vendredi 21 octobre 2011

Billet d'humeur du vendredi 21 octobre 2011(La Grèce paralysée, l'Espagne dégradée, les tractations s'intensifient sur notre dos)


En ce vendredi 21 octobre 2011, quoi de neuf en ce monde ??? À quelques  jours d'un sommet qui pourrait décider d'augmenter la puissance de feu financière (payer par  des plans de rigueur dont  nous devront  supporter la charge)face à l'aggravation de la crise de la dette en zone euro, des incidents violents ont éclaté hier en marge des manifestations massives contre l'austérité en Grèce et la contagion gagne du terrain.

Ils étaient plusieurs centaines de milliers à défiler hier dans les rues des grandes villes grecques et à hurler leur ras-le-bol face à un nouveau train d'austérité imposé par le gouvernement. La Grèce livre là « la bataille des batailles », a lancé le sinistre des Finances Evangélos Vénizélos en ouvrant les débats sur le plan qui affamera un peu plus son peuples au profit des marches et banques capitaliste  dans un parlement encerclé par une marée humaine en colère.

Des affrontements ont éclaté quand des groupes ont lancé cocktails Molotov et pierres sur un barrage de policiers, qui ont répliqué par des tirs de lacrymogènes. Des incidents ont aussi opposé propriétaires de taxis dénonçant la libéralisation du secteur et forces de l'ordre. La mobilisation a enregistré un record depuis le début de la crise de la dette qui englue désormais le reste de l'Europe. Transports, écoles, musées et secteur public étaient paralysés, mais aussi commerces, taxis et entreprises privées dans le cadre de la cinquième grève générale en Grèce depuis le début de l'année.




Les sacrifices demandés, dont beaucoup visent une fonction publique, sont imposés alors que la Grèce traverse sa troisième année consécutive d'une récession qui s'aggrave. Ils visent à convaincre les créanciers du pays, l'UE et le FMI, de la sauver du surendettement et à stopper la contagion de la crise en zone euro, au moment où les agences de notation financière s'attaquent à l'Italie, la France et l'Espagne.

À quelques  jours d'un sommet européen dit crucial par les capitalistes, les contacts se multipliaient entre les capitales pour tenter de stopper la propagation de la crise. Dernier épisode en date : l'abaissement par Moody's de la note de la dette souveraine de l'Espagne. Après Fitch et Standard &Poor's, Moody's a décidé de lui enlever deux crans, à A1, ravalant l'Espagne au rang des émetteurs solides, mais susceptibles d'être affectés par des changements de la situation économique.




Pendant ce temps, les pourparlers en cours visent à porter la capacité d'intervention du Fonds de soutien européen (FESF) pour les pays en difficulté entre 1 000 et 2 000 milliards. Ces discussions déroulent sur fond de détérioration de la conjoncture économique : Berlin a ainsi ramené à 1 % sa prévision de croissance pour 2012 contre 1,8 % il y a peu encore. « Ce que vivent actuellement des pays comme l'Espagne et l'Italie ne vient pas seulement de leurs propres problèmes, mais plutôt de la contagion par le reste de la zone euro. C'est inquiétant de voir des réactions en chaîne, de voir que la contagion avance de façon très rapide », estime une analyste de la maison de courtage IG Markets. Face à cette propagation, le sommet européen de dimanche pourrait décider  outre l'augmentation des capacités de prêt du FESF et d’une nouvelle dépréciation de la dette grecque détenue par les banques. « Un coup de pression supplémentaire sur Zebulon 1er  et Dame Merkel, sur leur capacité à résoudre cette crise, parce que c'est de là que viendront les solutions », pour le spécialiste de l'Europe chez Natixis.

Stop … Soyons solidaires des copains grecs et nous aussi levons nous contre ces plans d’austérités qui diminuent, notre déjà faible, pouvoir d’achat  au profit des banques et des différent  marchés, qui nous font payer  leurs incapacité à gérer. Arrêtons de payer sans broncher. Nous ne somme pas des moutons qui se laissons tondre sans broncher et renvoyons les agences de notations, gendarmes de nos budgets,  au rôle qui doit leur être attribué c'est-à-dire à rien. 2012 ne doit pas être seulement une année électoraliste qui nous amènera  à rien, c’est d’ailleurs pour cela que nous prônons de ne pas se rendre vers ce piège a c….Mais elle doit être l’année de la révolution des peuples afin de voir l’avènement d une société libertaire synonyme de liberté, de solidarité, de proximité, de respect, de consensus, d’égalité, d’entraide et de culture.

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir !!!!!