En ce lundi 9 juillet 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Ce
jour doit s'ouvrir, et pour deux jours, la soit disant grande "conférence
sociale". Au palais d'Iéna, le siège du Conseil économique, social et
environnemental, ministres et partenaires sociaux devront discuter de sept
grands thèmes avec des experts et des associations. Le but de cette conférence
est moins d'avoir des propositions concrètes (faut pas rêver non plus) dès
mardi soir que d'amorcer les discussions et de définir le calendrier et la méthode,
afin de nous entuber, sur ces sujets.
Mais que sont ces sujets ???? Il y a :
L'emploi :
Cette table ronde sera animée par le Sinistre du Travail,
Michel Sapin. Elle devra aborder le sujet de l'emploi des jeunes, mais parlera
également des séniors, de l'activité partielle, des disparités territoriales et
du chômage. En mai, 2,9 millions de personnes étaient inscrites au chômage sans
avoir exercé une seule activité au cours du mois.
La formation :
Cette table ronde sera animée par le Sinistre délégué à la
Formation professionnelle et à l'apprentissage, Thierry Repentin. Elle est
intitulée "développer les compétences et la formation tout au long de la
vie". Tout un programme dont on ne verra jamais la jour….
Les rémunérations :
La table ronde sera présidée par le Sinistre de l'Economie,
Pierre Moscovici et son Sinistre délégué à l'Economie sociale et solidaire,
Benoît Hamon. L'objectif est d'aborder "la question des bas salaires, de
la progressivité des grilles salariales et de la progression des
carrières", a précisé Jean-Marc Ayrault mardi. Les syndicats s'accordent
pour pousser à ce que les salariés ne restent pas au Smic tout au long de leur
vie professionnelle. Mais quand on connait le peu de hargne des ces derniers a défendre
on se doute déjà du résultat.
Le redressement de l'appareil productif :
La table ronde sera animée par le Sinistre du même nom,
Arnaud Montebourg. Elle interviendra alors que de gros dossiers s'amoncellent
sur le bureau de ce dernier : la reprise du groupe Doux, la restructuration en
cours à PSA,... Le patronat, par la voix du Medef, entend y aborder sa
"question numéro un", celle de la compétitivité, a indiqué Laurence
Parisot à Reuters, mardi.
L'égalité professionnelle :
Elle sera animée par la Sinistre des Droits des femmes,
Najat Vallaud-Belkacem. Outre l'inégalité persistante entre les hommes et les
femmes au travail, la table ronde devra également aborder la qualité de vie au
travail.
Les retraites et la protection sociale :
Cette table-ronde sera présidée par la Sinistre des Affaires
sociales et de la Santé, Marisol Touraine. Ces thèmes sont jugés prioritaires
pour 60% des Français, selon un sondage Harris Interactive pour l'Humanité
Dimanche publié jeudi. C'est lors de cette table ronde qu'une hausse de la CSG
pour financer la Sécurité sociale, dont le déficit peine à se réduire, sera prévue.
La modernisation de la puissance publique :
Elle sera présidée par la sinistre de la Réforme de l'Etat
et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. Et intervient alors que le
gouvernement a annoncé mettre à la diète le secteur public. Mercredi, la
ministre a estimé que les fonctionnaires devaient affronter un "grand
moment de rigueur", souhaitant qu'ils participent au redressement du pays.
Une chose est sur c’est que nous attendons rien de cette
conférence et que l’issus sera néfaste pour le peuple à plus ou moins long
terme.
Car François le Second et son gouvernement n'effraient pas les patrons, on le sait. Mais un article du Monde du 29 juin est venu le rappeler. Sous le titre « Ces patrons qui murmurent à l'oreille de François Hollande », évocateur de cette complicité entre le gouvernement et les possédants, le journal relate un déjeuner à l'Élysée, le 11 juin, entre les dirigeants des grands trusts : Saint-Gobain, GDF Suez, Schneider, Atos et Axa, tous issus comme François le Second de la même promotion de l'École nationale d'administration. S'était joint à eux Gerhard Cromme, président des conseils de surveillance de Siemens et de ThyssenKrupp, deux géants de l'industrie allemande.
Le tout était organisé par le nouveau secrétaire adjoint de l'Élysée, un ex-associé gérant de la banque Rothschild, inconnu du public mais témoin, comme bien d'autres, de cette porosité entre le monde des affaires et celui de la haute administration.
Car François le Second et son gouvernement n'effraient pas les patrons, on le sait. Mais un article du Monde du 29 juin est venu le rappeler. Sous le titre « Ces patrons qui murmurent à l'oreille de François Hollande », évocateur de cette complicité entre le gouvernement et les possédants, le journal relate un déjeuner à l'Élysée, le 11 juin, entre les dirigeants des grands trusts : Saint-Gobain, GDF Suez, Schneider, Atos et Axa, tous issus comme François le Second de la même promotion de l'École nationale d'administration. S'était joint à eux Gerhard Cromme, président des conseils de surveillance de Siemens et de ThyssenKrupp, deux géants de l'industrie allemande.
Le tout était organisé par le nouveau secrétaire adjoint de l'Élysée, un ex-associé gérant de la banque Rothschild, inconnu du public mais témoin, comme bien d'autres, de cette porosité entre le monde des affaires et celui de la haute administration.
Ces messieurs ont discuté des réformes à faire pour relever
l'économie européenne et française, en évoquant Gerhard Schröder, ex-chancelier
socialiste allemand, célèbre pour avoir mis en œuvre, avec son compère Hartz,
les mini-jobs à moins de 400 euros, les allocations de chômage de longue durée
à 345 euros, le report de l'âge de départ en retraite à 65 ans puis 67 ans en
2017, l'augmentation des cotisations maladie et la baisse des impôts pour les
plus riches. Tout ce qui s'est avéré une catastrophe pour les travailleurs et
la population pauvre d'Allemagne.
C'était la deuxième rencontre de ce genre, la première ayant
eu lieu de façon encore plus discrète avant la présidentielle. De l'avis d'un
participant, on se serait cru à un conseil d'administration de Saint-Gobain.
L'atmosphère était conviviale. Ces messieurs ont trouvé la discussion «
constructive » et perçu une attention louable de la part d'un président « qui
écoute et qui prend des notes ». Bref, un bon élève, de l'avis de tous,
meilleur que Zebulon 1er qui parlait sans écouter !