mercredi 18 juillet 2012

Billet d'humeur du mercredi 18 juillet 2012 (Frais de scolarité : une trentaine d'universités sont hors-la-loi)


En ce mercredi 18 juillet 2012, quoi de neuf en ce monde ??? 31 universités de France facturent des tarifs illégaux, jusqu'à 800 euros pour les plus gourmandes. C'est ce que révèle mardi le rapport annuel de l'Unef. 180 euros pour une licence, 250 euros pour un master, 380 euros pour un doctorat : voici le tarif deja exorbitant  des diplômes fixés en France par décret. Et pourtant : plusieurs universités du pays prennent des libertés avec la loi, imposant des tarifs abusifs présentés comme "frais de scolarité». L'Unef , dans son classement 2012, en dénombre pas moins d'une trentaine qui dépassent allègrement ces tarifs.

Faire son cursus universitaire à Grenoble II, en particulier à l'Institut d'administration et d'entreprise (IAE), peut se révéler très coûteux : l'établissement est n°1 du palmarès révélé par l'UNEF , avec des dépassements qui atteignent 800 euros.

Comment justifier de tels dépassements de frais ? Il suffit aux universités hors-la-loi de les expliquer par des coûts divers : frais d'informatique, frais de carte d'étudiant, de bibliothèque ou de suivi médical, frais d'accès aux salles d'étude... Certaines créent même des diplômes non reconnus au niveau national, dont elles peuvent ainsi librement fixer le prix. L'Unef pointe ainsi un master sciences de 9.000 euros à Aix-Marseille.




En 2011, 40 universités avaient été épinglées par ce rapport, avec des dépassements de tarifs avoisinant 400 euros pour 13 d'entre elles.  A la suite de la publication de ce rapport, plusieurs universités (dont la plus mal notée, Grenoble II) ont réagi, réfutant les accusations de l'Unef. Le président de l'Université de Strasbourg, Alain Beretz, s'est même dit "assez énervé" par les mises en cause de l'Unef, et assure appliquer rigoureusement la loi. A Toulouse 1, le président Bruno Sire conteste lui aussi pratiquer des tarifs illégaux. Le ministère de l'Enseignement Supérieur n'a, pour l'instant, pas réagi.

En tous états de causes, qui a dit que l’éducation universitaire était pour tous ???? Certainement pas l’état. Car les frais d’inscriptions dit « normaux » restent  un frein plus que certain. A quand une éducation pour tous et gratuite ???? C’est pourtant ce que nous voulons dans notre société idéale, une société libertaire.

Voila encore un jour en ce beau monde…. Allez allez circulez il y a rien à voir.