercredi. Elles présentent des hématomes, des brulures au visage et une entaille au crâne. Une ITT (incapacité totale de travail) de trois jours a également été retenue. De leur côté, les deux « pisseurs » ont écopé d’une amende de 68 euros pour miction sur les ruines de la place du Vieux-Marché. Jeanne d’Arc peut donc reposer en paix.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!




Source du billet :  Les Inrocks

vendredi 27 janvier 2012

Victoire finale en justice pour d'ex-salariés de Moulinex


Il aura fallu plus de 10 ans de bataille, sur le front social, puis judiciaire. La plus haute juridiction française a donné raison à 190 ex-salariés de Moulinex : la Cour de cassation a confirmé leur indemnisation pour licenciement "sans cause réelle ni sérieuse" le 11 septembre 2001.

Plus aucun recours n'est possible. La décision qu'avait prise la Cour d'appel de Caen, après l'échec des salariés en première instance en août 2010, est devenue définitive. Et les indemnisations reçues ne peuvent plus être contestées. Les montants vont de 1.500 à 50.000 euros, avec une moyenne de 18.000 euros.

La décision rendue hier n'est qu'une première qui en présage d'autres. Le 8 février prochain, un second arrêt interviendra pour un groupe de 600 anciens salariés, sur un total de 3.000. Ils espèrent que la jurisprudence créée en cassation s'appliquera.



La relaxe pour Houria Bouteldja


Sans surprise, le président du tribunal correctionnel de Toulouse a prononcé hier la relaxe dans l'affaire des «souchiens». Un mois plus tôt, la porte-parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja, s'était défendue à la barre d'avoir voulu faire un jeu de mots en employant ce néologisme pour parler des Français de souche lors de l'émission «Ce soir ou jamais», diffusée en direct sur France 3 le 21 juin 2007.

L'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif) avait alors déposé plainte pour «injure raciale» en 2008. Lors du procès, son président et ancien député Front national, Bernard Antony, s'était en effet insurgé contre un discours délibérément injurieux et blessant. «Je maîtrise parfaitement ce que je dis et fustiger la souche est justement anti-raciste: c'est une critique de tous ceux qui discriminent», a indiqué Houria Bouteldja à l'issue du jugement qui a été rendu en son absence. «J'ai toujours été sereine dans cette affaire car l'accusation est ridicule», a-t-elle ajouté. Car pour la militante, l'objectif de l'Agrif n'était pas tant juridique que médiatique, en faisant valoir l'idée qu'il existe «un racisme anti-blancs» en France. De son côté, l'avocat de l'association, qui s'était constituée partie civile, n'a pas souhaité faire de commentaires avant d'avoir lu le jugement. «Le terme de relaxe est assez vague et ne me permet pas d'apprécier les motifs adoptés par les juges, ni de savoir quelle est la position du parquet», a déclaré Me Bonneau qui n'a pas non plus indiqué si l'Agrif ferait appel. Une éventualité à laquelle se prépare déjà Houria Bouteldja. «Ce serait idiot d'en arriver là, mais s'il le faut, nous mettrons plus de moyens», a-t-elle prévenu.



Billet d'humeur du vendredi 27 janvier 2012 (Agressions fasciste à Lyon et rassemblement antifa à Lille)


En ce vendredi 27 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ???  Samedi 15 janvier au soir, à Villeurbanne, avait lieu un concert de soutien à la création d’un Centre Culturel et Social Populaire. Cette initiative populaire a été la cible d’agressions de la part de nervis d’extrême-droite. Alors que le concert est une réussite, avec une participation importante pour soutenir ce projet, plusieurs fachos sont repérés dans les rues alentours par des personnes venant ou repartant du concert. Ce sont d’abord plusieurs personnes qui sont violemment prises à partie sur le trajet entre le métro et le lieu du concert (soit environ 800m). Agressions clairement motivées par l’engagement politique des agressé-e-s, comme en témoigne les insultes proférées par les fachos. Plusieurs participant-e-s au concert, mis au courant, organisent alors des trajets groupés pour assurer la sécurité et récupérer les individu-e-s isolé-e-s.

