En ce lundi 27 février 2012, quoi de neuf en ce monde??? Jean-Marie Le Pen s'est invité dans la campagne pestilentielle, la première depuis trente ans à laquelle il ne participe pas. Il y avait de la violence dans l'émission du président d'honneur du FHaine sur Radio France hier soir, surtout lorsqu'il s'est mis à parler (on oserait même dire divaguer) de la situation en Syrie. Du haut de ses 85 ans, Le Pen juge bon de défendre Assad et son régime. Il se permet de nier la réalité et l'ampleur des massacres perpétrés par un régime sanguinaire. Il passe par pertes et profits les risques encourus, parfois au péril de leur vie, par les journalistes qui tentent sur place de raconter l'indicible. Tel un Ponce Pilate des temps modernes, il s'en lave les mains et renvoie tout le monde, rebelles et régime, dos à dos. Et, comme souvent chez lui, il convoque l'Histoire, le souvenir des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, pour relativiser un massacre qu'il refuse de voir, encore plus de condamner.
La sympathie du fondateur du FHaine pour les dictateurs arabes n'est pas nouvelle. Il avait en son temps défendu la cause de Saddam Hussein, il regrette aujourd'hui le colonel Kadhafi. Fascination pour des régimes musclés ? Sympathie pour des ennemis mortels d'Israël ? Un peu de tout cela, sans doute. Mais la question qui intéresse aujourd'hui, alors que Le Pen n'est plus candidat, est de savoir pourquoi il continue à tenir publiquement de tels propos et que personne ne trouve rien a dire. Ce n'est pas la première fois dans la campagne. Il avait, voici quelques semaines, ironisé sur la Seconde Guerre mondiale, « un détail des chambres à gaz ». C'est à croire que le père s'acharne à torpiller la stratégie de fausse dédiabolisation mise en place par la fille. Une enquête qui vient de paraître sur le FHaine vu de l'intérieur fait la démonstration que cette dédiabolisation n'est que de façade.
Et histoire de nous montrer une bonne fois pour toute que le FHaine n’a pas changer d’un iota. Jean-Marie Le Pen relit l'extrait du poème de Brasillach (déjà cité lors du meeting du FHaine à Lille) et présente l'auteur collaborationniste comme un « jeune journaliste de 34 ans fusillé à la Libération pour ses articles». Et enfin de conclure, en citant Mussolini et en lâchant : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» «Molti nemici, molto onore», en Italie.
Amis il suffit que ce vieux « facho » déblatère sa haine et sa provocation. Alors nous nous devons de dénoncer cela et de montrer aux gens que le FHaine même édulcoré par la fille ne sera et ne restera qu’un ramassis de fascistes nostalgiques de Vichy et du 3ème Reich. Jamais leurs théories ne doivent être banalisées comme cela se passe aujourd’hui car bien que l’obersturmführer Gueant ait qualifié le FHaine de "nationaliste" et "socialiste", il n’en purge pas moins pour son compte et celui de Zebulon 1er les idées les plus puantes et xénophobes. Nous devons rester vigilants car la bête immonde remontre le bout de son nez et nous nous devons de la renvoyer dans sa tanière.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.