lundi 30 avril 2012

Brûlures, amnésie : des armes chimiques utilisées en Syrie ?


En Syrie, depuis quelques semaines, les médecins opérant dans les hôpitaux de fortune soupçonnent l’armée régulière d’utiliser des armes chimiques contre la population. Le médecin Mohamed Al Mahmed, dont l’engagement auprès des blessés de Bab Amro a été médiatisé, a enregistré début avril une vidéo passée assez inaperçue.

Au chevet d’un malade soigné clandestinement, il décrit les symptômes dont souffrent certains malades originaires de ce quartier assiégé puis attaqué par l’armée fidèle au régime : « Ceci est l’un des cas que nous avons pu recenser chez les gens originaires de Bab Amro. Ils sont victimes de malaises, ont des réactions cutanées, des douleurs aux articulations et aux muscles, des pertes de mémoire ainsi qu’une perte des cheveux. »



Vidéo du docteur en médecine Mohamed Al Mahmed


Sur la vidéo mise en ligne le 4 avril sur YouTube, le jeune médecin ajoute : « Nous avons constaté tous ces troubles à plusieurs reprises depuis quatre jours à Bab Amro, cela prouve que le régime utilise des armes chimiques contre les habitants. Ce cas présent est l’un des douze déjà recensés. Deux qui ont succombé à leurs blessures à l’hopital d’Al-Bor ! » La caméra zoome sur la tête du malade, dépourvue à certains endroits de cheveux. Il attrape la tignasse de l’homme, les cheveux se détachent sans difficulté.

Mohamed Al Mahmed continue d’enregistrer son message : « Nous faisons appel aux organisations humanitaires afin d’effectuer les analyses médicales qui nous permettraient de soigner les cas constatés. En effet, il n’y a pas de laboratoire sur place permettant d’établir des diagnostics. D’autres cas ont aussi été répertoriés à Al-Rastan, dans la banlieue de Homs, aux alentours du 10 avril.

 Mustapha Hijazi, membre de l’Union des organisations syriennes du secours médical (UOSSM), est en contact avec des médecins sur place. Il précise : « On suspecte des brûlures qui ressemblent à celles qui apparaissent lorsqu’on est rentré en contact avec le phosphore blanc, utilisé dans les bombes israéliennes à Gaza durant l’opération Plomb durci, par exemple. Ce sont des brûlures profondes et très intenses. »

Lui-même médecin, Mustapha Hijazi appelle tout de même à la prudence : « Il y a eu beaucoup de rumeurs et les personnes ne sont pas touchées par dizaines. Or, en général, les attaques à l’arme chimique ou aux produits toxiques touchent un grand nombre de personne à la fois. »



Interview d'un médecin syrien


Ce qui est sûr, souligne-t-il, est que les docteurs disent découvrir des symptômes auxquels ils n’avaient pas été confrontés depuis le début de la révolution syrienne. Ceux qui ont fait le choix de porter secours à la population dans les hôpitaux de fortune n’ont pas les moyens d’établir des diagnostics sérieux pour ces nouveaux cas : « Il s’agit en général de médecins très jeunes, souvent internes, qui n’ont pas beaucoup d’expérience. Ils ne disposent pas non plus du matériel nécessaire pour savoir de quoi ces malades sont atteints. »

Début février, l’organisation Médecin sans frontières dénonçait le fait que le régime syrien prenne pour cible tout hôpital clandestin et les médecins qui y travaillent. Filmé de dos (voir ci-dessus), l’un d’eux expliquait que « la sécurité est ce qui préoccupe le plus les médecins syriens » puisque « la possibilité d’être arrêté est grande ».



Billet d'humeur lundi 30 Avril 2012 (homophobie : un village empoisonné)


En ce lundi 30 avril 2012 quoi de neuf en ce monde ??? Un villageois de Clairvaux-d'Aveyron (12) lève aujourd'hui le voile sur le climat nuisible qui empoisonne son quotidien depuis près de vingt ans, au motif de son orientation sexuelle.

« Voilà les bicyclettes », « voilà le club qui arrive », « voilà les PD »… Cela fait près d'une vingtaine d'années que ça dure. « À chaque fois que l'occasion se présente ». Les injures peuvent être proférées plusieurs fois dans la même journée et cesser pendant des mois. C'est au gré des lubies du voisinage…

Régis dit subir ces velléités depuis qu'il est venu s'établir à Clairvaux-d'Aveyron où il réside avec son compagnon. Tous deux sont des hommes et cela choquerait « un grand nombre de villageois ». Alors plutôt que de vivre sa retraite paisiblement, Régis passe son temps à la gendarmerie de Marcillac-Vallon où il a déjà déposé des dizaines et des dizaines de plaintes pour « injures homophobes », « dégradations matérielles », « menaces de mort »…

Outre les sobriquets et délicatesses fleuries, ce soixantenaire a ainsi eu à déplorer des crevaisons de pneus ou encore des casses de sa boîte aux lettres. La créativité de ses détracteurs est sans borne puisque l'été dernier Régis aurait eu droit à une visite d'un de ses voisins en tenue d'Adam « qui est venu se balader tout nu dans la rue et devant ma porte en me disant ''tu veux pas de moi ?''» Dans ce climat délétère, Régis ne serait pas la seule victime. « Il y a pas mal d'homosexuels à Clairvaux et ça gène. » Ce traitement d'inimitié vaudrait d'ailleurs également pour les hétérosexuels qui osent les fréquenter.




« Tout le temps il y a des injures, relate une amie de longue date de Régis. Quand je vais chez eux, je me fais insulter. Ils me disent : ''ils pourront pas te baiser !''» Si cette amie évoque certaines « jalousies » quant à la propriété de Régis, elle s'interroge sur l'homophobie des habitants. « Je ne comprends pas pourquoi dans un village comme ça, les gens n'acceptent pas. Ils sont comme tout le monde , pourquoi on leur met une étiquette ? »

Au grand dam de Régis et de ses proches, ses nombreuses plaintes n'ont malheureusement jamais abouti. Elles ont toutes été classées sans suite par le parquet ruthénois. En cause : « les faits n'ont pu être clairement établis », « les preuves sont insuffisantes ». « C'est toujours comme ça, dénonce Régis, personne n'a rien vu alors que ces agressions se font en public ! » D'ailleurs, du côté de la mairie « on n'a jamais entendu parler de ce type de problème ». Une autre habitante interrogée est également surprise par ces révélations : « Moi de vive voix je n'ai jamais rien entendu et pourtant j'y vis depuis 12 ans. Après je ne me mêle pas de ce qui se passe dans le village. Je ne suis pas à l'affût. Mais je n'en ai jamais été témoin. »

À l'inverse, raconte Régis, lorsque lui est poussé à bout et dérape « là il y a des gens pour témoigner ! » Il s'est ainsi vu condamné par deux fois pour injures… « Je n'en peux plus, explique l'homme à bout de nerfs. Aujourd'hui je veux qu'on me laisse tranquille. Que tous ces gens aillent balayer devant leur porte plutôt que de balayer devant la mienne. »

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.


Chili: les étudiants de retour dans la rue


Des dizaines de milliers d’étudiants ont manifesté mercredi dans plusieurs villes du Chili pour la première fois de l’année, dans le cadre d’un mouvement pour obtenir une réforme de l’éducation lancé en 2011.

A Santiago, 48.000 étudiants, selon la police – 80.000 selon les organisations étudiantes – ont manifesté dans le calme sous l’étroite surveillance des forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP.

