En ce mardi 6 mars 2012, quoi de neuf en ce monde ??? « Il y a un peu plus de 400 000 élèves de moins dans l'Éducation nationale depuis dix ans et il y a 45 000 professeurs de plus », a déclaré Zebulon 1er lors d'une interview lundi 27 février sur RTL1. Et d'ajouter de façon méprisante que, « s'il suffisait d'embaucher des profs pour que l'école fonctionne et que les profs soient heureux, on devrait avoir l'école qui fonctionne le mieux au monde et les professeurs les plus heureux du monde ».
Zebulon 1er semble décidément fâché avec les chiffres, surtout quand ils ne lui conviennent pas. Selon ceux fournis par l'Éducation nationale elle-même, pendant la même période, il y a eu au contraire 149 000 élèves en plus et 76 000 enseignants en moins dans les établissements scolaires. Pas de quoi rendre les profs « heureux », par conséquent.
Se rendant compte de la bourde du président, son état-major de campagne s'est senti obligé de rectifier en disant que la langue de Zebulon 1er avait fourché, qu'il voulait dire « depuis vingt ans », et non pas dix. Mais même ces chiffres-là, qui font apparaître une baisse de 63 000 du nombre d'élèves et une hausse de 35 000 enseignants, ne correspondent toujours pas à ceux annoncés par le président. Qui a dit qu'il fallait que les élèves maîtrisent les bases du calcul en sortant du primaire ?
Ce qui est certain c’est que la paupérisation de l’éducation est calculée et voulue par la société capitaliste car moins les jeunes seront cultivés plus ils seront facile a manier intellectuellement. Plus tard, vu le peu de bagages, ils seront serviables et corvéables à merci dans des emploies sous payés. Et pourront être exploités, car ils ne se révolteront pas de peur de perdre leur emploi et subir les foudres de leurs créanciers. La seule et unique solution, c’est de détruire ce système et d’instaurer une école aux principes libertaires qui est synonyme de solidarité, de proximité, de respect, d’égalité, d’entraide et de culture.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.