Peu avant minuit, alors que plusieurs personnes commençaient à quitter le lieu pour prendre le dernier métro, un couple sur le chemin du retour est pris dans un véritable guet-apens sur le parking du carrefour Villeurbanne, à proximité de la station essence. Agressé-e-s car identifié-e-s comme militant-e-s ou sympathisant-e-s du milieu libertaire et antifasciste, ils ont subi un véritable lynchage, l’acharnement de fascistes en nombre provoquant des blessures importantes, particulièrement à la tête. Ils ont été rapidement pris en charge par les pompiers. L’arrivée d’un groupe plus important de personnes revenant du concert a permis de mettre en fuite les nervis d’extrême-droite.




Notre constat est toujours d’actualité aujourd’hui. Entre le laisser-faire des pouvoirs publics et la popularisation du discours et des politiques d’extrême-droite par l’actuel gouvernement, les fachos de toutes sortes ont le vent en poupe et se sentent la capacité de menacer physiquement les initiatives du mouvement social comme d’agresser des camarades dans la rue en toute impunité. Nous ne tolèrerons pas plus longtemps les exactions de quelques nervis fascistes, et nous y opposerons tant sur le terrain politique que sur celui de la sécurité de nos camarades, de nos lieux, de nos initiatives.

Nous affirmons, après l’agression de nos camarades plus que jamais, que nous ne laisserons pas l’extrême-droite fascisante s’implanter à Lyon ou ailleurs, que ce soit sous la forme de nervis agressifs ou de politique xénophobe. Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos ! C’est pour cela aussi que nous seront à Lille dimanche 29 janvier à 16h, place Rihour pour expliquer au Lillois les dangers du fascisme larvé de la Vlaams Huis et de leur manifestation aux flambeaux pour Jeanne Maillotte, qui rappelle les tristes heures du 3 eme Reich.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!



jeudi 26 janvier 2012

Né en 1961, Hervé Morin dit avoir vu les alliés débarquer en Normandie


« Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd’hui »… une déclaration « drôlement » ampoulée pour un homme né… en 1961. Un peu plus et Hervé Morin, ex-ministre de l’Attaque  la Défense, réputé pour son atlantisme zélé, boutait les Teutons sur le sable d’Utah Beach, aux côtés de ses frères d’armes américains !

A sa décharge, reconnaissons à cet ex-ministre de l’armée française que ce genre de déclaration a plus de « gueule » que de faire valoir sa naissance en 1961. L’année de la fondation de l’organisation de bidasses fachos OAS et ses attentats, l’année du massacre d’Algériens par la police française lors d’une manifestation pacifique à Paris (17 octobre), et aussi une année de poursuite de la répression sanglante en pays bassa au Cameroun… avec le soutien actif de l’armée française.

Fort heureusement, 1961 est aussi l’année qui aura vu naître cet amoureux de l’histoire glorieuse de la France (et futur président, nul n’en doute).





Source : Groupe Pavillon Noir

Rassemblement contre la marche aux flambeaux des identitaires le dimanche 29 janvier à Lille


Comme tous les ans, les identitaires d’extrême droite, le collectif "Lille est nôtre" vont célébrer lors d'une marche aux flambeaux dans les rues du Vieux Lille leur icône historique locale, la Lilloise Jeanne Maillotte, Dimanche 29 janvier à 18h.

Plus précisément, c'est Opstaan (organisation de jeunesse de la sinistre maison flamande de Lambersart), qui organise cette marche. Pourtant, sur les tracts et affiches, Opstaan n'apparaît pas et se fond derrière un récent collectif, " Lille est nôtre", présenté comme l'organisateur du défilé. Jeanne Maillote est une figure mythifiée de Lille récupérée par les identitaires. Elle a sa statue, devant le Palais de Justice, en bas de laquelle on peut lire « Héroïne lilloise et la voilà brandie à des fins politiques et le collectif "Lille est nôtre" l'actualise en parlant de « résistance locale » face « aux ravages de la mondialisation et de l'extrémisme religieux ».  Ce qui est cocasse c’est que Jeanne Maillotte aurait boutée  les envahisseurs « flamands »… et nos soit disant identitaires de la maison flamande  lui rendent hommage… on se rend compte bien la de leurs jugeotes. Mais le public principalement ciblé étant les catholiques traditionalistes.

