vendredi 6 avril 2012

Peuple, écarte la mer pestilentielle en deux et marche pour ton émancipation !


A l’approche des élections pestilentielles, que dire de plus à nos électeurs à l’instinct grégaire que ce que disent déjà les candidat-e-s. Tout est dit et il ne suffit que de faire aller sa cervelle pour comprendre que quel que soit le candidat ou la candidate, de Gauche ou de Droite ainsi que des extrêmes, qu’ils nous prennent tous pour des cons et veulent tout simplement défendre leur assiette en employant la rhétorique des grands romantiques. Pour preuve ils utilisent les mêmes mots, à croire qu’ils défendent un plat familiale ; d’un côté la « vague » rouge et de l’autre la « vague bleu marine ». Il n’y a plus qu’à espérer qu’elles se percutent l’une contre l’autre, qu’elles se foutent sur la gueule ou qu’elles s’embrassent autour d’une rose socialiste caviar, mais qu’elles nous foutent la paix. Tou-t-e-s les candidat-e-s délétères à notre bien-être sont tous là à genoux comme des mendiants en train de quémander nos voies et notre soutien, et pourtant ils continuent d’être plus imposants que le peuple lui-même. Ils prétendent être pour la cause populaire (qui devrait être tout à fait naturelle car démocratie oblige), pour une France unie et forte de par sa force de travail et de labeur.

Mais n’as-tu pas encore compris, toi le peuple, producteur de toutes les richesses, la force de travail qui grossit l’épaisseur de l’argile qu’il y a aux pieds du pays et de tous les pays du monde, l’acteur principale de l’économie ; qu’il n’y a que toi qui est capable de défendre ta cause et mettre en œuvre ton émancipation. Car comment une personnalité politique peut comprendre et compatir à ta situation si elle n’est pas naît dans ton berceau ? Comment peut-elle avoir connaissance et expérience de tes maux si elle-même ne verse pas la sueur de son front ? Ceux qui prétendent te représenter, te gouverner selon tes lois et se battre avec acharnement pour ton bonheur sont naît dans les roses et dans les choux d’un jardin ensoleillé et caressé par un vent doux et apaisant ; alors que toi tu es le fruit de ceux qui peuplent la terre et les racines, formaté et identique à toutes les Fourmies de la fourmilière. Tu as au-dessus de toi ce que tu as enfanté et ce qui te ligote. Aussi glorieuse et grande est ta force qu’il est triste de voir que tu joues le rôle principal dans l’entretiens de tes maîtres.

Arrache et ronge les racines qui te lient les jambes et te façonne l’esprit, te pompe l’intelligence. Engloutit sous la terre ceux qui vivent de ton labeur et met un terme à leur hégémonie et à ton asservissement ; et tu pourras enfin profiter des biens faits des rayons du soleil et de ta production. Tu construiras une société nouvelle du plus haut degré de l’ordre et du plus haut degré de l’évolution de l’Homme, où il n’y aura plus de dominants et de dominés mais où l’Humanité travaillera à son rythme et ses capacités pour son propre bonheur.

Où sont donc les Canuts ?, les Communards ?, le peuple qui se révolte en barricade et qui bat du pavé sur les forces de coercition envoyées par leur représentant national, leurs députés, leurs sénateurs et leurs préfets ? Electeur ! Devient abstentionniste car les chiens que tu crois promener ne sont en vérité que tes maîtres. Brise la laisse et mort-leur les talons !!

Ni Dieu Ni Maître, Ni laisse, Ni carotte
Ni croquette mais mieux d’être !! 
Vive l’Anarchie

Groupe d’Arras et Béthune de la Fédération Anarchiste