En ce vendredi 25 novembre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? L'UMP a dévoilé mardi le volet économique et social de son programme pour 2012, destiné à alimenter le projet du futur candidat Zebulon 1er. Après un an de conventions thématiques, le parti majoritaire met la dernière main à son projet avant de le soumettre au vote des militants UMP et de le faire ratifier le 22 janvier par ses instances.
A cinq mois du scrutin, "nous donnons ici le coup d'envoi de notre campagne présidentielle", a lancé le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé. Pour ce "rendez-vous du courage(ne rigolons pas maintenant de ce courage inhumain attendons un peu) " auquel participaient quelques centaines de militants, l'UMP a proposé de "sortir des 35 heures" en confiant aux partenaires sociaux le soin de négocier, dès 2012, la durée du travail branche par branche. Sans toutefois remettre en cause la durée légale du travail, comme le réclamaient certains. "Nous ne voulons pas agir avec la brutalité des socialistes" lors de la mise en place des 35 heures, a argué Bruno Le Maire, en charge de l'élaboration du projet.
Face aux critiques émises jusqu'au sein de l'UMP, l'idée d'une TVA sociale, chère aux libéraux et à M. Copé, a elle été remisée, après arbitrage du chef de l'Etat. Si l'optique reste la même -ne pas faire peser le coût de la protection sociale sur le seul travail- place désormais à la "fiscalité anti-délocalisation". Ses contours sont encore flous mais elle pourrait se traduire par une hausse de la TVA à taux réduit et de la CSG contre une baisse des charges.
L'UMP envisage d'abord "un transfert sur cinq ans des 30 milliards de cotisations de la branche famille". M. Copé dit avoir "évolué" et préfère désormais ce "bouquet fiscal". Mais cela cache bien mal le retour de l'injuste TVA sociale de 3-4 points de TVA en plus. Le projet UMP est une déclaration de guerre sociale contre les travailleurs et le peuple.
"Nous voulons faire de la réindustrialisation de la France la clef de la croissance de demain. Il faut faire du +made in France+ le point à atteindre comme il y a un +made in Germany+", a fait valoir M. Copé.L'UMP veut donc développer, comme outre-Rhin, les entreprises de taille intermédiaire en faisant du prochain quinquennat "le quinquennat des PME conquérantes" (suppression des seuils sociaux...) et promouvoir quatre "filières d'excellence" (agroalimentaire, filière verte, médical et numérique).
Le "parti des droits et des devoirs" veut par ailleurs passer "d'une logique d'assistance à une logique de responsabilité" (tout revenu d'assistance avec aides ne peut excéder 75% du revenu du travail, dégressivité des allocations chômage) et engager "une lutte déterminée contre la fraude", avec notamment la création d'un "FBI" de la lutte contre les fraudes fiscales et sociales. "Nous demandons des efforts, pas des sacrifices", a insisté Nathalie Kosciusko-Morizet. "Nous acceptons le risque de l'impopularité (...) si c'est le prix à payer pour réformer la France, alors il faut le payer", a-t-elle lancé.
Quid du chiffrage de ce projet ? "Nous ferons une réunion de chiffrage de l'ensemble du projet vers le 15 décembre", a indiqué M. Copé, pourtant prompt à dénoncer le "coût exorbitant" du projet PS.
Tout un programme non ???? Au moins nous sommes au courant qu’en revotant Zebulon 1er, nous continuerons dans la chasse aux plus démunis et l’injustice sociale continuera son action destructrice. Ce qui nous prouve encore et encore l’impasse de cette élection et le bon choix que nous faisons en appelant à l’abstention militante. Mais surtout et toujours se battre pour l’avènement de la société de nos rêves qui verra l’avènement de la liberté, de la solidarité, de la proximité, du respect, du consensus, de l’égalité, de l’entraide et de la culture. En un mot comme en cent elle sera libertaire ou ne sera pas.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!