Le Comité contre l'utilisation politique de la psychiatrie,
la Ligue des Droits l’Homme du Languedoc
Roussillon et le Comité de soutien à Alain
Paya Poirel appellent à un rassemblement pacifique le lundi 23 avril
à 14 heures au Tribunal de Grande
Instance de Nîmes, pour soutenir Alain Paya
Poirel, " Le berger sans troupeaux",
interné depuis 10 mois.
En 2007, Alain Poirel, Berger à Malons et Elze dans le Gard,
âgé de 43 ans retrouve ses 59 brebis
abattues à la demande du Maire, Jean Pierre Souchon, car selon lui elles n’étaient pas
baguées. Une dispute éclate entre les
deux hommes et Alain est condamné à 3 mois de prison, qu'il effectuera à la maison d'arrêt de Nîmes.
Durant sa détention, Alain Poirel est convoqué pour faire
des photos d'identité, et il apprend que
son nom patronymique est changé et que désormais
il s'appellera Paya, du nom de sa mère qui ne l’a pas élevé car il avait été placé dans une famille
d’accueil.
Après avoir purgé sa peine, Alain a une autre altercation
avec J.P Souchon. Alain le gifle alors
que 2 conseillers le menacent de mort. Alain
est alors condamné à 12 mois de prison. Incarcéré en février 2011 à la Maison d’Arrêt de Mende, il n’accepte pas
de s'appeler Paya, s'étant appelé du nom
de son père, Poirel, jusqu'en 2008. face à ce
refus, un expert psychiatre diagnostique une pathologie lourde et
Alain est envoyé en juin 2011 à
l'Hôpital psychiatrique de Uzès, sous le régime carcéral.
Depuis 2008, Alain cherche a connaître" le secret"
qui se cache derrière ses changements d'identités,
sans que personne à ce jour puisse lui
donner l'ombre d'une explication ! De juin 2011, à février 2012, Alain est
resté hospitalisé sous régime carcéral,
ne bénéficiant que d'une visite,1 heure par semaine.de sa compagne et sa petite fille âgée de 3 ans
aujourd'hui, Le 24 février 2012, il a eut sa levée d'écrou, mais reste néanmoins interné sans traitement à l’hôpital
psychiatrique de Uzes !
Lundi 23 à 14 heures il doit comparaître devant le Juge des
libertés et de la détention afin de
savoir si il peut enfin rentrer chez lui, où
l'attend sa compagne et sa petite fille.
Soyons nombreux lundi pour soutenir Alain et Karine qui se
battent seuls depuis toutes ces années.
Partagez ce lien avec tous vos contacts.
Contact : Comité contre l'utilisation politique de la
psychiatrie
adresse mail : hospitalitionspolitique@gmx.fr