vendredi 13 juillet 2012

Billet d'humeur du vendredi 13 juillet 2012 (Le chomage c’est pour maintenant !!!)


En ce vendredi 13 juillet 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Au moins 6.000 emplois permanents en 2012. Le secteur des travaux publics en France ne sera pas épargné par le capitalisme et va réduire ses effectifs cette année, a annoncé jeudi Patrick Bernasconi, le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP). "Il existe un risque réel que le nombre de suppressions d'emplois permanents monte à 15.000 d'ici mi-2013", a-t-il ajouté  

Au cours des cinq dernières années, le secteur (40 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2011 avec 280.000 salariés employés) aura perdu 20.000 emplois, dont 6.000 sur la seule année 2012, indique la FNTP. "Tous les indicateurs ont basculé dans le rouge depuis le début de l'année", a souligné M. Bernasconi pour expliquer ces suppressions d'emplois.

Aussi la FNTP a annoncé qu'elle revoyait à la baisse sa prévision d'activité (-3% contre -1% précédemment) pour l'ensemble de l'année 2012, par rapport à 2011, en raison de la dégradation de l'économie française et des difficultés financières des collectivités locales. Comparé au record de l'année 2007, le volume d'activité sera en baisse de 20% en 2012 et reviendra au niveau d'il y a 10 ans, indique la FNTP.

Pour le seul premier semestre, les heures travaillées par les ouvriers permanents et intérimaires sont en baisse de 7,5% par rapport aux 6 premiers mois de 2011 et l'activité a reculé de 2,7 % en volume. Les marchés conclus sont quant à eux en baisse de 16% depuis le début 2012.

Et ce n’est pas fini …Le secteur du bâtiment, «en situation d'urgence», prévoit la perte de quelque 35.000 emplois en 2012, a affirmé Bertrand Sablier, délégué général de la Fédération française du bâtiment (FFB). 






«Nous prévoyons 35.000 pertes d'emplois en non-remplacements, intérim et licenciements», a affirmé Sablier au cours d'une conférence de presse, constatant que «si l'activité a progressé au premier semestre de 4%, elle va baisser d'environ 6% au second", soit "une chute de 10% en un semestre».

Pour les responsables de la FFB, qui ont évoqué «une situation d'urgence», les carnets de commandes «n'ont jamais été aussi faibles» et ils se sont encore «réduits, ne présentant une visibilité seulement jusqu'à la rentrée". En outre, selon la FFB, les entreprises souffrent également de problèmes de trésorerie.

Pour Patrick Ceccoti, président de la FFB dans l'Hérault, un département qui pourrait perdre d'ici la fin de l'année «quelque mille emplois», les difficultés s'expliquent par la sous-activité, des prix trop bas, des marges basses voire négatives, des décalages de chantier et la frilosité des banques.

«Sans compter les retards de paiement, voire les impayés: nous sommes les « cocus » de la LME (loi de modernisation de l'économie)», a déploré Ceccoti, à la tête d'une FFB qui représente 18.500 salariés (21.000 fin 2007) et dont le entreprises ont enregistré une baisse de 4,9% du nombre de logements autorisés. 

En France, le secteur du bâtiment, qui représente 7% du PIB, a réalisé un chiffre d'affaires de 123 milliards d'euros en 2001. Il emploie 1,1 million d'actifs au sein de 350.000 entreprises.




Et plus localement l'équipementier automobile américain Visteon, sous-traitant notamment des constructeurs Renault et PSA, prévoit de supprimer 99 emplois sur son site de Gondecourt (Nord) dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi , bon voyons . La direction de Visteon a annoncé mercredi aux syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) la suppression de 99 postes sur le site de Gondecourt, qui emploie 650 personnes, ainsi que 200 intérimaires, a indiqué à l'AFP David Herszer, délégué syndical central CGT. Les suppressions d'emplois ne concernent que les salariés qui ne travaillent pas directement sur la production, les MOI (main d'œuvre indirecte), selon le syndicaliste.

"Depuis 2010, il y avait des annonces de plans sociaux, de réductions d'effectifs, ça reculait, ça reculait... C'est une mauvaise nouvelle pour les salariés, ils sont abattus, c'est très dur", a-t-il réagi. "L'emploi, c'est très important aujourd'hui, dans toute la France et surtout dans le Nord. C'est des enfants, des familles, c'est très grave", a ajouté M. Herszer.

"C'est le onzième plan social en onze ans" de l'équipementier depuis le rachat en 1999, et l'effectif français est passé "de plus de 3.000 à 1.400", a-t-il expliqué. "Cinq sites ont fermé: Bellignat (Ain), La Verpillière (Isère), Rennes (Ille-et-Vilaine), Flins (Yvelines) et Brebières (Pas-de-Calais).

Le site de Carvin, dans le Pas-de-Calais, qui emploie aujourd'hui 40 à 50 salariés, devrait fermer d'ici la fin de l'année",a énuméré le délégué syndical. Une délégation doit être reçue vendredi après-midi à Paris au cabinet du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, selon M. Herszer. Et ce sinistre fera des belles promesses en disant le changement … euhhh non… le chômage c’est pour maintenant. 

Face à ces tristes prévisions. Il ne nous reste qu’une solution prendre le pavé via une grève générale salvatrice qui pourra conduite vers une société libertaire autogestionnaire la seule solution durable…

Voila encore un jour en ce beau monde…. Allez allez circulez il y a rien à voir.