Sommaire du Monde Libertaire n° 1650 du 10 au 16 Novembre 2011
Actualité
La presse attaquée, par P. Salcedo et R. Pino, page 3
Météo syndicale interplanétaire, par J.-P. Germain, page 4
Chronique néphrétique, page 5
Des brèves, un strip, page 6
Nouvelles du front social, par Hugues, page 7
Intégristes cathos dans Paname, par P. Schindler, page 8
Résistons!, par Fédération anarchiste, page 8
Fouilles intégrales en prison, par Z. Salsamendi Abad, page 9
ETA dit «bye, bye» aux armes, par J.-M. Raynaud, page 10
International
De quelques questionnements, par Titata, page 12
Au sujet des élections tunisiennes, par Mohamed, page 13
L’Espagne avant les élections, par R. Pino, page 14
Grève de la faim au Chiapas, par G. Goutte, page 16
Histoire
Naissance de l’abstention anarchiste, par C. Fréjaville, page 17
À lire
Tête d’orage, par P. Sommermeyer, page 20
Mouvement
Trente bougies de soufflées, par P. P., page 21
La coopérative l’Indépendante en fête, page 21
Radio libertaire et sa brochure, page 22
Agenda, page 23
Editorial du Monde Libertaire n° 1650 du 10 au 16 Novembre 2011
« Faut-il parler de ce qui agite le monde des médias ? Vous savez bien, ce pays où serait née la démocratie… Tout ce que nous pouvons dire c’est que quand les «grands» de ce monde sont d’accord sur un point c’est, en général, pas mirobolant pour celles et ceux du monde du travail. Dernier avatar, le G20 de Cannes. Comme il a été écrit dans la presse quotidienne : «L’heure est à l’austérité mais au rendez-vous des puissants, le luxe et une banque s’affichent en toute liberté ! » Foutre dieu, que fait la police ? Sûr que, quand le G20 se fera à Maubeuge ou à Petaouchnock, ça fera moins de barouf.
Sinon, pour faire bien dans le décor realpolitik, l’ex-Dany le Rouge (et noir ?) salue « l’initiative courageuse » de Georges le GrecDiable, les dernières nouvelles ont dû le faire changer de cap. On a l’habitude avec l’ancien trublion de mai 1968! À part ça, mettre à contribution Arthur Rimbaud, la presse française a belle allure. Qualifier l’Europe actuelle de «bateau ivre », fallait le faire. Émile Pouget, au-delà des siècles, est toujours présent sur le pavé parisien. En gros 1500 pompiers professionnels (pas ceux qui sont militaires…) ont manifesté jeudi dernier à l’appel de la CGT, SUD et CFDT. Ils protestaient contre un accord signé par FO, CFTC, Unsa et CGC.
On verra pour les divergences internes du mouvement syndicaliste, mais, pour l’heure, la virulence des manifestants –voire il y a quelque temps l’affrontement physique avec les forces de l’ordre – vous met du baume au coeur! Voir la survie de l’action directe dans la débandade syndicale actuelle est toujours bon à prendre. Tout ceci nous ramène au problème «central»: quand la gauche est au pouvoir, les revendications ouvrières sont à la trappe, ou disons à l’arrière-plan.
Ce qui est traduit par Michel Pialoux interviewé par l’Humanité : «Au milieu des années 1980, les problèmes du mouvement ouvrier ont été rendus invisibles.» Aveu quasi interne que nombres de militantes et militants politiques avouent entre quatre yeux: quand la gauche est au pouvoir, on avale encore plus de couleuvres. Ben oui, c’est pour ça que les anarchistes ne croient pas à une nouvelle société issue des urnes ! »
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