Le collectif antifasciste de Lille invite donc tous les militants et organisations luttant contre la gangrène fasciste à rejoindre la mobilisation de riposte antifasciste dimanche 29 janvier à 16h au métro Rihour pour un rassemblement.



Billet d'humeur du jeudi 26 janvier 2012 (La France condamnée pour détention "inhumaine" de migrants)


En ce jeudi 26 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ??? La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné jeudi 19 janvier la France pour avoir enfermé une famille kazakhe en attente d'expulsion dans un centre de rétention administrative inadapté pour leurs deux très jeunes enfants. "Les conditions de vie des enfants des requérants, une fillette de trois ans et un bébé (...) ne pouvaient qu'entraîner une situation d'angoisse et de graves répercussions psychiques", déclare la CEDH dans son arrêt, estimant ces traitements inhumains ou dégradants.

Le couple de requérants, arrivé en France au début des années 2000, avait vu ses demandes d'asile et de titres de séjour rejetées. Interpellés en août 2007 alors que leurs enfants étaient âgés de cinq mois et de trois ans, ils avaient été internés 15 jours au centre de rétention de Rouen-Oissel, pourtant habilité à recevoir des familles. La famille avait été remise en liberté en septembre après l'échec de deux tentatives d'expulsion par les autorités françaises.




A Rouen, la CEDH note que "seuls des lits d'adultes en fer sont disponibles, dangereux pour les enfants, qui ne bénéficient d'aucune activité ou espace de jeu". Par ailleurs, contrairement à un large consensus en droit international selon lequel l'intérêt des enfants doit primer, "la cour relève que la France compte parmi les trois seuls pays européens qui recourent systématiquement à la rétention de mineurs accompagnés".




Les juges de Strasbourg estiment que l'intérêt supérieur de l'enfant "ne commande pas seulement la préservation de l'unité familiale mais aussi la limitation de la détention des familles accompagnées d'enfants". La "détention de 15 jours en centre fermé était disproportionnée par rapport au but poursuivi", conclut-elle, condamnant la France à verser 10.000 euros aux requérants pour dommage moral.

Voila encore une fois la preuve des conditions inhumaines dont la France use et abuse envers les migrants. Car ils voient en nous un espoir et l’état leur répond par des camps …. D‘ou comme au Centre de Rétention administrative de Saint-Jacques-de-la-Lande de Rennes. Un Tunisien d'une vingtaine d'années, faisant l'objet d'une reconduite à la frontière a tenté de quitter le centre. Rattrapé par les policiers, il a harangué les 17 personnes en attente d'expulsion  présentes au centre ce week-end là, avivant la colère de chacun. Les retenus ont refusés  de se disperser et l'un d'eux a mis le feu à son matelas. Vite maîtrisé, l'incendie n'a  fait aucune victime.  Quatre personnes seront présentées aujourd'hui au tribunal pour répondre de l'incident. Et ne doutons de la sévérité des juges dans ces cas la. Nous vous tiendrons au courant de la suite des évènements.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!



mercredi 25 janvier 2012

La soit disant élite mondiale à Davos 2012 loin des tumultes d'un monde épuisé


A quoi bon de polémiquer sur ces maitres du monde en après ski. Tout est dit dans cette formidable chanson d’edouard nenez "davos vous souhaite".


