S'il est réélu, Zebulon 1er veut généraliser l'expérience en cours dans douze départements (tous de droite) de 7 heures de travail d'intérêt général par semaine pour tous les bénéficiaires du RSA qui n'ont aucune activité. "Quelqu'un qui est au RSA, qui n'a pas d'emploi et qui n'est pas en formation, devra faire 7 heures de travail d'intérêt général par semaine, rémunérées au niveau du SMIC", a-t-il déclaré. Pour Zebulon 1er, le revenu de solidarité active (RSA) n'a pas tenu ses promesses en matière de réinsertion. "Pour lutter contre la pauvreté, c'est efficace. Pour réinsérer les gens sur le marché du travail ce n'est pas suffisant", a-t-il dit. Le RSA coûte annuellement à la collectivité 10 milliards d'euros au bénéfice de 1,8 million de foyers.
Zebulon 1er propose une réévaluation annuelle de la situation du bénéficiaire. "Est-ce qu'il recherche un emploi, est-ce qu'il suit une formation, est-ce qu'il a fait le travail d'intérêt général?", s'est-il demandé. "S'il n'y a pas de problèmes, et bien, il continuera à avoir le RSA", a conclu Zebulon 1er, pour qui "cela relève de la logique des droits et des devoirs".
Ce qui est certain c’est que ces déclarations tanguent entre le Service du Travail Obligatoire (STO) de vichy (petit aparté pour saluer une amie proche de cette ville thermale où Brice Hortefeux veut y faire führer) et l’ « arbeit macht frei » à l’entrée du camp de concentration d'Auschwitz. Une chose est sur, c’est que nous ne laisserons pas ce pitre de Zebulon 1er stigmatiser une des catégories la plus fragile de la population.