Les syndicats de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) se sont déclarés déçus hier soir après la réunion avec le Sinistre de l'Industrie Eric Besson, reconnaissant "des avancées" mais les jugeant insuffisantes. "Il y a eu des avancées mais elles ne sont pas assez fortes à notre goût. Il faut que le gouvernement se mobilise pour nous sortir de là parce qu'il est hors de question que le stress soit sur les épaules des salariés de Petroplus", a dit à l'AFP Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. En même temps, il ne fallait pas trop rêver à quoi que ce soit dans ce genre de discussion.
Cette réunion, qui a duré plus de trois heures, avait été organisée à la demande de l'intersyndicale, qui avait fait état "d'une tension plus que palpable sur le site" de Petit-Couronne. Pour les syndicats, qui menacent de "durcir le ton" si aucune solution n'est trouvée, la semaine à venir sera "décisive". Trois investisseurs ont manifesté de l'intérêt pour une reprise de tout ou partie de Petroplus: Klesch, Goldsmith et Global Emerging Markets (GEM Group). Une assemblée générale des salariés de Petit-Couronne doit avoir lieu lundi midi.
