Ni PS, ni FN. Pour le second tour des législatives, l'UMP
préfère la stratégie du "ni-ni" que celle du front antifasciste pour faire barrage au FHaine et ne s'interdit
pas des rapprochements avec l'extrême-droite localement.
C'est le cas entre autre de Nadine Morano. Menacée dans sa
circonscription de Toul (Meurthe-et-Moselle), l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy,
deuxième (34,3%) derrière la candidate socialiste (39,3%) a réitéré hier matin
son appel "aux électeurs du Front National, qui partagent nos valeurs, mes
valeurs, à se retrouver sur ma candidature. Je n'ai aucun état d'âme à en
appeler aux électeurs du FN. C'est pas une question d'accord, c'est une
question de partage de nos valeurs." il manquerai plus que comme la Marine elle nous face une liste de "traite" comme au heure les plus sombre de notre histoire.
Sans états d'âme, c'est aussi le cas de la quasi majorité
des responsables de l'UMP, Le parti de droite a choisi de s'adresser
directement à l'électorat du Front national, à six jours d'un second tour qui
comporte des triangulaires dans 46 circonscriptions, dont 32 avec la présence
du Front national, avec aussi 29 duels avec le FN (20 FN-gauche, 9 FN-droite). Rappelons
enfin que 2 électeurs de l'UMP sur 3
pour un désistement en faveur du FN.