mardi 6 septembre 2011

Billet d’humeur du mardi 6 septembre 2011 (Nos dirigeants malades et informations boursières)

En ce mardi 6 septembre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? La justice, les politiques, le pouvoir et la santé ont-ils un lien commun ???? On ne viendra pas juger tels  ou tels  affaires  ou estimer de la validité de certificats médicaux.  Mais une chose est sur c’est que dès que les puissants de ce monde  ont  a faire avec la justice et bin crac ils sont malades... C’est fou cela… Comme le prouve Dame Bettencourt qui perd la boule, les ex-présidents  Moubarak et Ben Ali,  qui encore hier, étaient  les chefs tous puissants d’une dictature et du jour au lendemain ne savent plus se déplacer qu’en brancard, et voila maintenant qu’au moment de son procès l’ex président  Jacques Chirac nous fait le remake de Lady Gaga version Papy Gaga…  Étrange... Étrange, vous ne trouvez pas ?????



Autre sujet qui perturbe notre pays, c’est la chute des places boursières qui même si on n’a pas un sous a y faire spéculer,  gèrent  nos vies comme des pions, par le biais de plan sociaux chers à notre monde ultra capitaliste. Afin de mieux comprendre ce qui nous arrive ou va nous arrivez. Un peu de connaissance de ce milieu ultra fermé  nous semble important

La Bourse des valeurs est le lieu où s’opèrent les négociations, les transactions les spéculations qui déterminent les cours des changes des marchandises, des assurances, du fret, des transports, des effets publics ou privés. La Bourse des valeurs est placée sous le contrôle des Agents de Change, réunis en Compagnie. La Compagnie des Agents de Change désigne un Syndic qui la représente et est responsable de la bonne tenue de la Bourse. Seuls, les Agents de change ont le droit de négocier les achats et ventes sur le marché officiel ou parquet. Pendant la durée de la Bourse, chaque jour, sauf les jours fériés, les Agents de change se tiennent au Parquet, d’où ils dominent la Bourse. Le cercle absolument fermé qu’ils forment ainsi entre eux s’appelle la corbeille. C’est le marché officiel. Dans d’autres locaux de la Bourse, se tient le marché libre, où opèrent les coulissiers, banquiers, remisiers, intermédiaires et changeurs. Les valeurs qui se négocient à la Bourse sont ou non inscrites à la Cote Officielle ou Bulletin des Cours, dans des conditions variables, selon qu’il s’agit de valeurs nationales ou étrangères. L’inscription à la Cote est très importante. Seules, ou à peu près, les valeurs classées, solides y figurent. Une valeur non inscrite est généralement considérée comme un titre peu sérieux, peu solide, sur lequel il est bon de réfléchir avant de l’acheter (ce qui, bien entendu, ne signifie pas que les valeurs cotées soient sérieuses, solides ou de tout repos).



Les opérations qui s’effectuent en Bourse sont de deux sortes : le terme et le comptant. Les opérations à terme constituent le marché fermé. Celles qui se font à primes sont traitées au marché à primes.

 Opérations à terme ou au comptant. - C’est-à-dire que ces opérations ont lieu avec ou sans stipulation de délai, suivant qu’il s’agit de terme ou de comptant, tant pour le payement que pour la remise des titres.

 Opérations à terme. - Dans les opérations à terme, l’une des parties conserve le droit de se dégager du marché conclu, en payant un prix convenu, appelé prime. Dans les marchés fermés, la perte peut être sans limite. L’acheteur évite cette perte possible en renonçant à l’opération engagée. Sous réserve de versement d’un dédit appelé « prime ». - Ce droit n’appartient qu’à l’acheteur seul. - Le vendeur ne peut limiter sa perte, à moins de se faire lui-même acheteur de « primes » d’une valeur égale. Une prime est d’autant plus élevée que la date de réalisation du contrat est moins rapprochée.

 Les opérations à terme ne sont réalisées qu’à une date ultérieure fixée par les parties et à l’avance. La réalisation prend le nom de liquidation.

Aux dates fixées pour les échéances, vendeurs et acheteurs doivent remplir leurs obligations réciproques ou convenir d’accord d’un nouveau délai de réalisation. Ce nouveau délai, qui fait l’objet d’une convention qui proroge l’ancienne prend le nom de report. Il prend le nom de déport si l’opération est payée par le vendeur. Si, au contraire, c’est l’acheteur qui sollicite le délai, il conserve le nom de report.

 Report et déport donnent lieu à des opérations assez compliquées. Le report se produit lorsque les acheteurs ne pouvant payer les titres achetés sont plus nombreux que les vendeurs ne pouvant livrer les titres vendus. Le second cas, le déport, est l’inverse du précédent. De cette façon, acheteurs et vendeurs se font ce qu’on appelle « la contrepartie » pour le plus grand nombre de transactions engagées. Il ne reste alors qu’un solde à la charge du vendeur ou de l’acheteur pour la réalisation duquel les intermédiaires s’adressent à des tiers qui s’occupent de ce genre de placement particulier. Cette opération constitue une espèce de prêt sur titres.





Les autres opérations de Bourse sont le cours (titres et monnaies), la vente à découvert, la spéculation, l’arbitrage, l’agio, l’agiotage, le change, le pair, vente et achat des devises.

