lundi 9 juillet 2012

Mouvement de grogne au nouvel hôpital d'Annemasse


Le plan de rigueur voté  par le conseil d'administration du nouvel hôpital d'Annemasse passe mal. Le plan d'austérité prévoit la suppression de 20 postes sans licenciements, essentiellement des contrats à durée déterminée non renouvelés. Le personnel dénonce un effort de rigueur trop centré sur le personnel proche des patients. Il n'y aura plus le matin par exemple que trois assistants sanitaires pour 28 lits.

Et puis il y a les malfaçons du bâtiment neuf. Des lavabos qui ne tiennent pas, un faux plafond qui s'est écroulé, des fissures dans les salles d'opérations, des détails de finition dans une construction sans doute trop rapide. Mais tout de même ça fait désordre quand on paie le loyer plus d'un million d'euros par mois, 15 millions par an. Et le plus gênant c'est que le CHAL est aux abonnés absents. Impossible de le joindre par téléphone. "Nous avons quelques soucis avec le central téléphonique" reconait le directeur. "On envisage une procédure sur cette question de central téléphonique dit Martial Saddier le député maire de Bonneville président du conseil d'administration.

Enfin, le nouvel hopital est loin des deux villes qu'il dessert, pas assez de bus pour y aller, pompiers et ambulances doivent payer l'autoroute, bref, ça coûte plus cher et ça prend plus de temps pour les transports. Conséquence, l'activité prévue n'est pas au rendez vous. Une baisse de 2% par rapport aux prévisions. Et la nouvelle clinique privée n'est pas encore ouverte. Sale temps en perspective, des nuages orageux obscurcissent le ciel radieux du nouvel établissement.