La marche avait été convoquée par la Confédération des étudiants du Chili (Confech) qui juge “insuffisante” une proposition du gouvernement d’exclure les banques privées du système de prêts estudiantins, aux taux d’intérêt trois fois supérieurs à ceux pratiqués par les universités elles-mêmes.

Des manifestations de moindre ampleur ont été organisées à Valparaiso (centre), Concepcion (400 km au sud de Santiago), Temuco (600 km au sud de Santiago) et La Serena (400 km au nord de la capitale)

Les étudiants, enseignants et lycéens chiliens ont participé depuis mai 2011 à plus de 40 manifestations, certaines parmi les plus massives depuis le retour à la démocratie en 1990 (jusqu’à 100.000 personnes à Santiago), pour réclamer une réforme profonde d’un système éducatif principalement aux mains du secteur privé et marqué par de profondes inégalités.

Plusieurs de ces manifestations avaient été émaillées de violences entre jeunes casseurs et forces de police anti-émeutes.

Les étudiants exigent une participation de l’Etat au financement des études, pour contrer les effets d’un système éducatif très inégalitaire, ainsi qu’une garantie constitutionnelle sur un noyau dur d’enseignement public gratuit et de qualité.

Fin 2011, le mouvement a obtenu une hausse de 10% du budget de l’éducation pour 2012, de timides aides à l’endettement étudiant et un début de réforme sur la gestion des collèges et lycées publics. La principale organisation étudiante, la FECH, avait prévenu en décembre que “le mouvement continuerait” en 2012.

Le 15 mars, une manifestation de quelque 5.000 lycéens s’était terminée par des violences et l’arrestation d’au moins 50 personnes à Santiago.



Sans papiers en lutte coordination nationale : 1er mai, barrons la route à la fascisation!


1er MAI 2012

Sarkozy offre plus de 6 millions de voix à  Le Pen : Barrons la route à  la fascisation !


5 ans de chasse à l'étranger, 5 ans de lois xénophobes successives, 5 ans de discours racistes de Sarkozy/Hortefeux/Besson/Guéant ont donné sur un plateau 6 millions 400.000 électeurs à l'original Le Pen et le FN - dont ils sont des pâles copies.

5 ans de sarkozisme qui ont poursuivi et amplifié la souffrance populaire, écrasé les droits des travailleurs et désigné les sans papiers et l'immigration comme responsables de la « francisation de la misère du monde».

5 ans d'ethnicisation, de communautarisation, d'islamophobie et d'insultes faisant des sans papiers et des immigré(e)s le cancer à éradiquer de la France pour que les Français(e)s vivent mieux.

Pour Sarkozy et Le Pen si il y a chômage, licenciements, pauvreté, délinquance, insécurité, toxicomanie, bas salaires, c'est parce qu'il y a en France 400.000 sans papiers et les immigré(e)s sont 7% de la population.

«Ventre affamé n'a point d'oreilles» dit l'adage telle est la stratégie de criminalisation de division pour mieux régner de Le Pen et de Sarkozy.

En effet le patronat du CAC 40 qui fraude le fisc et surexploite le travail non déclaré a intérêt à  ce que les travailleurs Français(e)s  et immigré(e)s se concurrencent et s'opposent pour que le Medef maximalise les profits.

Sarkozy et Le Pen servent les intérêts des patrons pour éviter que ceux et celles qui vivent de leur travail légal ou illégal, ceux et celles qui en sont dépossèdés parce qu'il est plus rentable de délocaliser les entreprises, ceux et celles qui n'ont d'autres moyens de vivre que le travail se regardent en «adversaires» ne prennent conscience que leur véritable ennemi n'est rien d'autre que le patronat, l'actionnariat.

Ce patronat actionnaire a ses partis politiques, ses candidats aux élections dont les programmes et les discours distillent le poison du racisme en utilisant toutes les différences religieuses, culturelles, de couleurs pour opposer les populations du pays.

Ils utilisent aussi et suscitent mêmes des actes, des faits divers qu'ils exploitent pour nous opposer les uns aux autres, pour créer la méfiance, la peur des uns vis-à -vis des autres.

Une fois atteint cet objectif, une fois les «Français(e)s» pris dans les griffes des patrons voraces de profits contre les «immigré(e)s», l'attaque contre les autres catégories de « Français(e)s» peut aller bon train : les chômeurs considérés comme « fainéants», les jeunes comme « délinquants», les vieux comme «chers», les femmes comme «génitrices de bons Français», etc.

Cette décadence inhumaine, antidémocratique et antisociale ne prospère que parce que les travailleurs tombent dans le piège des patrons exploiteurs et des politiciens à  leur service qui poussent des travailleurs à  devenir des « ennemis» d'autres travailleurs.

6 millions de travailleurs du pays ont été offerts en bétail électoral par Sarkozy à  Le Pen, c'est effrayant, mais la majorit' des travailleurs de ce pays résiste à ce poison dangereux.

Les sans papiers sont des travailleurs qui refusent la clandestinité imposée par des lois racistes et continuent à s'adresser aux travailleurs légaux pour qu'ensemble ils, elles disent NON A LA DIVISION et FORMENT UN FRONT DE LUTTE POUR UNE VIE MEILLEURE ET DANS L'EGALITE.

Le premier Mai est la fête internationale des travailleurs et non « du travail» comme l'ont baptisé les fascistes Nazis et Pétainistes. C'est un moment pour réaffirmer les valeurs de fraternité et d'égalité entre tous les travailleurs, entre tous les peuples dans ce monde dominé par les prédateurs parasites que sont les patrons actionnaires qui s'en mettent plein les poches et payent les politiciens comme Sarkozy et Le Pen pour nous tromper et nous diviser.

Il est impossible pour un pays civilisé de déporter 400.000 sans papiers, il est dangereux pour la démocratie et l'état de droit de prendre en otage électoral les sans papiers et l'immigration, il est injuste que les travailleurs sans papiers soient punis alors qu'ils sont fabriqués pour être mis à la disposition de patrons négriers qui fraudent le fisc en creusant les déficits et la dette publique, il est ingrat que les enfants Français de l'immigration qui a reconstruit et fait la richesse de la France d'après guerre soient exclus et marginalisés, il est inadmissible que la religion musulmane soit criminalisée et déclarée incompatible avec la laïcité.

Sarkozy, Le Pen et le Medef n'ont peur que de l'unité des travailleurs et du peuple contre les vrais responsables de la misère, de l'appauvrissement et de la destruction de toutes les conquètes sociales et démocratiques des travailleurs - Français et immigrés - et du peuple. Pour sortir du cercle infernal de la fascisation, la CNSP propose la prise en compte des critères suivants POUR UN PROJET DE LOI :

1. L'insertion, la solidarité, la citoyenneté et la durée de présence

2. La défense du Droit d'Asile, notamment  la situation dans les pays d'origine

3.  La vie privée et familiale

4.  Le travail, la promesse d'embauche, le projet professionnel, les sans papiers licencié(e)s

5.  La maladie, les études et les raisons humanitaires




dimanche 29 avril 2012

Manifestation à Madrid : des milliers d’espagnoles contre l’austérité


A Madrid, des dizaines de milliers de personnes protestaient contre les nouvelles mesures d'austérité du gouvernement, qui cherche à dégager 10 milliards d'économies dans ces domaines très sensibles.

«Les coupes dans la santé et l'éducation, c'est la dernière chose que nous pouvions supporter, nous la classe des travailleurs. Sans ça, qu'est-ce qu'il nous reste? Nous n'avons même plus de travail», s'indigne Domingo Zamora, 60 ans, employé du secteur public. «C'est criminel de couper dans la santé», «Peuples d'Europe, levez-vous» et «NON» pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants sous la pluie. La plupart des slogans étaient accompagnés du dessin d'une paire de ciseaux, symbolisant les coupes budgétaires.