Suicides au CHR de Lille ou le « quotidien invivable » des agents


Les syndicats ne veulent pas  lier directement les quatre suicides du CHR de Lille avec les conditions de travail avant que les enquêtes soit clauses.  Mais « Ça, ce sera aux enquêtes de le dire, même si pour un des trois cas, il semble que les conditions de travail ont été déterminantes », estime Frédéric Herrewyn, secrétaire général de la CGT au CHRU. Mais comme Force ouvrière l'a relevé ces derniers jours, la CGT, syndicat majoritaire au CHR, dénonce un « quotidien invivable » et évoque un « syndrome France Télécom ». En cause, la T2A (tarification à l'activité) introduite par la réforme hospitalière de 2007, qui a bouleversé la vie des services. « Cela fait cinq ans qu'on alerte la direction, on a été un des premiers CHR à revenir à l'équilibre, mais à quel prix ? », s'interroge Isabelle Leclercq, membre du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de l'hôpital Salengro. « La tarification à l'acte ne correspond pas au coût réel donc on augmente le nombre d'actes pour gagner des sous. Comme les budgets ne suivent pas, les soignants sont obligés de se multiplier » , soupire Nicole Bernabé, militante à la CGT. Avec des conséquences très désagréables pour les soignants, rappelés sur leurs jours de repos pour « boucher les trous », et qui multiplient les heures supplémentaires. « Avec ces horaires, il est difficile d'avoir une vie familiale, beaucoup de couples explosent et cela fragilise les agents », déplore Isabelle Leclercq.

Jean-François Bourse, lui aussi secrétaire général de la CGT au CHRU, indique que « si la direction devait rendre tous les jours travaillés et les heures supplémentaires, on devrait embaucher 800 CDD par an ». Pour lui, « on ne peut séparer la vie professionnelle de la vie personnelle, car quand les agents rentrent chez eux, ils ne sont pas libérés de leur charge puisqu'ils sont joignables à tout moment. Et puis, on travaille sur de l'humain, on côtoie la mort, la maladie... » La situation n'est pas propre au CHR de Lille. La semaine dernière, un soignant de l'hôpital de Lens a mis fin à ses jours. Thierry Vandembenche, secrétaire départemental de FO-Santé dans le Pas-de-Calais, fait le même diagnostic : « Ce qui se passe dans les hôpitaux n'aide pas ceux qui ont des soucis personnels. Avant, on se lâchait dans le travail pour oublier ses problèmes. Aujourd'hui, le travail enfonce le salarié. » Il affirme avoir alerté l'Agence régionale de santé, en 2011, après une vague de suicides. « On nous avait promis ce fameux observatoire des risques psychosociaux, se souvient-il. On préférait un dispositif de prévention. Mais rien n'a été fait ! » À l'hôpital de Roubaix, le secrétaire adjoint de la section CGT, Jacques Adamski, note une « recrudescence de cas lourds de dépression » depuis quelques années. « Il y a un vrai stress lié au manque d'effectifs. Les agents finissent leur service en estimant ne pas avoir fait tout ce qu'ils devaient. Cela crée un profond malaise vis-à-vis des patients. » Remontée, la CGT balaie d'un revers de la main les propositions du ministère de la Santé qui, selon elle, ne serviront à rien tant que le gouvernement n'agira pas à la racine du problème : les moyens et les effectifs. Souhaitant objectiver son propos, la CGT fera d'ailleurs appel à un cabinet extérieur pour réaliser une expertise sur la charge de travail des agents du CHR. « Il s'agit aussi de savoir si le risque de passage à l'acte est plus important qu'ailleurs ou pas », conclut Frédéric Herrewyn.w Le résultat de l'enquête administrative demandée par la direction de l'hôpital doit être connu aujourd'hui.



