dimanche 13 mai 2012

Les discriminations à l'handicap sont toujours là


Quelque 200 personnes, aveugles ou malvoyantes pour la plupart, ont manifesté samedi à Paris, accompagnées de leurs chiens, pour sensibiliser aux problèmes d'accès de leur animal aux lieux publics et aux transports. nLes manifestants, brandissant des ballons oranges et bleus aux couleurs de l'Association nationale de chiens guides d'aveugles (ANMCGA) qui organisait le rassemblement, ont défilé jusqu'à la place de la Bastille derrière une banderole "Partout avec mon chien guide".

A leurs côtés défilaient 125 chiens guides équipés de foulards de la même couleur. "Nous voulons sensibiliser le public aux problèmes d'accès des chiens guides d'aveugles dans tous les lieux publics et les transports en France", a déclaré le président de l'ANMCGA Jean-Pierre Soro, jugeant qu'il y avait "encore malheureusement trop souvent des refus à l'accès de ces animaux, surtout dans les taxis".

La loi sur le handicap du 11 février 2005 stipule que "l'accès aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu'à ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative est autorisé aux chiens guides ou d'assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte d'invalidité"




Autres discriminations, autre lieux. Un homme atteint de la maladie de Parkinson s'est vu interdire l'accès au RER A avec son tricycle pliable, ce qui l'empêche de se rendre à l'université parisienne où il suit des cours, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

"Yves Mellet, habitant de Neuilly-sur-Marne, est atteint de la maladie de Parkinson depuis 7 ans. Il a de sérieuses difficultés pour marcher et des problèmes liés à la maladie qui l'ont conduit à utiliser un tricyle pliable", peut-on lire sur la pétition qu'il a mise en ligne sur le site internet petitionpublique.fr, confirmant une information de Libération.

Après avoir emprunté le RER durant trois semaines, il s'en est vu interdire l'accès "au motif que la réglementation prévoit le transport de bicyclettes et non de tricyles", selon la pétition. "C'est un gros engin et ce n'est pas le transport qui pose problème, mais il roule avec dans les couloirs et s'il en perd le contrôle, il peut faucher quelqu'un, ça peut être près des voies et c'est très dangereux", a précisé la direction de la RATP. "Et voilà un handicapé contraint à rester enfermé chez lui, alors qu'il suivait jusqu'à présent des cours à Paris", souligne la pétition.

Comme quoi ils y a encore beaucoup de travail à faire pour que les discriminations du à l’handicapen’excite plus.