En ce mardi 10 avril 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Devant
les dirigeants d'entreprise de la CGPME (Confédération générale du patronat des
petites et moyennes entreprises), François Hollande a précisé ses intentions
concernant leurs problèmes de patrons et ses propositions pour diminuer leurs
charges.
Concernant l'impôt sur les sociétés, il a rappelé qu'il veut
le moduler en fonction de leur taille. Ce serait 15 % d'impôt sur les bénéfices
pour les très petites, 30 % pour les petites et moyennes et 35 % pour les plus
grandes. La différence avec ce qui est actuellement inscrit dans les textes est
minime. Le taux actuel officiel d'impôt pour les grandes sociétés est en
théorie de 34,33 %, et il existe déjà un taux réduit à 15 % pour les toutes
petites. Quant aux plus grosses sociétés, celles du CAC 40 en particulier, qui
contrôlent de fait une grande partie de l'économie, Hollande ne s'est pas
prononcé sur les différents mécanismes qui leur permettent de payer peu ou pas
d'impôt sur les bénéfices : report illimité des pertes, intégration fiscale,
déductibilité des intérêts, régime des filiales, exonération des cessions de
participations à long terme, crédit impôt-recherche. Ne pas en parler est déjà
un aveu.
Hollande critique la baisse des cotisations payées par les
patrons, celle concoctée par Sarkozy en même temps que la TVA sociale... pour
en proposer une, lui aussi ! Mais ce ne serait pas la même.
Au passage, il a annoncé qu'il envisageait de diminuer les
cotisations patronales à la Sécurité sociale. « Nous aurons au lendemain de
l'élection présidentielle une concertation avec les entreprises pour changer ce
mode de financement de la protection sociale », a-t-il dit. Sa justification
est de ne pas « faire reposer sur le seul travail la contribution à la famille
ou la maladie pour les entreprises ». Traduit en clair, cela signifie une
baisse des cotisations patronales, que l'on compenserait par un autre
prélèvement : une TVA que l'on appellerait autrement ?
Vraiment le mirage électoral
ne convainc plus que ce qui veulent y croire, car vu ce que nous prépare
les différents candidats on comprend mieux leurs peurs d’une
forte abstention, preuve que le peuple commence à n’être plus dupe de cette
tromperie. Il ne nous reste plus qu’a lui expliquer que les valeurs qui sont les nôtres sont les
seuls qui leur permettront de vivre autrement et dans de meilleures conditions.
Et le conduire vers une révolution libertaire synonyme de liberté, de solidarité, de
proximité, de respect, de consensus, d’égalité, d’entraide et de culture.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez
il y a rien à voir.