A Madrid, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé, selon les journalistes sur place, 40'000, selon les syndicats. A Barcelone, environ 700 manifestants se sont rassemblés selon la police, 4000 selon les syndicats.

En tout, des manifestations étaient organisées dans 55 villes d'Espagne par une «plateforme sociale de défense de l'Etat providence et des services publics». Les deux principaux syndicats espagnols, CCOO et UGT, s'étaient joints au mouvement.

La mobilisation était beaucoup moins importante dimanche que lors des grandes manifestations organisées récemment en Espagne contre la cure d'austérité, comme lors de la grève générale du 29 mars. Mais les syndicats ont appelé à manifester à nouveau le 1er mai, et à poursuivre le mouvement ces prochains mois..

Ils tentent ainsi de persuader la classe dirigeante que la lutte contre les déficits ne passe pas exclusivement par les baisses de dépenses, mais aussi par des mesures de relance de la croissance. L'Espagne, quatrième économie de la zone euro, connaît un taux de chômage de près de 25%, le double chez les jeunes.

Engagé dans une course à la réduction du déficit, le gouvernement conservateur espagnol a adopté le 20 avril un plan de rigueur visant les secteurs très sensibles de la santé et de l'éducation, gérés en Espagne par les 17 régions. Le pays espère ainsi générer 10 milliards d'euros (12 milliards de francs) d'économies par an.

L'Espagne a douze mois pour réduire de plus de trois points son déficit, de 8,51% à 5,3% du Produit intérieur brut (PIB). Elle a déjà annoncé le budget le plus austère de son histoire, pour récupérer 27,3 milliards d'euros.


Un document prouverait le financement de la campagne de Zebulon 1er par Kadhafi en 2007


A huit jours du second tour de l'élection présidentielle, Mouammar Kadhafi s'invite dans la campagne. Le site français d'information Mediapart à publié en effet hier un document signé d'un ex-dignitaire libyen affirmant que le régime de Mouammar Kadhafi avait accepté, en 2006, de financer à hauteur de «50 millions d'euros» la campagne présidentielle de Zebulon 1er  en 2007.

Dans ce document en arabe, Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, fait état d'un «accord de principe» pour «appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Zebulon 1er  , pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros». Le 12 mars, Zebulon 1er  avait qualifié de «grotesque» un éventuel financement de sa campagne présidentielle de 2007 par Mouammar Kadhafi.

Dans cette note, entourée d'un cadre vert, rédigée en arabe et traduite par Mediapart, Moussa Koussa confirme un «accord de principe» au sujet des «instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l'approbation d'appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles , Zebulon 1er  , pour un montant d'une valeur de cinquante millions d'euros».

Moussa Koussa a été ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi, avant sa défection et son départ en Europe. Il ajoute que cet accord est consécutif au «procès-verbal de la réunion tenue le 6/10/2006, à laquelle ont participé de notre côté le directeur des services de renseignements libyens (Abdallah Senoussi, ndlr) et le président du Fonds Libyen des investissements africains (Bachir Saleh, ndlr), et du côté français Brice Hortefeux et Ziad Takieddine».

Ami proche de Zebulon 1er, Brice Hortefeux a été ministre de 2007 à 2011, notamment à l'Intérieur. L'avocate de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, citée par Mediapart, a affirmé que son client «n'était pas présent à la réunion indiquée dans le document» mais qu'«il pense que ce document est crédible, vu la date et les personnes qui apparaissent».

Interrogé vendredi par le site d'actualité, Ziad Takkiedine, a déclaré que «ce document prouve qu'on est en présence d'une affaire d'Etat, que ces 50 millions d'euros aient été versés ou non.» L'homme d'affaire a par ailleurs reconnu que «l'enquête sera difficile parce que beaucoup d'intervenants sont morts pendant la guerre en Libye, mais c'est déjà important de rendre public ce document.»


Arras, 1er mai 2012 : Salon du livre d’expression populaire


Arras, 1er mai 2012 : Colère du Présent organise le 11e Salon du livre d’expression populaire et de critique sociale. De nombreuses animations sont proposées dans le Quartier des Arts, autour de la place de la Vacquerie et de la place du Théâtre. Parmi les nombreux auteurs participant, on en trouvera beaucoup écrivant polars ou romans noirs.

Le 1er mai, sur place, les auteurs et les littératures d'expression populaire et de critique sociale ont été répartis en plusieurs thématiques. Les horaires de signature sont  précisés sur le site web de Coleresdupresent, et sur les stands le jour même.

10h - Ouverture des espaces et des stands
-Atelier de lecture à voix haute. Animé par Robin Renucci, acteur, réalisateur et directeur des Tréteaux de France. Places limitées, réservation indispensable auprès de Colères du Présent. Théâtre d’Arras, salle des répétitions.

À partir de 10h - Auberge du Pavé - Fanfare Eugénie Cotton

11h - “La chambre d’Émilie” Spectacle féerique proposé par la Compagnie Dirada. À partir de 3 ans. Hôtel de Guînes
-Les extrêmes, une matière littéraire comme les autres ? Comment écrire l'extrême-droite du point de vue de ses partisans ? Pourquoi faire des Blacks blocs des personnages centraux de roman ? Regard objectif ou critique sociale en creux ? Débat avec Jérôme Leroy et Elsa Marpeau. Cour de l'Hôtel de Ville d'Arras.

13h - “Debout ? Debout !” Spectacle proposé par les Tréteaux d’Artois et la Compagnie À bout de bras. Tout public. Hôtel de Guînes

À partir de 13h - Le son du porte-voix : Scène de musiques alternatives. Parking haut de l’Abbaye Saint-Vaast

14h - Mélancolie Motte : La conteuse bruxelloise nous invite à explorer le monde imaginaire. À partir de 7 ans. Hôtel de Guînes
-Littérature de jeunesse et développement de l’esprit critique. Rencontre avec Alain Serres et des auteurs de Rue du Monde. Théâtre d’Arras, 1er étage
-Écrire à côté de la révolution au Maghreb. En présence d’Abdelhai Sadiq et de Kaddour Riad. Cour de l'Hôtel de Ville d'Arras.
-Monde du travail et roman noir. Comment le roman noir représente le travail ? Le roman peut-il être le vecteur de dénonciation de la souffrance au travail ? Débat animé par Gwenaëlle Denoyers et Hervé Delouche de la revue 813, avec Pascal Dessaint, Didier Linotte, Marin Ledun et Dominique Manotti. Théâtre d’Arras, salle des concerts.

À partir de 14h - Animations de rue. Happenings théâtraux, le Tati roulant, orgue de barbarie…

15h - “La chambre d’Émilie” Hôtel de Guînes
-Du polar à l'écran - Débat animé par la revue Mouvements. Dans les Etats-Unis des années 30, le polar devient un moyen de dénoncer les travers d'une société en crise, les dominations, la corruption, le racisme, l'intolérance... Aujourd'hui, le genre est devenu un classique de la télévision. Dès lors, quelle place pour la critique et la dénonciation lorsque les enjeux économiques sont aussi importants ? Avec David Buxton, Jean-Paul Jody et Patricia Osganian. Théâtre d’Arras, salle des concerts.
-Lecture performance en avant-première de "Mapuche", nouveau roman de Caryl Férey - Car podium, Place de la Vacquerie

15h30 - Être écrivain critique dans l’Italie d’aujourd’hui - Débat animé par Martine Laval. En présence d’Alessandro Perissinotto, de Francesco de Filippo, de Roberto Ferrucci et de Serge Quadruppani. Théâtre d’Arras, salle des concerts.