 Cours. - La constatation officielle du cours s’opère au moyen de l’établissement d’un Bulletin officiel de la Bourse, qui prend le nota de cote, quand il s’agit de fonds publics (ou de prix courant lorsqu’il s’agit de marchandises : Bourses de Commerce).

 Les cours varient selon que les opérations sont faites au comptant ou à terme.

 Le premier cours n’est rendu public qu’après la fermeture de la Bourse. En fait, il est toujours connu pour permettre la spéculation. Le dernier cours, qui est plutôt conventionnel, est déterminé par la Chambre des Agents de change.

 On obtient le cours moyen - qui sert pour les opérations qui se feront jusqu’au premier cours du lendemain - en totalisant le premier et le dernier cours et en divisant la somme par deux.

 Il y a aussi le cours de compensation qui est fictif. Il sert de base de règlement entre acheteurs et vendeurs qui continuent leur opération d’une liquidation sur l’autre en se faisant reporter. Il clôt le compte de Liquidation écoulé et fixe le point de départ de la nouvelle liquidation.

 Vente à découvert. - Vente de valeurs qu’on ne possède pas au moment de la vente et qu’on espère acquérir pour la date de livraison. Souvent ces opérations, non réalisées, donnent lieu à contestations et procès.

 Spéculation et arbitrage. - La spéculation est une opération qui a pour but de faire monter ou baisser exagérément le cours des valeurs ou des marchandises pour s’en débarrasser ou les acquérir avec profit.

 L’arbitrage est une opération par laquelle un banquier ou un commerçant cherche à utiliser les écarts de prix sur une même marchandise ou une même valeur sur des marchés différents. L’arbitrage peut également s’appliquer aux effets de commerce, aux monnaies et métaux précieux, aux diamants, etc...

 Supposons que le papier, par exemple, soit bon marché à Paris et qu’il ne soit que bon marché relatif à Berlin ou à Amsterdam : le banquier pourra acheter des effets de commerce sur Berlin ou Amsterdam et il achète sur ces places du papier qu’il revendra à Paris, il fera baisser le papier sur l’une des deux places. Les arbitrages prennent encore la forme d’opérations à terme sur marchandises. Pour les céréales, café, coton, etc., le commerce y recourt chaque jour.


 Agio. Agiotage. - L’agio est la différence qui existe entre la valeur nominale et la valeur réelle des monnaies. C’est aussi le bénéfice qui résulte de l’échange des valeurs. On donne le nom d’agio à la spéculation sur les effets publics.

L’agiotage. - Contrairement à la spéculation, qui est considérée comme une opération régulière, l’agiotage est un pari où les joueurs trichent s’ils le peuvent. On traite généralement à terme avec l’espoir de ne pas prendre livraison des valeurs ou marchandises achetées ou avec l’intention de ne pas vendre ce qu’on a rendu et qu’on ne possède souvent pas.

 Change. - Le change dépend au mouvement des affaires entre les principales places de commerce, c’est-à-dire de l’offre et de la demande du papier. Les variations des cours du change donnent naissance à l’arbitrage.

 Pour se rendre compte de la valeur du change public chaque jour, il faut connaître le pair, qui indique la valeur des étalons monétaires de chaque pays, par rapport à la valeur de l’étalon du pays où on se trouve.

 Il y a deux sortes de change : le change manuel ou local, qui se fait de la main à la main, sur une même place, à la même heure, et le change tiré, qui s’opère par lettre de change.

 En dehors des Agents de change qui opèrent au marché officiel, fermé, il y a les coulissiers, changeurs, qui effectuent des opérations sur le marché libre. Ils emploient eux-mêmes des courtiers et remisiers qui servent d’intermédiaires entre eux et les clients.

De même que la Bourse des valeurs permet toutes sortes de transactions plus ou moins licites, la Bourse de Commerce permet des opérations de spéculation qui ont souvent de redoutables conséquences économiques.

 Ce sont ces organismes qui, pour l’achat à terme, permettent aux spéculateurs de stocker et de réaliser sur le dos du public des bénéfices scandaleux. Tantôt, ils provoquent la raréfaction, tantôt ils jettent sur le marché des quantités énormes de marchandise, ce qui provoque des crises de prix dont le consommateur fait tous les frais.

 A plusieurs reprises, notamment à Paris, le gouvernement ordonna la fermeture de la Bourse de Commerce, véritable officine d’agiotage au lieu d’être un régulateur des cours sur des bases raisonnables correspondant aux disponibilités et aux besoins en marchandises.



La Bourse des valeurs et la Bourse de Commerce sont à la vérité entre les mains des banquiers. Ce sont eux qui dirigent ici et là, ouvertement ou non, les opérations non pas dans l’intérêt public, mais dans leur intérêt propre, ce qui est tout différent, comme chacun sait.


Si les Coopératives de production et de consommation étaient plus nombreuses et pouvaient jouer leur rôle, les Bourses de Commerce auraient vécu. Banques et Bourses sont les piliers du régime actuel. C’est là que réside la véritable puissance. Pour les atteindre, les faire disparaître, il faut s’en prendre au régime lui-même.

Ce ne sera fait qu’après la prise des moyens de production et d’échange par les travailleurs.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!