vendredi 9 mars 2012

Les gendarmes arrêtent un cortège funèbre pour un contrôle d'alcoolémie


Stupeur, étonnement, indignation. Les réactions dans la rue comme sur la toile, et elles étaient nombreuses, stigmatisaient toutes, sans exception, le contrôle d'alcoolémie pratiqué de façon inopportune, c'est le moins qu'on puisse dire, par les gendarmes de la brigade motorisée sur un cortège funèbre lundi dernier en début d'après-midi dans la traversée de Limoux, Chemin de ronde. La progression du convoi qui se rendait de l'église Saint-Martin au cimetière Saint Antoine, pour accompagner la dépouille de Mme Garcia, septuagénaire limouxine à sa dernière demeure, avait été stoppée net et la circulation bloquée. «Une voiture de la gendarmerie était stationnée en bordure de chaussée et deux motards procédaient à des contrôles d'alcoolémie» se souvient Henri Garcia, le mari de la défunte, ulcéré par le comportement des représentants de la loi. Quand le premier fourgon des PFG, il y en avait deux, est arrivé à hauteur du contrôle, l'un des deux gendarmes a tendu l'appareil au chauffeur qui avait baissé la vitre.

Ce dernier a soufflé, un peu fort peut-être, la surprise déclenchant un bip et obligeant le gendarme à représenter un autre appareil. Cette version des faits, serait la même que celle donnée par le colonel qui a auditionné les deux motards. Il semble que le militaire n'ait pas réalisé qu'il s'agissait d'un fourgon mortuaire de ce fait nous lui cpnseillons la canne blanche et le labrador au lie ude la matraque et le berger allemand. La version des témoins est encore plus edifiante car «Après le fourgon, les gendarmes ont fait souffler les conducteurs parmi les autres véhicules qui suivaient intégrés au cortège, précise Henri Garcia. J'ai prévenu les gendarmes que nous étions un cortège funèbre qui nous rendions au cimetière. J'ai même failli leur dire, vous n'avez qu'à faire souffler Thérèse (la défunte) tant que vous y êtes»...