16h - “Debout ? Debout !” Spectacle proposé par les Tréteaux d’Artois et la Compagnie À bout de bras. Hôtel de Guînes.
-Situation collective de crise et pratiques d'écriture - Débat avec Catherine Petit, Philippe Lacoche et Maylis de Kérangal, organisé en partenariat avec les éditions de la Licorne. Théâtre d’Arras, 1er étage.
-Le juge et l’écrivain - Rencontre avec Roberto Scarpinato, Isabelle Prévost-Desprez et Gioacchino Criaco. Cour de l'Hôtel de Ville d'Arras.

17h - Mélancolie Motte. La conteuse bruxelloise nous invite à explorer le monde imaginaire. Hôtel de Guînes.
-La dette, phénomène de société - Débat avec Bernard Teper organisé en partenariat avec ATTAC. Théâtre d’Arras, salle des concerts.
-Redonner une dignité à la pensée, une solution au malaise de la culture ? - Rencontre avec Roland Gori et François Richard, en partenariat avec ATTAC. Théâtre d’Arras, salle des concerts.

19h30 - L’Histoire du soldat - Lecture musicale interprétée par Robin Renucci avec la complicité des professeurs du Conservatoire d’Arras. Au Théâtre d’Arras.


Festival "le son du porte-voix" #5


Pour la cinquième année, le Festival du Son du Porte Voix accueillera Docteur Fronkensteen (Rockab), Cocks In Hell (Punk rock), The Groovin’Jailers (Ska) et Inner Terrestrials (ska punk dub) à Arras au Parking Palais St Vaast ce 1er mai dès 13 heures

Et des expos, stands militants, buvette…

C’est dans le cadre du Salon du Livre de Critique Sociale et d’Expression Populaire.

C’est Gratuit et en plein-air !




Billet d'humeur dimanche 29 Avril 2012 (Les plans sociaux qui vont tomber après les élections)


En ce dimanche 29 avril 2012 quoi de neuf en ce monde ?? ? Retardés, démentis ou prêts à être dégainés, Les plans sociaux  vony partout de se multiplier après le 6 mai. Inventaire.

L’après présidentielle risque d’être violent sur le front de l’emploi. Les plans sociaux vont tomber. Jusqu’ici, le gouvernement fait mine de s’activer pour sauver les entreprises en difficulté, freinant des quatre fers pour éviter de nouveaux chômeurs. Du moins jusqu’à l’élection. Après...

L’inquiétude est forte à l’usine Peugeot-Citroën d’Aulnay-sous-Bois depuis la divulgation, en juin dernier, de documents de travail internes du constructeur. Ils émettent l'hypothèse d'une fermeture de l’usine. Plus de 3.300 salariés sont concernés. Les salariés ont obtenu une réunion avec le sinistre de l’Industrie Eric Besson et la direction de PSA. Un premier pas insuffisant pour les syndicats qui craignent que PSA ne cherche à gagner du temps. «Une fois que les élections seront passées, plus personne ne s’en souviendra mais nous, nous aurons en face de nous le plan de fermeture de l’usine», lance Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site d’Aulnay, par ailleurs membre de Lutte Ouvrière.

Dès la mi-février, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, tirait la sonnette d’alarme sur Public Sénat. «Certains chef d’entreprises et DRH me disent que, toutes les semaines, le ministre du Travail leur téléphone pour leur demander leur intention vis-à-vis de l’emploi et leur dire que s’ils avaient l’intention de licencier, qu’ils les reportent à plus tard. Plusieurs me l’ont dit. C’est une réalité», affirmait dans l’émission “Preuves par 3” le leader syndical. Xavier Bertrand avait plus ou moins démenti. Sans dissiper les craintes.

Dans un secteur comme la grande distribution et l’alimentaire, les mois à venir s’annoncent tendus. «On sait qu’au niveau de la COOP d’Alsace, qui est sous enseigne Leclerc, et pour d’autres entrepôts, des plans sociaux existent. Ils sont bien ficelés. Ils pourraient sortir après la présidentielle», affirme à publicsenat.fr Dejan Terglav, secrétaire fédéral FO en charge du secteur. Il continue : «On sait qu’à Carrefour des plans existent aussi, avec des suppressions d’emplois importantes. Là aussi, ils sont pour le moment bloqués».

Pour compléter ce sombre tableau, «l’agro-alimentaire pourrait faire la même chose. Tous les grands groupes sont concernés : Danone, Nestlé, Coca-Cola. Des plans sont prêts. Est-ce qu’ils vont l’appliquer ? A quel degré ? Personne ne sait encore», selon Dejan Terglav. Sur les 640.000 emplois en France du secteur grande distribution et alimentaire, «il pourrait y avoir 20 à 30.000 suppressions d’emplois selon un scenario noir», affirme le délégué FO. «Et encore, je suis modeste».

Tous les secteurs sont touchés. La banque est concernée. Des plans de départs volontaires, comme à la Société générale avec 800 personnes, ont déjà été annoncés. L’assurance aussi. Selon La Tribune, Groupama «ne pourra échapper au plan social». Des «craintes» existent aussi dans des secteurs comme «les services à la personne ou le secteur associatif», relève Laurent Berger, secrétaire national CFDT en charge de l’emploi.




La Fnac, quant à elle, a déjà annoncé un plan social. 310 emplois seront supprimés en France. Selon le magazine Challenges, Xavier Bertrand – là encore – aurait demandé de ne pas aller plus loin d’ici l’élection. «On n’a eu ni démenti, ni confirmation. Ils ne donneront pas d’autres informations. Du moins jusqu’à la présidentielle», croit André Chapuis, délégué CGT à la Fnac.

Le gouvernement freine des quatre fers. Quand l’AFP annonce en novembre dernier 1.000 à 1.200 suppressions d’emplois chez le géant du nucléaire Areva, le PDG Luc Oursel est aussitôt convoqué à Bercy et François Baroin dément tout plan social. Impossible à accepter pour l’Etat actionnaire, à 87%.

A la Sernam, c’est 1.400 personnes qui sont menacées de perdre leur emploi. Seul repreneur possible : Geodis, filiale de l’entreprise publique SNCF. La Sernam appartenait à la SNCF avant d’être privatisée en 2005, par injonction de Bruxelles. Le Plan de Géodis prévoit 826, voire juste 622 sauvegardes d’emplois. Le tribunal de commerce de Nanterre donnera demain sa décision sur cette offre.

Chez Air France, après une première phase de réduction des coûts annoncée par le nouveau PDG Alexandre de Juniac, le plat de résistance, avec des réformes structurelles, est prévu… pour juin. Soit après le second tour. L’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde marche sur des œufs, avec un Etat actionnaire à hauteur de 16%. Le gouvernement aurait là aussi interdit toute annonce de licenciement avant le scrutin. Après, l’incertitude est de mise.

«Chez les salariés, il y a pas mal d’interrogations et de craintes sur ce qui va se passer», raconte une cadre du groupe. «Tout le monde attend ce qui sera annoncé en juin. Forcément, pleins d’hypothèses circulent : plan de départs volontaires, non-remplacement de départs à la retraite, aménagement du temps de travail, plan de licenciement pur et dur...» Béatrice Lestic, secrétaire générale de la CFDT Air France, confirme ce sentiment : «On a des craintes qu’il y ait un plan social après la présidentielle. Est-ce que ce sera une version douce : un plan de départ volontaire ? Ou une version plus brutale ? Tout le projet visant à augmenter la productivité va générer des sureffectifs. C’est le traitement de ce sureffectif qui est en question. La direction nous fait savoir qu’elle fera tout éviter un plan social dur». Une chose est sûre : le gel des embauches et les non-remplacements, déjà décidés depuis quelques mois, ne pourra que continuer. C’est déjà une manière moins brutale de réduire la masse salariale. Il n’y a pas que le plan social pour dégraisser.

