Pression fiscale renforcée, hausse du chômage, réduction des
salaires, telles ont été les mesures imposées aux Grecs par l'Union Européenne
et le FMI. Ce plan de sauvetage financier caractérisé par une austérité
drastique est aujourd'hui au cœur de ces élections législatives, six semaines
après un précédent scrutin qui n'avait pas permis de dégager de majorité
stable.
La population se retrouve entre deux pôles radicalement
opposés. Du côté droit, le dirigeant de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras,
61 ans, estime que les Grecs vont devoir choisir entre le maintien dans la zone
euro et le retour à la drachme. A gauche, l'ennemi de l'austérité, le dirigeant
de Syriza, Alexis Tsipras, 37 ans, menace de revenir sur ce plan de financement
international - "le mémorandum de banqueroute", dit-il - tout en
affirmant que la Grèce restera dans la zone euro.
Les bureaux de vote qui ont ouvert à 7h locales, fermeront à
19h, heure à laquelle devrait être publiée la première estimation du résultat
du scrutin, basée sur un sondage effectué à la sortie des bureaux de vote, et
guettée dans le monde entier. De la chancelière allemande Angela Merkel à la
présidente du FMI Christine Lagarde, en passant par le président de
l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, le message envoyé aux électeurs grecs est le
même : leurs bulletins de vote seront cruciaux pour la stabilité de la zone
euro.
Ce qui est certain, c’est que pour le peuple grec la seule
solution reste et restera non pas une élection avec le risque de voir les fachos
de l’Aube Dorée remettre leurs culs sur
les bancs de l’assemblée. Mais bien un élan
populaire qui permettra l’avènement d’une société libertaire synonyme de liberté, de solidarité, de proximité, de respect, de consensus,
d’égalité, d’entraide et de culture.