Au terme d'une réunion de trois heures, le Conseil de sécurité de l'Onu indique qu'il condamne "dans les termes les plus fermes possibles" le gouvernement syrien pour le massacre de Houla, dans lequel 108 personnes ont été tuées.
"Le Conseil de sécurité a condamné dans les termes les plus fermes possibles la tuerie, confirmée par des observateurs des Nations unies, de dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants(...) à Houla près de Homs, dans une attaque qui a comporté une série de pilonnages effectués par l'artillerie et les blindés contre un quartier d'habitation", a déclaré le président du Conseil de sécurité, le diplomate azerbaïdjanais Tofig Moussaïev, à l'issue d'une réunion de trois heures dimanche soir.
Dans une déclaration commune, les 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies, dont la Russie alliée de la Syrie, demandent au président Bachar al-Assad de retirer les armes lourdes de toutes les villes syriennes.
Dans cette déclaration, le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon ajoute que les observateurs de l'Onu ont également observé des blessures par balles sur certains corps. Ce qui pourrait aller dans le sens de combats à l'arme à feu mentionnés par Alexandre Pankine, numéro deux de l'ambassade de Russie à l'Onu, qui avait laissé entendre que les insurgés pourraient être à l'origine de la tuerie.