C’est tout ? Non. La compagnie maritime SNCM, qui opère notamment des liaisons avec la Corse, menace d’appliquer un plan social de 800 emplois.

Avec des prévisions de croissance faibles, la conjoncture s’annonce toujours tendue pour le pays. Le gouvernement prévoit 0,7% de croissance en 2012. Une prévision supérieure à celles du FMI (0,2%), de l'OCDE (0,3%), de la Commission européenne (0,4%)... «Les CDD qui arrivent à terme et ne sont pas renouvelés. Cela a permis jusqu’ici de limiter ou retarder les plans sociaux. Maintenant, on arrive à l’os», souligne Laurent Berger de la CFDT. Il ajoute : «Quelque soit le candidat élu, la situation de l’emploi sera compliquée. Il n’y aura pas de période de grâce».

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.






samedi 28 avril 2012

Plainte contre des policiers Lillois pour violences et vol de caméra


Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo éloquente de violences policières lors de la manifestation du CSP 59 du 4 avril. Les images étayent la plainte, déposée voici une dizaine de jours au parquet, d'Alexandre contre des policiers lillois.

Le jeune homme de 23 ans a aussi saisi le Défenseur des droits. Il dénonce des violences et le vol de sa caméra lors d'un rassemblement de soutien aux sans-papiers, le 4 avril, devant le tribunal administratif de Lille.

Alexandre filme cette mobilisation pacifique avec un caméscope neuf acheté 1 200 € la veille. Étudiant en cinéma, il vient souvent sur des actions similaires comme « observateur et cameraman indépendant. Je suis sensible aux questions de droit des immigrés ». La police charge et disperse le cortège, « sans sommation ». Alexandre décrit des brutalités des forces de l'ordre. Sa caméra tourne : « C'était des images compromettantes. Quand les policiers s'en rendent compte, leur chef me pointe du doigt et ils me plaquent au sol. Je l'ai entendu dire : "prenez-lui la caméra". Je l'ai serrée contre moi. »



Vidéo des violences

Un manifestant filme la scène avec son téléphone portable. Sur cette vidéo, on voit l'étudiant immobilisé à terre plusieurs minutes par trois à quatre policiers. Il reçoit des coups de pied et de poing. Son sac à accessoires lui est arraché et jeté. Sa caméra disparaît. Puis il est relâché : « Ils ne m'arrêtent pas car je n'ai rien fait ! »

Chancelant, il repart sonné... et reçoit un jet de gaz lacrymogène au visage, à bout portant. Avec cinq sans-papiers légèrement blessés, il est conduit à l'hôpital par les pompiers.

Bilan : des ecchymoses à la tête et au dos, un traumatisme au crâne et aux cervicales. La médecine légale lui délivre un arrêt de travail d'un jour, son médecin traitant quatre. « J'ai des papiers, c'est plus facile de porter plainte. Les cinq autres hospitalisés, dont une femme enceinte, n'en ont pas. Ils ne peuvent pas se défendre, c'est injuste. »



Sur cette capture d'écran de la vidéo, on voit Alexandre, 23 ans, recevoir un jet de gaz lacrymogène au visage, à bout portant.

Carte des groupes et liaisons de la Fédération Anarchiste


Vous pouvez découvrir  sur la carte ci-dessous l'ensemble des groupes et liaisons de la Fédération Anarchiste ainsi que leurs coordonnées.

Afficher Les groupes et liaisons de la Fédération anarchiste sur une carte plus grande



Liberté pour Laura de la CGT Barcelone


Laura Gomez, secrétaire à l’organisation de la fédération locale des syndicats CGT de Barcelone, a été arrêtée par la police catalane le 24 avril 2012 et placée en détention provisoire. Notre camarade est accusée d’avoir participé à l’incendie… d’une boîte en carton ! Cette boîte en carton, remplie de faux billets de banque, avait été déposée le 29 mars par plusieurs militants de la CGT sur un trottoir se situant face à la Bourse de Barcelone. Il s’agissait d’une action organisée dans le cadre de la grève générale qui avait lieu ce jour-là dans toute l’Espagne. Cette action était publique et symbolique. A travers cette réaction disproportionnée, l'intention du gouvernement catalan est d’intimider le mouvement de lutte qui se développe actuellement en Espagne contre la politique d’austérité mise en place suite à la crise financière. La CGT ne se laissera pas faire. Liberté pour Laura !




Billet d'humeur samedi 28 avril 2012 (Mais qui a parlé de contrôles policiers au faciès ????)


En ce samedi 28 avril 2012 quoi de neuf en ce monde ?? La police française pratique à grande échelle des « contrôles au faciès ». Une étude scientifique, conduite dans la plus grande confidentialité, montre que les forces de l’ordre effectuent des contrôles d’identité discriminatoires vis-à-vis des Arabes et des Noirs : pour les premiers, la probabilité d’être contrôlé est globalement 7,8 fois plus élevée que pour les Blancs ; pour les seconds, elle est six fois plus importante. Ces résultats ont été obtenus par l’observation du travail policier à Paris (gare du Nord et Châtelet-les Halles).

Financés par une fondation américaine créée par le milliardaire Georges Soros, l’Open society institute, les enquêteurs ont ainsi secrètement décrypté 525 opérations de police, relevant notamment l’âge, le sexe, la tenue et le profil ethnique des individus contrôlés pour les comparer avec ceux des personnes (37 000 au total) passant à proximité.

L’étude confirme, en lui donnant un caractère scientifique, ce qu’expriment, depuis des années, les « minorités visibles », comme diraient nos politichiens,  en France. Jusqu’à présent, en effet, les enquêtes réalisées s’appuyaient uniquement sur des sondages déclaratifs, sans vérification possible et avec des échantillons réduits. « L’étude a confirmé que les contrôles d’identité effectués par les policiers se fondent principalement sur l’apparence : non pas sur ce que les gens font, mais sur ce qu’ils sont, ou paraissent être », indique le rapport, rédigé par deux chercheurs du CNRS, Fabien Jobard et René Lévy.

Les chercheurs constatent que les tenues portées sont aussi des critères décisifs dans les choix policiers. « Bien que les personnes portant des vêtements aujourd’hui associés à différentes “cultures jeunes” françaises (“hip hop”, “techno”, “punk” ou “gothique”, etc.) ne forment que 10 % de la population disponible, elles constituent jusqu’à 47 % de ceux qui ont effectivement été contrôlés ». 




Comme deux personnes sur trois arborant ce type de tenues (capuches, etc) font partie des minorités visibles, les auteurs retiennent l’hypothèse que les vêtements sont aussi, indirectement, des marqueurs ethniques.

La plupart des quelque 500 contrôles observés se sont déroulés sans incident. Dans la moitié des cas, les contrôles ont toutefois débouché sur une fouille ou une palpation de sécurité. Ce que confirment les personnes contrôlées, interrogées ensuite, discrètement, par les scientifiques

Les auteurs parlent d’« "effets délétères » pour les rapports entre la population et les policiers, citant les nombreuses émeutes intervenues en France. « Les contrôles sont en effet fréquemment au cœur de l’antagonisme entre les policiers et les jeunes, plus particulièrement vivant dans les zones urbaines reléguées. Ces derniers se plaignent depuis longtemps d’être la cible de contrôles d’identité répétés, dépourvus de nécessité et relevant du harcèlement ». Ils soulignent que le cadre juridique « permissif » laisse aux policiers « un large pouvoir discrétionnaire ».

