Sommaire du Monde Libertaire n°1663 du 8 au 14 Mars 2012
«Un uniforme? C’est un avant-projet de cercueil.» - Boris Vian
Actualité
Roms, encore stigmatisés, par P. Schindler, page 3
Les cannibales, par Fabrice, page 4
Météo syndicale, par S. Bull, page 5
Presse normande en péril, page 5
Les brèves, le strip, page 6
Actualité des syndicalismes, par J. Caramelo, page 7
Increvables anarchistes, par Pathote, page 7
International
La Roumanie en crise, par Jean, page 8
États-Unis: occuper, décoloniser, par S. Swain, page 10
Arguments
L’homme contre la nature, par J.-P. Tertrais, page 12
International
Espagne: l’égalité des sexes dans la rue, R. Pino, page 14
Nouvelles de l’autonomie indienne, G. Goutte, page 15
Histoire
Anarchiste ou libertaire ?, C. Fréjaville, page 16
Culture
Lutte antinucléaire au Japon, P. Pelletier, page 19
Une biographie de Babeuf, D. Beaulieu, page 20
Mouvement
Hécatombe, Gpe. Kropotkine, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23
Editorial du Monde Libertaire n°1663 du 8 au 14 Mars 2012
« La semaine dernière, à l’appel de la Confédération syndicale européenne (CES), en France comme dans le reste de l’Europe, de nombreux travailleurs manifestaient dans la rue contre l’austérité. Enfin, reconnaissons le, pas aussi nombreux que ça en France. Il faut dire que ce genre de journée « d’action » chère à la direction de la CGT, rappelle un peu trop les manifs/enterrements de 2010 contre la « réforme » des retraites qui nous ont plutôt laissé un goût amer dans la bouche. Quant à la CFDT et à FO, elles étaient aux abonnés absents. Motif : le caractère trop « politique » de ces manifestations anti-rigueur.
Les travailleurs n’auraient-ils donc comme solution cette année que d’attendre fin avril pour glisser leur bulletin de vote dans l’urne et exprimer ainsi leur mécontentement ? Pas sûr que les exploités de tout poil aient même l’envie de patienter jusqu’à l’échéance électorale. Et si oui, c’est sans trop d’illusions cette fois.
Comme les salariés d’Arcelor-Mittal de Florange qui ont bien compris qu’on voulait les faire mariner jusqu’au second semestre, le temps que l’échéance électorale soit passée. Après ? Sans doute le même sort pour eux que celui réservé à leurs anciens collègues d’Arcelor-Mittal de Gandrange, malgré toutes les belles promesses de Nicolas Sarkozy en 2008.
Les salariés de la compagnie aérienne Air Méditerranée sont eux plus « chanceux » : Ils ne sont pas tous licenciés ; certains sont simplement délocalisés … en Grèce. Bien entendu au tarif en vigueur là-bas, c’est-à-dire moins 30% sur leurs revenus actuels ! Et oui, c’est la crise, c’est les élections, c’est … peut-être temps de se révolter et pas seulement une journée ! »
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