vendredi 23 mars 2012

Aucune trace du séjour de Mohamed Merah en Afghanistan et Pakistan


"Le Pakistan et l'Afghanistan, mais aussi les forces américaines et celles de l'Otan dans ce pays, assurent n'avoir aucune trace des séjours de Mohamed Merah, contrairement aux déclarations des autorités françaises", a rapporté jeudi l'AFP. Bien que les que ce derniers  figurait sur une "no-fly list", ce qui indique qu'il était considéré comme une menace potentielle aux Etats-Unis. En clair, il avait interdiction de prendre un vol passant par le territoire américain, en même temps des que l’on est opposant a la politique américaine,  on se retrouve sur cette liste.

Aucune trace du séjour "du tueur de Toulouse" n'a été retrouvée dans ces pays. Même les forces américaines, fortement présente dans cette région du monde, n'ont trouvé aucune trace du séjour de Mohamed Merah dans un camp d'entraînement djihadiste. Et pourtant, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait évoqué un séjour en Afghanistan , en 2010, et au Pakistan pour deux mois en 2011.

Intercepté lors d'un contrôle routier par la police afghane, il avait été remis aux militaires Américains qui l'avaient renvoyé en France par le premier avion, selon lui. «De la mi-août à la mi-octobre 2011», il s'est rendu, au Pakistan cette fois, un séjour écourté car il a contracté l'hépatite A.

«Nous cherchons davantage d'informations sur cet individu avec nos partenaires militaires français et le gouvernement afghan, mais pour l'heure, nous n'avons aucune information sur son éventuelle détention par l'Isaf (la Force internationale de l'Otan) ou l'armée américaine», qui en compose plus des deux tiers, a déclaré à l'AFP Jimmie Cummings, porte-parole de l'Isaf.

Les autorités et le renseignement afghans ont également assuré n'avoir pas d'information sur la présence de Merah. Au Pakistan, plusieurs hauts responsables des forces de sécurité et des services de renseignements, l'ISI (Inter-Services Intelligence), ont affirmé aussi à l'AFP n'avoir aucune trace de son passage dans leur pays. Les informations fournies par le ministère de l'Intérieur français sont-elles réellement fiables ? Les précisions des services afghans, pakistanais et américains ont de quoi jeter le discrédit sur ces informations et remettent carrément en doute la crédibilité des autorités françaises. Car sans remettre en causes l’acte ignoble de Mohamed Merah, méfions nous quand même de la sur diabolisation des faits afin de justifier une future politique sécuritaire et une stigmatisation à outrance d’une partie de la population. 




Source : La rédaction de NessNews  et l’AFP