samedi 24 mars 2012

Billet d'humeur du samedi 24 mars 2012 (La république irréprochable de Zebulon 1er)


En ce samedi 24 mars 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Suite a son entrée dans le grand cirque électoral. Zebulon 1er s’agite avec ces autres camarades candidat(e)s sur les divers écrans de nos télévisions.  Bien sur les journalistes y vont de leurs questions dont la fameuse sur la « république irréprochable »

Concernant Zebulon 1er c’est Michel Field qui s’y est collé. Et sa réponse fut expédiée en deux minutes chrono : sous Mitterrand il y a eu les éboutes et le « Rainbow Warrior » ; et, sous Chirac (la groupie Bernadette a du apprécier), les belles affaires du RPR. Moralité : c’était pire avant,  alors, mesdames, messieurs, circulez, y a rien à voir. Et si, pourtant ! Quelques rappels s’imposent…

Sous zebulon 1er, cinq ministres, pas moins, ont dû démissionner pour cause d’affaires. Du jamais vu sous la Véme. Michèle Alliot-Marie, pour ses flirts répétés avec le dictateur Ben Ali. Christian Blanc, pour abus de cigares sur le compte de la république, Alain Joyandet, pour avoir bidonné une demande de permis de construire prés de Saint-Tropez. Eric Woerth, pour ses cachoteries chez les milliardaires Bettencout. Et,  enfin, Georges Tron, pour une affaire de pieds qui ne sent pas bon.




C’est déjà remarquable. Mais deux ex-ministres ont également la Cour de justice de la République aux fesses. Eric Woerth, encore lui, pour la vente de l’hippodrome de Compiègne a des amis a prix d’ami. Et Christine Lagarde, l’ex de Bercy, pour l’arbitrage qui a permis au copain Bernard Tapie de se goinfrer dans ‘affaire Adidas. Chapeau Bas.

Et oublions pas les broutilles. Sous Zebulon 1er , les français ont aussi vu fleurir les mises en examen des meilleurs amis du président, sur fond de ventes d’armes, de mallettes et de soupçons de financement politique occulte : Nicolas Bazire (« complicité d’abus de biens sociaux ») et Thierry Gaubert (« recel d’abus de biens sociaux ») dans le feuilleton Karachi. Autre mis en examen célèbre : Woerth (toujours lui !) pour « trafic d’influence passif » et « recel de financement illicite de parti politique »  dans la saga Bettencourt . Et Philippe Courroye, dans l’affaire d’espionnage des journalistes ? Et les barbouzeries diverses et variés de Squarcini ? Finalement, il n’est pas mal, ce bilan de notre Irréprochable de la République. C’est dommage qu’il n’en parle pas. C’est aussi à cela que l’on reconnait les « gens modestes ».

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.