La préfecture de police de Paris à déclarer que le travail policier ne peut pas s’apparenter à un sondage où on chercherait à être représentatif de la population et que leur mission, est de prévenir des délits et des crimes, pas de représenter la société .Bin voyons … on connait la chanson hein !

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.


vendredi 27 avril 2012

Billet d'humeur vendredi 27 avril 2012 (Le chômage atteint son plus haut niveau depuis septembre 1999)


En ce vendredi 27 avril 2012 quoi de neuf en ce monde ?? Il n'y a jamais eu autant de chômeurs en France depuis septembre 1999. En mars, 2.884.500 personnes étaient inscrites à Pôle emploi en n'ayant exercé aucune activité au cours du mois. Soit une hausse de 16.600 demandeurs d'emploi (+0,6%) par rapport à février en France métropolitaine. Sur un an, la hausse ressort à 7,2%. Ces chiffres constituent le dernier indicateur du marché du travail avant le second tour de l'élection présidentielle le 6 mai. Qui nous le savons ne changera rien a l’affaire.

En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d'emploi progresse de 0,7%, soit 30.700 personnes de plus, pour atteindre 4.309.300 (+6,4% sur un an). Avec les départements d'Outre-mer, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B et C s'inscrit à 4.582.000.

Depuis mai 2007, date de l'élection de Zebulon 1er  à la présidence de la République, le chômage de catégorie A en France métropolitaine marque une hausse de 34,9%, soit 746.900 personnes supplémentaires. Pour les catégories A, B, C, ce nombre est en hausse de 1.077.800 sur la même période (+33,4%).




En mars, toutes les tranches d'âge de la population ont été touchées par la dégradation de l'emploi. Au sein de la catégorie A, le nombre de demandeurs d'emploi de moins de 25 ans est en hausse de 0,9% (+5,2% sur un an). Le nombre de demandeurs d'emploi âgés de 25 à 49 ans augmente de 0,3% (+5,1% sur un an) tandis que celui des personnes âgées de 50 ans et plus s'accroît de 1,1% (+15,6% sur un an).

Pour le cumul des catégories A, B, C, les trois tranches d'âges ont également vu leur nombre progresser. De 1,2% pour les moins de 25 ans (+4,3% sur un an), de 0,5% pour les 25-49 (+4,5% sur un an) et de 1,1% pour les 50 ans et plus (+14,6% sur un an). Le nombre de chômeurs de longue durée progresse pour sa part de 0,6% pour les catégories A, B et C, la hausse sur un an ressortant à 7,0%.

En voyant ces chiffres nous ne nous faisons pas d’illusion et nous n’espérons plus  rien des gouvernants anciens ou futurs afin de  réduire ce cancer qu’est le chômage. Nous nous devons de reprendre en main toutes les activités économiques afin de recréer des emplois et pour cela la seule solution est l’autogestion, seule notion économique valable pour que nous vivions enfin dans de  bonnes conditions.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.


Le “Cimetière des vivants” où “l’absurde politique migratoire”


Vous pouvez découvrir ci-dessous la bande annonce du documentaire « Cimetière des Vivants » réalisé par Audrey Hoc (2011).50 mn. Produit par Traits d’Union Ekoizpenak et Médiakrea. Montage: Maiana Bidegain. Musique: Kalakan.

32 000 expulsions en France en 2011 annoncées fièrement par Claude Guéant, Ministre de l’Intérieur.

Que se cachent derrière les chiffres des expulsions 2011?

Découvrez la réalité du centre de rétention d’Hendaye où les contrôles frontières font légion et où l’on expulse de personnes qui rentraient volontairement chez eux…

Ce film a été sélectionné au festival du Cinéma européen de Vannes (30 Mars au 1 er Avril 2012)

Ce film est DVD disponible (15 euros) pour soutenir La Cimade Pays Basque. 
Contact : cimetieredesvivants@gmail.com ou en vente à Elkar à Bayonne(64).


Le CSP59 reçu en Préfecture et discriminé


Vous trouverez ci-dessous un communiqué du CSP 59 suite a leur entrevue à la préfecture

« La prefecture recoit et se moque des sans papiers du csp59

Et pourtant cela avait bien commencé par ces propos du chargé du bureau des affaires politiques et de la sécurité intérieure : « M. le Préfet m’a chargé de vous écouter puis de lui transmettre intégralement vos demandes ».

Le CSP59 a présenté les doléances suivantes :

a)     Rencontre mensuelle pour exercer le droit à la défense argumentée des dossiers des sans papiers comme avant 2007;

b)     Prise en compte par la préfecture de l’accord Delarue obtenu avec l’Etat en 2004 par le CSP59 et ses partenaires Ldh, Mrap sous le gouvernement Rafarin.

A notre grande surprise le représentant de la préfecture se contredit pour nous déclarer : « pour nous rien à changer par rapport à 2007, la Codrese nous donne entière satisfaction, elle a énormément de décisions positives énormément, on n’est pas des robots, à partir du moment où toutes les procédures sont épuisées, les décisions d’éloignement s’appliquent, la Codrese nous aide à solder ».

A la question sur le principe de réalité qui fait que l’Etat n’expulse que 30.000 sur 400.000 sans papiers sans compter ceux qui rentrent et que donc pour beaucoup des sans papiers leur situation évolue au regard de la loi, et donc le droit à présenter un nouveau dossier, la réponse est : « les sans papiers doivent comprendre qu’ils ont vocation à retourner chez eux d’eux mêmes, la limitation à 2 présentations à la Codrese participe de cela ».

A l’exemple suivant : un immigré en situation régulière achète une maison, fait venir sa famille par le regroupement familial, entre l’arrivée de la famille et l’établissement du titre de séjour, le père de famille décède, l’épouse reçoit un  refus de régularisation sous le prétexte qu’il n’y a pas communauté de vie entre le défunt mari et l’épouse vivante. Réponse de la préfecture : « C’est les textes ».

En fait il apparaît que :

- ce refus de permettre la défense argumentée des dossiers est un cache-sexe d’une incompétence préfectorale qui ne peut s’appuyer que sur l’abus de pouvoir arbitraire;

- la préfecture elle-même démasque que la Codrese sert à ramener les sans papiers dans la clandestinité car elle ne peut expulsée tous les sans papiers et que c’est là où la visibilité du CSP59 dérange.

Le CSP59 demande au Préfet qui doit recevoir la transmission intégrale de nos doléances légitimes une réponse digne d’un Etat de droit Républicain.

Le CSP59 fait remarquer que cinq ans de politique de chasse aux sans papier, de discours et de lois racistes ont offert sur un plateau au fascisme lepéniste 20% de voix électorale et l’on voit l’abaissement humiliant auquel le candidat – président est prêt pour garder le pouvoir.

Le CSP59 rappelle que le danger qu’est le fascisme n’est pas seulement pour les sans papiers, l’immigration, mais pour toute la société, tout le pays, tout le peuple.

C’est pourquoi le CSP59 fait observer que son action sociale, citoyenne, militante de visibilité des sans papiers qui refusent de se cacher et celle des autres acteurs associatifs, syndicaux ont certainement quelque chose à voir avec les scores en dessous d’ailleurs du FN sur l’agglomération Lilloise »



« Moins pire » le Hollande ?


Certain-e-s ont cru en Mélenchon, d’autres en Joly, d’autres en Poutou… qui appellent maintenant à voter sans ambiguïté « contre Sarkozy » et donc pour Hollande, remplissant ainsi le vieux rôle de la « gauche » électorale quelle qu’elle soit, celle consistant à rabattre la révolte populaire qui gronde dans les urnes du système capitaliste, tout en grignotant quelles places confortables aux frais du contribuable.

