Sommaire du Monde Libertaire n° 1652 du 24 au 30 Novembre 2011.
« Il n'y a pas longtemps, c'était les mauvaises actions qui demandaient à être justifiées, aujourd'hui ce sont les bonnes. »- Albert Camus
Actualité
Pâle emploi, J.-P. Germain, page 3
Hélio Corbeil, acte II, Jean-Louis, page 4
Météo syndicale, T. Impétueux, page 4
Chronique néphrétique, page 5
Des brèves, un strip, page 6
Du nouveau dans les prisons, Stéphane, page 7
Douze ans de Pacs, P. Schindler, page 8
De l’austérité… et du reste, E. Vilain, page 9
Entretien
Rencontre avec l’indignation américaine, page 12
International
L’austère santé des Grecs, Moriel, page 14
Football et anarchisme, Wally, page 15
Histoire
Il y a 75 ans... Durruti passait l’arme à gauche, F. Aisa, page 16
Culture
Brassens, hors du temps, L. Gharibian, page 17
Films iraniens, H. Hurst, page 18
Des news de Munch, P. Salcedo, page 19
Un nouveau polar exquis, Paco, page 20
Mouvement
Louise Michel à l’honneur, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23
Editorial du Monde Libertaire n° 1652 du 24 au 30 Novembre 2011
« Les prochains mois nous montreront à nouveau que les gouvernements, quels qu’ils soient, ne portent en eux aucune possibilité de sortie de crise. Après la fuite lâche et hypocrite de l’ignoble Berlusconi, l’Italie s’est doté d’un nouveau chef, un certain Mario Monti, économiste de profession. Après avoir enivré le populo avec des promesses de politicards, voilà qu’on essaie de l’endormir avec celles d’experts, de spécialistes, de docteur ès trucmuche. Une sorte de technocratie, tout aussi infantilisante, si ce n’est plus.
Le pire, c’est que spécialiste ou pas, grand économiste ou pauvre plouc autoritaire, ils n’y pourront rien. Pieds et poings liés aux marchés qu’ils protègent et qui les portent au pouvoir, ils n’ont aucun intérêt à ce que la donne économique et sociale évolue vers davantage de justice et de dignité. Le « grand » Monti n’a d’ailleurs pas «délivré » son pays du plan d’austérité qui va le faire sombrer de plus en plus dans la misère sociale.
Nous parions également sur un scénario similaire en Espagne. À l’heure où l’on écrit ces quelques lignes, les élections législatives sont pour bientôt. La droite sera sûrement triomphante et, là encore, peu de chances que les choses bougent et que la porte de sortie se dessine à l’horizon. On pourrait même parier pour que ce soit pire, les élus de droite n’ayant jamais été connus pour leurs bienfaits à l’égard des travailleurs.
Idem pour la France et ses proches échéances électorales qui, contrairement à l’Espagne, verront sans doute la gauche monter sur le trône. En revanche, comme chez notre voisin ibérique, on parie qu’on s’en prendra encore plein le buffet ! Alors, on vote, ou on ne vote pas ? On s’en fout, on se met en grève »
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