jeudi 26 avril 2012

Le Monde Libertaire n°1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012

« Quand un pauvre entre dans l'isoloir, il me fait penser à un crocodile qui entre dans une maroquinerie. »-Coluche

Actualité

Le blues du mouvement social, par J.-P. Levaray, page 3
Exploité, non payé, arrêté, par Tsinapah, page 4
Prud’hommes dans le viseur, par JMarc, page 4
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 5
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 6
La police contre la liberté d’expression, par FA 86, page 7
Victoire pour les salariés de Louvre Hôtel, par CNT, page 8
Psychiatrie, torture et enfermement, par P. Schindler, page 9

Expression

Journée avec la majorité silencieuse, par M. Rajsfus, page 10

International

Chili: le soulèvement d’Aysén, par D. Pinos, page 12
Mexique: Cherán en résistance, par G. Goutte, page 14
Corée: sauvons Jeju, par R. Burget, page 16

Histoire

Stalinisme et mémoire, par Silfax, page 17

Culture

Artémisia Gentileschi, une peintre libre, Y. Guignat, page 18
Chroniques de la désobéissance, G. Goutte, page 20

Mouvement

On ne t’oubliera pas, Patrick, par FA Evry-Corbeil, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n°1670 du 26 Avril au 2 Mai 2012

« À l’image de la baisse tendancielle du taux de profit, l’élection présidentielle est une obscure bêtise qui, de génération en génération, paralyse le mouvement social, nombre d’entre nous – travailleurs et travailleuses – étant encore persuadés que des urnes naîtra l’émancipation tant rêvée. Et encore… Qui, aujourd’hui, rêve toujours d’émancipation ?

Nous ne sommes probablement qu’une petite poignée, bien présente, certes, mais tout de même très réduite. Et le problème semble bien être là. Si nous espérions tous et toutes une autre société, plus juste et plus libre, les élections ne seraient probablement pas un obstacle à l’avènement d’une situation révolutionnaire. C’est un fait, et l’Histoire nous a montré que, ici et là, de par le monde, des peuples sont parvenus à briser leurs chaînes dans des régimes parlementaires.

Mais ces peuples étaient conscients. Conscients de leur appartenance à une même classe d’exploités. Conscients de leur puissance dans l’unité. Conscients de leur capacité à réorganiser la société et à jeter les jalons d’un monde nouveau, débarrassé de ces abjectes notions d’exploitation et d’oppression.

Alors, aujourd’hui en 2012, dans cette France en période de transe électorale (comme dans le reste de la planète), notre rôle –du moins celui que nous nous donnons – est bien celui de faire émerger dans la société une conscience révolutionnaire, une volonté de changement social, le désir de tout foutre en l’air et de repartir de zéro. Syndicats, organisations spécifiques, collectifs, associations : les outils sont là et il ne reste plus qu’à nous les approprier pour nous organiser et en finir une bonne fois pour toutes avec le capitalisme et l’État. Et bâtir sur leurs ruines fumantes l’anarchie, la libre fédération des travailleurs et travailleuses »

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