Alors, Hollande moins pire que Sarkozy ?

Comme Sarkozy, Hollande met « la priorité sur le soutien à la croissance » (qui est celle du capital, soit celle de la plus-value extorquée au monde du travail) et sa conception de l’Europe est celle d’un instrument de cette « croissance ». Comme Sarkozy, Hollande est pour la « rigueur budgétaire », synonyme d’austérité, suivant en cela les gouvernements « socialistes » qui ont installé des pays comme la Grèce dans la spirale de la destruction sociale. Comme Sarkozy, Hollande ne reviendra pas sur les réformes de son concurrent (retraites, suppression de la taxe professionnelle…). Comme Sarkozy, Hollande est pour le « dialogue social », soit les accords honteux passés entre les bureaucraties syndicales et le patronat, ainsi que le salue Laurence Parisot : « L’approche de François Hollande sur le paritarisme, sur la place et l’autonomie du dialogue social est une approche que nous trouvons tout à fait intéressante ». Comme Sarkozy, Hollande est pour le maintien des centres de rétention, pour l’expulsion d’étrangers « au cas par cas » et sur « critères » « économiques » et « d’intégration ». Draguant d’ailleurs l’un et l’autre l’électorat du Front National, offrant ainsi le triste spectacle d’un plateau offert aux idées fascisantes, en disant « comprendre » ce vote. Hollande déclare  »Quand un territoire ne se sent plus défendu, alors oui, il peut y avoir une désespérance »… Comme Sarkozy, Hollande affirme que « l’industrie nucléaire doit continuer à produire » et faisant les louanges du nucléaire « nouvelle génération », notamment de l’EPR de Flamanville. Comme Sarkozy, il est pour la LGV, pour le projet de deuxième aéroport à Nantes… Comme Sarkozy, Hollande est le chantre de l’Etat et du capitalisme, ce système d’exploitation de populations, réduites à un pseudo-choix, dépossédées de leur capacité décisionnelle. Comme l’UMP, des mairies PS expulsent des squats, refusent leur soutien à des étrangers menacés d’expulsion.

Alors, moins pire le Hollande ? La gauche sociale-démocrate a toujours joué son rôle d’illusionniste pour mieux étouffer les révoltes populaires. Le pire serait de faire confiance à l’un de ces deux aspirants à la mégalomanie représentativiste, de lui donner carte blanche pour continuer le sale boulot de destruction des droits sociaux, sur fond d’un prétendu consentement national conféré par des isoloirs et des urnes !

Comme à chaque élection, des gens voteront ? Nous, on continuera à se battre !



SourcePavillon Noir, FA 86

jeudi 26 avril 2012

Un policier de Seine-Saint-Denis mit en examen par le parquet de Bobigny pour homicide volontaire


Hier soir, un policier de Seine-Saint-Denis a été mis en examen par  le parquet de Bobigny pour homicide volontaire  après avoir tué par arme à feu un homme de 28 ans lors d'une intervention samedi à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Sa version de la légitime défense a été mise à mal par l’autopsie et un témoignage, révélés par le parquet, selon lesquels la victime a été tuée d’une balle dans le dos.

Le policier a affirmé aux enquêteurs s'être retrouvé face au fuyard, qui «l’aurait alors visé en tendant son bras armé vers lui» et il a tiré à quatre reprises contre le jeune homme, décédé peu après. Mais selon l’autopsie, la victime a été mortellement touchée par une balle entrée à l’horizontale dans son dos. En outre un témoin en voiture a relaté «avoir assisté à une scène de course poursuite (...) au cours de laquelle un homme faisait feu en direction d’un fuyard», rapporte le parquet. Bref il a été tiré comme un lapin.

Vous pourrez lire ci-dessous les réactions de nos politiques, mais qui à donc parler de drague envers le FHaine ou d’une dérive extrême droitière des discourts  ??? 

Déjà, Zebulon 1er  a plaidé ce jeudi pour la «présomption de légitime défense» pour les policiers, après la mise en examen polémique de l'un d'entre eux. «J’ai simplement à dire ma confiance, mon soutien et la compréhension des collègues de ce policier aujourd’hui mis en examen», a-t-il déclaré lors d’une réunion publique au Raincy, avant de demander une «évolution» juridique dans un sens «plus protecteur» et une «présomption de légitime défense» pour gendarmes et policiers.

Suivi de L’obersturmführer Claude Guéant qui a lui aussi soutenu jeudi la version de la légitime défense défendue par le policier qui a tué un délinquant multirécidiviste lors d’une interpellation. «Nous ne pouvons pas accepter qu’un policier soit d’abord blessé avant d'être en mesure juridiquement de riposter», a-t-il déclaré à son arrivée à Luxembourg pour une réunion avec ses homologues de l’UE. «La justice fera la lumière sur ce qui s’est passé», a-t-il ajouté. «Le fonctionnaire en cause a été mis en examen pour homicide volontaire. J’espère que le parquet fera appel de cette qualification et l’administration apportera tout son soutien juridique au policier mis en examen», a-t-il précisé.

«Ce qui s’est passé le 21 avril à Noisy-le-Sec illustre malheureusement l’extrême difficulté du métier de policier», a-t-il souligné. «Ce soir là, une patrouille a été en situation d’interpeller un malfaiteur recherché pour vol à main armée déjà condamné à onze reprises», a-t-il raconté. «Ce malfaiteur à pointé son arme sur un policier qui a riposté. L’arme était approvisionnée de six cartouches, on l’a su après, et la question est de savoir si les conditions de la légitime défense étaient réunies», a-t-il indiqué.


Biensur La présidente du FHaine, Marine Le Pen, a elle aussi exprimé sa solidarité à l'égard des policiers protestant contre la mise en examen pour homicide volontaire d’un de leurs collègues qui a tué un multirécidiviste en fuite en Seine-Saint-Denis. «Marine Le Pen et le Front National sont solidaires des policiers qui manifestent contre les mesures qui frappent leur collègue de Seine-Saint-Denis», écrit l’un des vice-président du FN, Wallerand de Saint-Just. «Clairement, les magistrats dévoyés du tribunal de Bobigny ont appliqué l’adage de toujours du Syndicat de la magistrature», classé à gauche»: «soyez pour le criminel, contre la victime et contre le policier», ajoute le FN. Le Front national soutient une «présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre concernant l’exercice de leurs fonctions sur le modèle de la gendarmerie nationale».

Quand à François Hollande (PS), interrogé jeudi sur la colère de policiers après la mise en examen d’un des leurs pour homicide volontaire, a préconisé pour sa part qu’ils bénéficient dans ces circonstances d’une «protection administrative» et ne perdent pas leur salaire.«Je sais qu’ils font un travail très difficile, notamment dans un certain nombre de quartiers dans nos villes, notamment en Seine-Saint-Denis, travail qui peut les conduire à se mettre eux-mêmes en danger lorsqu’ils poursuivent des malfaiteurs qui sont prêts à tout», a-t-il dit sur France Info.

«Je veux leur dire ma compréhension par rapport à leur colère, de voir leurs moyens réduits», a insisté le député de Corrèze «En même temps, il y a l’indépendance de la justice, elle est là, personne ne peut la mettre en cause et encore moins celui qui se présente au suffrage des Français pour être leur prochain président de la République», a-t-il observé. Après une mise en examen, c’est «une présomption d’innocence qui demeure», a dit François Hollande. «Ce que demandent ces policiers, qui doivent être entendus, c’est une protection administrative. C’est-à-dire que lorsqu’il y a une mise en examen, le fonctionnaire concerné ne doit pas perdre son salaire, son traitement, et doit être défendu par l’administration».

