dimanche 1 juillet 2012

Le Monde Libertaire n° 1679 du 28 Juin au 11 Juillet 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1679 du 28 Juin au 11 Juillet 2012

«Le travail, c’est bien une maladie puisqu’il y a une médecine du travail.» - Coluche

Actualité

Entrer en résistance, par Fabrice, page 3
Subversion militante, par G. Goutte, page 4
Nouvelles des fronts sociaux, par Hugues, page 5
Météo syndicale, par J.-P. Germain, page 6
Abstention et résignation, par Juanito, page 7
La civilisation du voyeurisme, par E. Vanhecke, page 8
Quand le Foot Business exproprie, par S. Chapelle, page 9

International

Anarchy in Tunis, par H., page 11
Les Asturies plongées dans la grève, par R. Pino, page 12

Arguments

Anarchisme, sport et compétition, par Bali, page 14

Histoire

Les camps de la honte, par A. Pavlowsky, page 16

Mouvement

Faire craquer le capitalisme, Libertalia, page 21
Le dernier rejeton de N’Autre école, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n° 1679 du 28 Juin au 11 Juillet 2012

«Les vacances d’été arrivent et vous avez donc entre les mains le dernier Monde libertaire hebdomadaire de la saison. Un numéro « spécial Mexique » paraîtra dans deux semaines, qui vous permettra de patienter jusqu’en septembre, mois de reprise de l’hebdo. En attendant, l’actualité sociale et politique ne tournera pas forcément au ralenti cette année. Même si c’en est provisoirement fini des campagnes électorales et des promesses, les mauvaises nouvelles et les coups tordus ne partent pas en villégiature.

Place à la réalité qui est plutôt dure ces temps-ci. Surtout pour les couches populaires à qui l’on demande sur tous les tons, ici ou ailleurs, de renflouer les banques qui se sont fait gronder – les vilaines – pour avoir fait joujou avec l’argent qu’elles ne possédaient même pas. Alors on va nous expliquer – on nous explique déjà –que c’est à nous de passer à la caisse pour réduire cette fameuse dette, (c’est bien entendu notre dette). Concrètement, le service public va en prendre un coup, et ce n’est pas une Chambre rose qui en finira avec les coupes budgétaires largement amorcées par le précédent gouvernement de droite.

L’heure est plus que jamais à l’austérité – pardon, à la rigueur – et même un PCF se refuse (pour l’instant) à collaborer à un gouvernement qui semble peu pressé de répondre aux urgences sociales. PSA Aulnay, Air France, France Soir en ligne, Presstalis… les plans de restructuration vont sortir des cartons maintenant que le nouveau pouvoir est bien installé. Et ça risque de faire très mal. 

Alors nous, anarchistes, où serons-nous ? Comme toujours, parmi ceux d’en bas, travailleurs, chômeurs, précaires, tous ceux que le système asservit. Que ce soit seuls ou avec d’autres, nous continuerons de lutter contre l’exploitation capitaliste qui, bleue ou rose, est toujours là. Nous continuerons de nous lever pour dire : « Non, ça suffit ! C’est une autre vie que nous voulons.»»

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