En ce mercredi 30 mai 2012, quoi de neuf en ce monde ??? L'Unicef
révèle l'ampleur de la pauvreté des enfants des pays dits "riches".
Ils sont 13 millions en Europe. Paradoxe : la France est le pays qui dépense le
plus pour la famille mais figure au milieu de l'étude, en 14e position sur 35
pays.
Le rapport, accablant pour les pays dits
"économiquement avancés" dénombre 30 millions d'enfants pauvres sur
les 200 millions d'enfants des pays étudiés par l'association humanitaire. Il
s'agit de l'Europe des 27 plus la Norvège, l'Islande, l'Australie, le Canada,
les Etats-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Suisse.
La pauvreté est malheureusement inhérente à chaque société capitaliste.
Le rapport s'attache donc à mesurer la pauvreté relative à chaque pays. Ainsi,
plus d'un enfant roumain sur quatre vit dans un foyer en dessous du seuil de
pauvreté national, presqu'autant qu'aux Etats-Unis (23,1%). A l'opposé,
l'Islande compte 4,7% d'enfants pauvres. En France, ce taux atteint 8,8%, soit
1.300.000 enfants, dont la moitié sont mal logés, et 20.000 sans domicile fixe.
Le rapport pointe les carences de certains Etats, dont la
France, dans la prise en charge de ce problème. Avec 3,7% du PIB affecté aux
allocations familiales, services et allègements d'impôts, la France est en tête des dépenses en faveur de la famille, suivie
de la Suède et du Royaume-Uni. Si la politique familiale française permet de
diminuer de moitié la pauvreté des enfants, la Belgique et le Danemark sont
nettement plus performants avec des dépenses moindres.
L'association humanitaire mesure également les privations
subies par les enfants. Trois repas par jour, des fruits et légumes frais, des
livres adaptés, un endroit calme pour les devoirs et une connexion internet,
voire... des chaussures : 14 critères ont été retenus. Parmi les pays les plus
riches, la France (10,1%) est la seule, avec l'Italie (13,3%), à dépasser le
seuil de 10% d'enfants en situation de privation. Les démocraties scandinaves
et nordiques sont les plus préservées (3%), à l'opposé de la Roumanie (70%) et
de la Bulgarie (50%).
D'un point de vue social, la pauvreté touche davantage les
enfants dont les parents ont des problèmes d'emploi (47% en France contre 43%
en moyenne), ou de familles migrantes (20,5% contre 16%), que les familles
monoparentales ou dont le niveau d'instruction est faible.
Personne en devenir et en situation de dépendance, l'enfant
subit les conséquences d'une pauvreté sur laquelle il n'a pas de prise. Avec le
risque de la connaître à l'âge adulte.
Plus encore par temps de crise, l'UNICEF plaide pour la
création d'un observatoire national et d'un droit à la compensation de la
pauvreté. François le second qui avait fait de la jeunesse l'une des priorités de son
quinquennat, l'UNICEF entend le rappeler à ses engagements. Mais bon comme on
connait la chanson, on sait que les promesses électorales sont faites pour être
oubliées
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez
il y a rien à voir.