Bon au vu de ces diarrhées verbales on a intérêt a se trouver des bavoirs XXL, car le temps des bavures est au beau fixe.


De Tchernobyl à Fessenheim


L'Ukraine commémore ce jeudi le drame de Tchernobyl, marqué par le lancement officiel de l'assemblage du nouveau sarcophage du réacteur n°4, dont l'explosion il y a 26 ans a provoqué la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire. La cérémonie doit débuter vers 09H00 GMT après un dépôt de gerbes à la mémoire des milliers victimes de l'explosion en 1986 à la centrale située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev. "La douleur de Tchernobyl se fait toujours sentir, c'est pourquoi nous nous soucions constamment de la sécurité du quatrième réacteur, détruit par l'explosion", a indiqué le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, dans un communiqué.

Le nouveau sarcophage est destiné à réduire la menace de radioactivité sur le site. Les restes du réacteur accidenté ont été recouverts en 1986 d'une chape de béton, mais cette installation, construite dans l'urgence, est fissurée et ne peut pas être considérée comme sûre. L'explosion à la centrale située près des frontières russe et bélarusse, avait contaminé une bonne partie de l'Europe, mais surtout l'Ukraine, la Russie et le Bélarus, alors républiques de l'URSS. Des milliers de "liquidateurs" avaient été dépêchés sans protection sur les lieux de l'accident pour éteindre l'incendie et enfouir le réacteur touché.

Une manifestation d'anciens "liquidateurs" qui avaient participé au nettoyage autour de la centrale est prévue jeudi au centre de Kiev. Ils exigent une meilleure indemnisation et certains d'entre eux avaient effectué l'an passé une grève de la faim pour réclamer une hausse de leur pension. Par ailleurs, quelque 130 actions sont prévues de jeudi à dimanche en France à l'occasion du 26e anniversaire de cette catastrophe, ainsi qu'une quarantaine d'autres en Allemagne ou dans d'autres pays, selon le réseau Sortir du nucléaire.

A Tchernobyl, le sarcophage sera assemblé sur un terrain contigu au réacteur, puis glissé au-dessus de la vielle chape. Les travaux seront effectués par le consortium Novarka, formé par les sociétés françaises Bouygues et Vinci, qui ont remporté l'appel d'offres pour la construction de cette nouvelle structure étanche.

Le coût total de l'opération est estimé à 1,5 milliard d'euros. La communauté internationale avait débloqué 550 millions d'euros lors d'une conférence internationale à Kiev en avril 2011, à l'occasion du 25e anniversaire de la catastrophe, célébré un mois et demi après les accidents à la centrale japonaise de Fukushima. Le reste a été ajouté par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd)."Face à ce drame, l'Ukraine a été sensible au soutien amical de la majorité des pays du monde", a ajouté Viktor Ianoukovitch.

Entre six et sept millions de personnes vivent encore dans les 150.000 km2 de territoires contaminés au césium en Ukraine, au Bélarusse et en Russie. Victimes de l’irradiation lors de l’accident ou même victimes de la contamination par l’ingestion d’aliments cultivés en territoire contaminé, 2,4 millions d’Ukrainiens, parmi lesquels 428 000 enfants, souffrent de problèmes de santé liés à la catastrophe, selon les chiffres du ministère ukrainien de la Santé.

Et pendant ce temps la en France, hier, un incendie s'est déclaré dans une partie dites "non nucléaire" du réacteur n°2 de la centrale de Fessenheim.  Mercredi à 8H30, "alors que l'unité de production n°2 était en fonctionnement normal, un départ de feu sur un matériel de refroidissement de l'alternateur en salle des machines (partie non nucléaire de l'installation) a été détecté et rapidement éteint", écrit l'électricien. "Ce départ de feu rapidement maîtrisé n'a pas fait de blessé et n'a eu aucune conséquence sur la sûreté, ni sur l'environnement, ni sur la production qui est restée à 100%. Dans le cadre du retour d'expérience? le site mènera une analyse précise des causes de ce dysfonctionnement", ajoute-t-il. No comment…

Le second réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim a été remis en route le 6 mars, à l'issue de sa troisième visite décennale. Il avait été mis à l'arrêt en avril 2011 pour des contrôles et des travaux de maintenance, d'un coût total de 200 millions d'euros. Fessenheim, mise en service en 1977, est la doyenne des centrales nucléaires françaises en activité. Les militants écologistes et libertaires demandent sa fermeture, mettant en avant sa "vétusté" et son exposition aux risques sismiques et d'inondation. 


Le Monde Libertaire n°1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012

« Quand un pauvre entre dans l'isoloir, il me fait penser à un crocodile qui entre dans une maroquinerie. »-Coluche

Actualité

Le blues du mouvement social, par J.-P. Levaray, page 3
Exploité, non payé, arrêté, par Tsinapah, page 4
Prud’hommes dans le viseur, par JMarc, page 4
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 5
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 6
La police contre la liberté d’expression, par FA 86, page 7
Victoire pour les salariés de Louvre Hôtel, par CNT, page 8
Psychiatrie, torture et enfermement, par P. Schindler, page 9

Expression

Journée avec la majorité silencieuse, par M. Rajsfus, page 10

International

Chili: le soulèvement d’Aysén, par D. Pinos, page 12
Mexique: Cherán en résistance, par G. Goutte, page 14
Corée: sauvons Jeju, par R. Burget, page 16

Histoire

Stalinisme et mémoire, par Silfax, page 17

Culture

Artémisia Gentileschi, une peintre libre, Y. Guignat, page 18
Chroniques de la désobéissance, G. Goutte, page 20

Mouvement

On ne t’oubliera pas, Patrick, par FA Evry-Corbeil, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n°1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012

« À l’image de la baisse tendancielle du taux de profit, l’élection présidentielle est une obscure bêtise qui, de génération en génération, paralyse le mouvement social, nombre d’entre nous – travailleurs et travailleuses – étant encore persuadés que des urnes naîtra l’émancipation tant rêvée. Et encore… Qui, aujourd’hui, rêve toujours d’émancipation ?

Nous ne sommes probablement qu’une petite poignée, bien présente, certes, mais tout de même très réduite. Et le problème semble bien être là. Si nous espérions tous et toutes une autre société, plus juste et plus libre, les élections ne seraient probablement pas un obstacle à l’avènement d’une situation révolutionnaire. C’est un fait, et l’Histoire nous a montré que, ici et là, de par le monde, des peuples sont parvenus à briser leurs chaînes dans des régimes parlementaires.

Mais ces peuples étaient conscients. Conscients de leur appartenance à une même classe d’exploités. Conscients de leur puissance dans l’unité. Conscients de leur capacité à réorganiser la société et à jeter les jalons d’un monde nouveau, débarrassé de ces abjectes notions d’exploitation et d’oppression.

Alors, aujourd’hui en 2012, dans cette France en période de transe électorale (comme dans le reste de la planète), notre rôle –du moins celui que nous nous donnons – est bien celui de faire émerger dans la société une conscience révolutionnaire, une volonté de changement social, le désir de tout foutre en l’air et de repartir de zéro. Syndicats, organisations spécifiques, collectifs, associations : les outils sont là et il ne reste plus qu’à nous les approprier pour nous organiser et en finir une bonne fois pour toutes avec le capitalisme et l’État. Et bâtir sur leurs ruines fumantes l’anarchie, la libre fédération des travailleurs et travailleuses »

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