Sommaire du Monde Libertaire n° 1656 du 19 au 25 Janvier 2012
« Les patrons, c’est comme les cochons, ça ne mérite qu’une volée de plombs. » - Les Sales Majestés
Actualité
Le syndicalisme dans le viseur, par G. Goutte, page 3
Du foot au logement, par E. Vanhecke, page 4
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 5
Chronique néphrétique, page 5
Les brèves, le strip, page 6
Nouvelles du front social, par Hugues, page 7
Liberté pour les inculpés de Toulouse, par J. Rackham, page 8
Action contre les CRA à Bordeaux, par FA 33, page 10
Arguments
États des lieux des scops, par Daniel, page 12
International
Créationnisme turc, par M. Silberstein, page 14
La Hongrie menacée par le fascisme, par J. Rackham, page 15
Expression
Boris Vian, le doux anarchiste, par AZ et Inana, page 16
Culture
À propos d’une liberté réfractaire, Annick Stevens, page 19
Musique et éveil politique, par Thierry, page 20
Gay skinheads, page 20
Mouvement
Si Brassens avait vu ça, par P. Schindler, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23
Editorial du Monde Libertaire n° 1656 du 19 au 25 Janvier 2012
« Ça tape dur dans les « a» en ce début de 2012. Certes, chères lectrices et chers lecteurs, la cible n’est pas encore (?) le « a» cerclé, symbole du mouvement anarchiste. Mais pas non plus un label pour de succulentes (sic) andouillettes, mais du diktat de la loi des marchés. Élisez, désignez, compromettez-vous dans les urnes, ce seront toujours d’autres qui décideront ! Le locataire de l’Élysée a beau dire qu’il en a rien à battre, les médias parlent quand même d’onde de choc. Tout ça fait partie du folklore politique. On dit que c’est dans les archives secrètes ! Ce ne serait pas en soi une catastrophe économique.
N’empêche, les collectivités locales paieront plus cher leurs emprunts. Quel que soit l’avis que nous ayons de la politique en général, cette décision de Standarth & Poors a plus que des conséquences sur le coût du financement en France ! Elle sanctionne aussi la politique de notre charmant pays et particulièrement celle de celui qu’il faut bien appeler le chef de l’État.
La gauche qui se presse en déclarations dans les médias pour le remplacer en saura-t-elle tirer profit? On en doute. Les temps sont difficiles pour celles et ceux qui envisagent de prendre les rênes de l’État. Car celui-ci est de plus en plus tributaire de règles qui lui échappent… Non content de légiférer, d’opprimer, de contrôler – comme disait Proudhon –, il lui faut être à genoux devant les maîtres de l’économie mondiale ! Le leader maximo du PS a beau essayer de mettre la cerise sur le gâteau (« Cette sanction signe l’échec du quinquennat. »), s’il est élu il lui faudra passer sous les fourches caudines de la real politik !
Comme le disait un quotidien hexagonal du soir : «À quoi ressemble la vie après la perte de la note AAA?» Qu’auraient répondu Bakounine, Louise Michel, Pelloutier, Emma Goldmann, Durruti, Ascaso sans oublier Makhno et bien d’autres ? Par d’autres arguments, c’est sûr ! Mais on nous dit que les temps ont changé, certes… Mais il faudrait que de nouvelles marmites renversent – ou inversent – la tendance ! »
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