dimanche 19 février 2012

Bilan de la manifestation organisée le 18 février à Lille à l’occasion de la « convention nationale » du FHaine


Il est 15 h 00, la Grand-Place de Lille se remplie tout doucement. Des militants des syndicats, des partis politiques ou de toutes sortes d'organisations antifas et autres  sont venus  à l’appel du collectif antifasciste afin de se rassembler à l’occasion la « convention nationale » du FHaine. Pour dire non à ce parti xénophobe et raciste.

Le but de ce rassemblement  était d’expliquer aux  gens que le FHaine n’est pas un parti comme les autres et que son programme n’a pas changé depuis le remplacement de Jean-Marie Le Pen par sa fille, à savoir un programme anti-social au service du grand patronat, fondée sur des valeurs racistes, d’apartheid social et d’ordre moral réactionnaire. (Voir ici le très beau tract de la CNT).




Au moment ou la manif se met en route pour défiler dans Lille. Quelques fachos venus essayer de jouer les trouble-fêtes, ce sont trouvés fort dépourvus quand aux cris de « alerta antifascista », la bise de quelques claques les renvoya  à leur maison perdue au fin fond de Lambersart ou d’ailleurs. Mais cela ne nous empêcha  pas de nous engager  dans la rue Nationale afin de rejoindre la place de la République via la rue Léon Gambetta.




La marche s'est poursuivie sans autre incident dans la joie et la bonne humeur qui nous caractérise avec entre autres slogans « Pas de fascistes dans les quartiers, pas de quartier pour les fascistes ! ». Mais surtout avec un très bon accueil de la population, qui comprit que nous étions la pour  dénoncer la  Le Pen family et leurs sous-fifres. Mais aussi, les propos xénophobes et  homophobes de certains responsables de l’UMP  ainsi que des exactions commises par les groupuscules fachos qui tentent de s’implanter dans la région Nord Pas-de-Calais.

Mais l’un des bilans de ce rassemblement et que nous avons fait comprendre à ces pisse-vinaigres de l’extrême droite, une bonne fois pour tout,  que nous seront toujours là pour les contrer et qu’ils auront jamais nos pavés à ni Lille ni Auchel ou à Bruay et c’est au son du « No Pasaran » qu'ils seront chasser de nos régions.