Dans une interview au Monde du 28 juin, le nouveau
ministre de l'Intérieur Manuel Valls définit ses principes en matière de
politique migratoire, notamment sa politique concernant les sans-papiers : «Les
régularisations doivent se faire en s’appuyant sur des critères précis,
objectifs, compréhensibles, à la fois par ceux qui sont dans cette situation,
ceux qui pourraient venir sur notre sol national, et nos compatriotes. Ces
critères sont les années de présence en France, la situation par rapport au
travail, les attaches familiales, la scolarisation des enfants. Ils ont été
interprétés de manière beaucoup trop restrictive et n’ont pas été appliqués de
manière uniforme sur l’ensemble du territoire par le précédent gouvernement».
Le CSP59 demande donc que soit concrétisée sa demande de
défense argumentée mensuelle des dossiers en préfecture du nord comme cela se
faisait de puis 1996 et surtout depuis l’accord Delarue en 2004 jusqu’à ce que
l’ex-président Sarkozy le discrimine en l’expulsant de la préfecture.
Le CSP59 attend toujours que le cabinet du Maire de Lille,
saisi en tant que premier secrétaire du PS lui donne la réponse du Ministre de
l’Intérieur sur sa demande.
Le CSP59 ne comprend pas que sa demande pourtant simple
reste jusqu’ici sans réponse et que la discrimination dont il est victime par
suite de la décision injustifiée, arbitraire, injuste du Préfet Canepa,
ci-devant ex-directeur adjoint de cabinet de M. Sarkozy et de M. Guéant.
Le CSP59 ne peut comprendre que ce que M. Rafarin premier
ministre a admis en 2004 soit difficile à faire respecter par le gouvernement
de M.Ayrault/Valls.
Le CSP59 réitère sa demande que cesse l’apartheid
préfectoral le visant et de pouvoir ainsi exercer son droit en tant que
mouvement de la société civile de défendre tous les mois en préfecture les
dossiers des sans papiers.
Fait le 28/06/12
Tous les mercredis à 18h Place de la République/Parvis des
droits de l’homme : manifestation