samedi 11 février 2012

Billet d'humeur du samedi 11 février 2012 (Le FHaine anti-avortement et manif contre le FHaine à Lille)


En ce samedi 11 février 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Les récentes déclarations du numéro 2 du FHaine  n'en finissent plus de faire parler d'elles. Lundi soir, sur le plateau de Mots croisés, Louis a dénoncé la pratique des "IVG de confort", confirmant que la possibilité de ne plus rembourser les avortements (sauf en cas de viol) était au programme du parti d'extrême-droite. "Il y a des femmes qui voudraient garder leur enfant. Tout est fait pour inciter à l'avortement et rien n'est fait pour préserver la vie", a lancé le vice-président du Front national "Vous n'avez qu'à aller visiter les plannings familiaux et vous verrez la détresse des jeunes filles", a-t-il poursuivi.

 Cette mesure, qui n'est pourtant pas inscrite dans le programme de Marine Le Pen, avait déjà été évoquée par la candidate la semaine dernière dans un entretien à Rue89. La chef de file du FHaine déclarait que "s'il y a des économies à faire, l'avortement est quelque chose qu'on peut éviter (…) Si j'ai un choix à faire, je vais l'assumer". Et d'ajouter que le planning familial "est devenu une espèce de centre, souvent, d'incitation à l'avortement".




"C'est une attaque frontale aux droits des femmes à disposer de leur corps", dénonce Clémence Helfter, militante au sein de l'association Osez le féminisme, tout en déplorant que plus de 35 ans après la loi Veil, cette "rengaine moraliste" soit toujours d'actualité. "On n'est pas contre la vie, mais pour le choix des femmes d'avoir ou pas un enfant", précise-t-elle au JDD.fr. La porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes se dit, elle aussi, "scandalisée" par les propos de Marine Le Pen et de son compagnon. "Elle fait croire qu'elle n'est pas sur la position de son père, mais elle est beaucoup plus dangereuse. Elle ne dit pas directement qu'elle est contre l'avortement mais contre le remboursement", estime Maya Surduts.

Les associations féministes montent également au créneau pour critiquer les attaques de la candidate contre le planning familial. "Il a permis à des millions de femmes de disposer de leur corps", déclare Clémence Helfter, qui estime que Marine Le Pen "n'a pas dû fréquenter très souvent les centres du planning". "Vouloir stigmatiser le planning, c'est une honte", renchérit Maya Surduts, qui parle d'un véritable "retour en arrière". Ces centres permettent "d'avoir accès à l’avortement mais surtout à la contraception, la prévention", rappelle l'association Ni putes ni soumises dans un communiqué.

"Marine Le Pen est en campagne, elle tend à se démarquer de l'UMP (…) et à draguer la frange extrême-droite de son électorat", juge la militante d'Osez le féminisme, qui voit d'un mauvais œil la "recrudescence" de manifestation de catholiques intégristes contre l'avortement. Une "marche pour la vie" a été organisée fin janvier à Paris. "Nous ne soutenons pas officiellement cette marche mais il y aura un certain nombre de cadres et d'élus du FN qui s'y rendront", avait déclaré quelques jours avant Marine Le Pen. La candidate à la présidentielle du Parti chrétien-démocrate (PCD), Christine Boutin, et le leader du Parti de la France (PDF, extrême droite), Carl Lang, avaient également fait le déplacement.




Mardi soir, invité de l'émission Des clics et des claques sur Europe 1, Louis Aliot est revenu sur sa déclaration sur les "IVG de confort", déclarant s'être basé sur un article du Figaro santé, datant de 2009. "À l'origine, les indications d'un avortement impliquaient une détresse matérielle ou psychologique de la femme, elles sont aujourd'hui plus de l'ordre du confort, ce qui n'est pas dans l'esprit de la loi", y expliquait le Dr Grégoire Moutel, responsable du laboratoire d'éthique médicale de l'université Paris-Descartes. Dénonçant une nouvelle fois, ces "avortements de facilité", le numéro 2 du FHaine a conclu : "Le terme ne m'appartient pas, mais il appartient au vocabulaire de la médecine d'aujourd'hui."

Le FHaine montre encore une fois son vrai visage de parti fasciste, limitant les libertés jusque dans le droit des femmes qui pour eux ne sont que des procréatrices juste bonne à rester à la maison pour élever les enfants, pendant de l’homme va au travail où à la chasse, voila la vue préhistorique du FHaine. C’est pour cela et plein d’autres choses que nous serons le samedi 18 février au rassemblement unitaire à 15h sur la Grand Place. Afin de dire non au FHaine qui tiendra à Lille sa « convention nationale », véritable lancement de sa campagne présidentielle. Comme il y a 5 ans, le choix du Nord-Pas de Calais n’est pas anodin. Le FHaine vient en effet dans une région à tradition ouvrière pour marquer sa volonté de draguer l’électorat populaire avec son programme, véritable imposture sociale. Nous ne pouvons pas rester sans réaction face à cet affront ! Donc venons nombreux…

Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez il y a rien à voir.