Cassons le mauvais, construisons le meilleur


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Billet d'humeur du mercredi 25 janvier 2012 (Atteinte au droit de grève ou l'encadrement des grèves dans l'aérien)



En ce mercredi 25 janvier 2012, quoi de neuf en ce monde ??? La remise en cause du droit de grève ou texte "indispensable", comme l'indique le sinistre du Travail ? Les députés ont en tout cas voté, dans la nuit de mardi à mercredi 25 janvier, un encadrement des conflits sociaux dans l'aérien inspiré du transport terrestre. Cette proposition de loi a été déposée par un membre de la Droite Populaire, Eric Diard, avant le mouvement d'agents de sûreté aéroportuaire de Noël 2011, comme l'indique le JDD.fr. Elle vise à transposer dans l'aérien le dispositif existant dans les transports terrestres depuis 2007, et appliqué notamment à la SNCF et la RATP en Ile-de-France.

Dans l'esprit pervers du capitalisme et de la droite populaire, cette proposition de loi entend éviter les grèves en incitant à la prévention des conflits, éviter la "paralysie" des aéroports ainsi que l'absence d'information des passagers. Il s'agit d'instaurer un "service garanti" mais "pas un service minimum", a souligné Diard, car "il ne s'agit pas d'une mission de service public mais d'une activité fortement concurrentielle".




En fait, le texte rend obligatoire pour les salariés, sous peine de sanction, une déclaration individuelle de participation 48 heures avant chaque jour de grève. De son côté, l'employeur est tenu de faire des prévisions de trafic au plus tard 24 heures avant la perturbation. Les salariés renonçant à participer à une grève ou décidant de reprendre leur service devront aussi, sous peine de sanctions disciplinaires, en informer leur employeur au plus tard 24 heures avant leur participation ou reprise prévue, selon des amendements votés mardi soir. Outre le secteur aérien, cette obligation d'informer l'employeur d'un changement d'avis s'appliquera aussi aux transports terrestres. Ce dernier point a été ajouté en vertu d'un amendement UMP adopté par les députés.

L'encadrement du droit de grève dans l'aérien a été régulièrement défendu par Zebulon 1er et son orchestre  lors de plusieurs grèves récentes, dont, fin décembre, le conflit des agents de sûreté. "La proposition de loi est indispensable. Elle dit répond à une attente des Français, dont certains d'entre eux (les plus nantis car nous ne voyons pas beaucoup d’entre nous prenant l’avion pour ce rendre en vacances d’hiver, alors que l’achat d’un pain devient problématique pour beaucoup),  ne supportent plus d'être pris en otage lors des conflits sociaux dans le transport aérien, notamment lorsqu'ils partent en vacances", a affirmé le Sinistre du Travail Xavier Bertrand. Sa collègue de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a vanté un "nouvel équilibre longtemps attendu" entre droit à la circulation et droit de grève. Ce n'est "en rien un texte de circonstance", a pour sa part tenu à assurer le Sinistre des Transports Thierry Mariani. C’est fou ce qu’être sinistre peut permettre de dire des conneries.




Pour la gauche, le texte voté n'est qu'"un cheval de Troie pour la mise à mal du droit de grève" et un texte n'ayant "qu'une portée médiatique d'affichage préélectoral inapplicable dans les faits", comme l'indique le socialiste Daniel Goldberg. Il a aussi déploré une volonté de "passer en force" avec un seul examen par chambre. Pire, la proposition de loi serait contre-productive. Alain Vidalies (PS) a notamment prévenu du "risque insensé que cette proposition soit à l'origine d'une grève". Plusieurs syndicats de pilotes, navigants commerciaux, mécaniciens et personnel au sol ont déposé un préavis de grève du 6 au 9 février 2012, avant les vacances. Mais certaines critiques viennent également des rangs de la majorité. Ex-président d'Air France, le centriste Christian Blanc a ainsi jugé que "ce texte ne règle en rien les problèmes". Mais tous cela ne les empêchera pas d’oublier de revenir en arrière une fois la gauche revenu au pouvoir au nom d’on ne sait quels principes.

De toutes manières le seul moyen de défendre le droit de grève des uns et des autres c’est de ce lever massivement et sortir dans la rue pour une grève générale massive et salvatrice qui permettra de mettre un coup de pied dans la fourmilière capitaliste et voir l’émergence de la société libertaire.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!