Zebulon 1er a tenu sa cinquième réunion électorale publique, le 3 mars à Bordeaux, devant quelque 8.000 personnes selon l'UMP, organisatrice de ce meeting de soutien.
Toujours devancé au premier tour d'après tous les sondages et donné largement battu au second par le champion du PS, François Hollande, le président-candidat a manifestement pris le parti de durcir encore le ton pour tenter de refaire son retard, en mobilisant le coeur de son électorat et sans doute, en espérant glaner des voix du côté du FHaine.
Au chapitre judiciaire par exemple, Zebulon 1er a avancé l'idée qu'un "condamné ne puisse pas bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine", alors que c'est actuellement possible dès la moitié.
Par ailleurs il s'est dit favorable à "un droit d'appel des victimes pour les décisions des cours d'assises, pour la détention provisoire et l'exécution des peines", deux aspects de la justice auxquels il souhaite que prennent par des jurys populaires.
En outre, considérant qu'un "mineur hyper-violent de 16 ans n'est plus un enfant", il a prêché pour une révision du droit des mineurs, qui remonte à 1945, et "n'est plus en mesure de répondre à une délinquance de plus en plus précoce et d'une violence souvent inouïe". Cela n'a pas été expressément dit, mais il faut entendre que certains mineurs délinquants ne bénéficieraient plus d'un traitement distinct de celui réservé aux adultes.
Et pour continué a enfoncer le clou, développant le thème cher à l'UMP de "l'immigration choisie", il a évoqué des "conditions au regroupement familial : un travail, un logement décent et l'engagement à apprendre le français", avec pour objectif clair de "réduire le nombre des arrivées sur [le] territoire" français.
En passant, reprenant encore à dessein un mot bien précis, il a décrit l'immigration comme un possible "atout" pour le pays, mais aussi comme "un problème". "Pourquoi mentir, pourquoi ne pas avoir le courage d'employer les mots ?", a-t-il dit, ajoutant que l'on "ne peut pas être les bienvenus en France si la seule justification de cette volonté c'est d'obtenir des prestations sociales".
En marge de cette question, tirant là aussi à boulets rouges sur le point de vue de son concurrent, Zebulon 1er a estimé que l'octroi du droit de vote aux étrangers extra-communautaires aux élections locales constituerait "une atteinte à la République" car cela serait "ouvrir la voie au vote communautaire".
"C'est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire", a-t-il assuré, faisant écho aux propos ignoble de l’obersturmführer Gueant, qui a établi vendredi un lien plus ou moins direct entre vote des étrangers et le halal rendu obligatoire dans les cantines scolaires.
Enfin, à propos de la polémique lancée par Marine Le Pen sur la question de la viande halal proprement dite, le candidat UMP s'est aussi exprimé, plaidant pour "l'étiquetage de la viande en fonction de la méthode d'abattage", c'est-à-dire reconnaître "à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, halal ou non".
Encore un fois les liens entre le programme du FHaine et de L’UMP nous sautent aux yeux et les diarrhées verbales de Vanneste sur la déportation des homosexuels (ici) ou Françoise Hostalier (autre député du Nord qui a déposée puis retirée le jeudi 1er mars une proposition de loi visant au respect de la réglementation européenne pour la production de viande provenant d'animaux abattus sans étourdissement donc halal) et sans oublier l’obersturmführer Gueant ne sont pas des erreurs. Mais juste des jalons pour installer petit a petit mais surement des idéaux fascistes dans ce pays. Nous nous devons d’y être vigilant et de combattre jour après jour cette peste brune.