mercredi 19 octobre 2011

Billet d'humeur du mercredi 19 octobre 2011(Incident à la centrale nucléaire de Gravelines)


En ce mercredi 19 octobre 2011, quoi de neuf en ce monde ???  « Stop au nucléaire », c'est le message lancé samedi dernier  par des centaines de manifestants dans plusieurs villes de France, dont Dunkerque. Plus de sept mois après la catastrophe de Fukushima, au Japon, les antinucléaires veulent dénoncer, "l'immobilisme inacceptable" de la France. Comme ce fut le cas  d’ailleurs à la centrale nucléaire de Gravelines proche de Dunkerque. Car c'est une fissure, une sorte de craquelure pénétrante et latérale au niveau de la soudure du tube de fond de pénétration de cuve qui a été détectée suite a l'arrêt du réacteur n°1 dans le cadre de la visite décennale.

L'origine de cette anomalie serait due à l'usure du matériel. Si cet incident n'a pas de conséquences immédiates en termes de dangerosité, le stade de l'acceptabilité n'est pas retenu. Il faudra donc réparer cette microfissure, ce qui prendra un certain temps : un mois, peut-être plus.


Les pénétrations de fond de cuve, constituées d'une cinquantaine de tubes, permettent d'introduire des sondes lors de l'exploitation du réacteur.  Ces appareils mesurent à fréquence régulière le flux neutronique dans le cœur du réacteur.

Ces tubes sont ainsi plongés au sein de la cuve du réacteur, dans un milieu qualifié, on le comprend aisément, d'« hostile », où l'homme ne peut pas pénétrer. Seule une machine robotisée, appelée MIS, est capable d'intervenir Si un problème d'étanchéité survenait au niveau de ces tubes, reliés à l'extérieur, dans une salle confinée où l'intervention humaine doit rester exceptionnelle, la situation deviendrait épineuse.

Les services de la centrale ont donc décidé de colmater cette fissure, avec l'appui des experts nationaux du CEIDR (centre d'expertise et d'inspection dans les domaines de la réalisation et de l'exploitation), d'Areva et sous le contrôle de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).


Après une batterie d'essais qui seront menés au centre d'expérimentation nucléaire de Chalon-sur-Saône, l'ASN validera ou non le protocole des travaux.

Amis, encore une fois nous avons eu chaud et éviter le pire alors arrêtons les dégâts et sortons très vite du nucléaire avant que l’irréparable  ne se produise. Ils y a tant d’autres moyens alternatifs pour produire de l’énergie électrique. Certes, nos dirigeants ont trop de profits financiers avec le nucléaire pour penser à son éradication et oui, le capitalisme se moque de notre santé et des dangers sur celle-ci. Tant qui engrange des profils. Alors dans la foulée reprenons aussi la maitrise de notre énergie,  qui doit être un bien gratuit pour tous.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!