mardi 6 mars 2012

La bouffe artificielle pour demain ???


Et si demain, nous pouvions manger de la viande sans tuer d’animaux? C’est le rêve de l’association internationale de protection des animaux Peta, qui offre un million de dollars au chercheur qui prouvera, d’ici au 30 juin, qu’il est possible de créer de la viande en laboratoire à échelle industrielle.

Un pactole qui pourrait bien être empoché par le Dr Mark Post, à la tête du département de physiologie vasculaire de l’université de Maastricht (Pays-Bas).

Celui-ci a annoncé que le premier hamburger dont la viande proviendra uniquement de cellules souches serait présenté à la prochaine rentrée. « Les tissus produits ont exactement la même structure que les originaux », assure-t-il.

Le menu « big cellules » n’est certes pas pour demain, le coût de production de ce premier hamburger expérimental s’élevant en effet à quelque 250000 €. Mais si la technique, contrôler la croissance de cellules de bovin cultivées dans du sérum fœtal de veau fonctionne, et si les consommateurs répondent présent, le prix pourrait rapidement baisser. Le Dr Post, chef du département de physiologie vasculaire à l’université de Maastricht (Pays-Bas), a déjà défrayé la chronique en faisant pousser de fines bandes de viande de quelques centimètres de long. Toujours aux Pays-Bas, des scientifiques de l’université d’Utrecht travaillent eux aussi à partir de cellules souches.

Plusieurs experts à travers le monde se consacrent à cette drôle de recherche. C’est le cas de l’Américain Valdimir Mironov, qui travaille pour un producteur de viande brésilien. Il est parvenu, en extrayant des cellules de muscle d’embryon de dinde qu’il a ensuite fait baigner dans un sérum bovin, à produire du tissu musculaire en très faible quantité. « Certains pensent qu’on fabrique la nourriture de Frankenstein, que c’est contre-nature », a-t-il confié au journal britannique « The Guardian ». « Pourtant nous utilisons des cellules animales que nous développons dans un milieu de culture », assure-t-il.

Mais avant que de la viande créée in vitro ne finisse sur les étals, il faudra attendre encore au moins dix ans. Car celle produite jusqu’à présent n’a pas de couleur, aucun goût ni de texture… Un problème qui pourrait être résolu en ajoutant à ce « gloubiboulga » des colorants, du sang produit en labo, et de la graisse. Et si ces expérimentations n’ouvrent pas vraiment l’appétit, elles pourraient, dans un avenir proche, s’avérer cruciales. L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit que la consommation de viande va doubler d’ici à 2050.

Cela nous prédit de grand jour devant nous !!!  A quand une pilule verte faites à base de personnes âgées … Fraîchement décédées, il va de soit.