Vendredi 30 mars, une éducatrice spécialisée âgée de 50 ans,
salariée à l’association d’action éducative du département du Nord, a tenté de mettre fin à ses jours sur son
lieu de travail, en se barricadant dans son bureau et en avalant des
médicaments.
Transportée aux urgences de l’hôpital de Dunkerque, elle est
aujourd’hui hors de danger. Selon la CGT, l’éducatrice était sous
antidépresseurs, se plaignant depuis plusieurs semaines de harcèlement moral.
L’association d’action éducative du département du Nord
avait déjà défrayé la chronique pour avoir vécu le suicide par pendaison de
l’un de ses salariés, accusé de violence contre l’un des adolescents suivis.
L’éducateur ayant commis ce geste fatal, avait répondu à une agression subie,
mais n’avait pas supporté la mise en cause par son employeur, qui loin de le
défendre, avait engagé une procédure de licenciement à son encontre. A la suite
du premier suicide, la moitié du personnel avait cessé le travail pendant 18
jours, pour protester contre la dégradation des conditions de travail et
l’absence de soutien de la part de leur direction.
Monsieur Lemang, président de l’association appelle à ne pas « faire d’amalgame » et à rester « extrêmement prudent » sur les circonstances de cette tentative de suicide…
Monsieur Lemang, président de l’association appelle à ne pas « faire d’amalgame » et à rester « extrêmement prudent » sur les circonstances de cette tentative de suicide…