jeudi 24 mai 2012

Le Monde Libertaire n° 1674 du 24 au 30 Mai 2012


Sommaire du Monde Libertaire n° 1674 du 24 au 30 Mai 2012

« Parlement: mot étrange formé de deux verbes “parler” et “mentir”.» - Anonyme

Actualité

Osons un avenir de luttes, par Fabrice, page 3
«Fralib appartient à la CGT», par G. Goutte, page 4
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 6
L’enfer des bonnes intentions, par CAFards, page 5
Luttes des mal-logés sur Paris, par Nicolas, page 7
Action antipub à Poitiers, par FA86, page 8
L’homophobie, spécialité française?, par P. Schindler, page 9

International

Situation de l’Espagne, par Daniel, page 10
Anniversaire indigné pour l’Espagne, par R. Pino, page 11
Les étudiants en grève au Québec, par Jean, page 12
Madagascar, trône pour la corruption, par P. Rama, page 14

Saint-Imier 2012

Anarcha-féminisme, par Commission Femmes, page 16

Histoire

Le syndicalisme révolutionnaire, par S. Boulouque, page 17

Mouvement

La Malatesta, librairie anarchiste, par Daniel, page 19
Avis de décès, page 20
70e congrès de la FA, par J. Bournique, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n° 1674 du 24 au 30 Mai 2012

« Du temps de la droite au pouvoir, c’était clair : la «mouvance anarcho-autonome francilienne » était un danger pour la France éternelle. Militantes et militants contre les prisons, les centres de rétention, pour le droit au logement… Bien pratique pour l’État policier (sic) pour dénoncer une « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme ». Patatras avec la désormais plus que célèbre « affaire» de Tarnac qui était censée démanteler le « terrorisme d’ultra-gauche ». Ce qu’on ignore, c’est que les procédures judiciaires suivent leur cours.

Celles et ceux qui étaient de la militance libertaire dans les années quatre-vingt se souviennent de l’amnistie pour le GARI (Groupe d’action révolutionnaire internationaliste) et d’autres. Hollande et son équipe ministérielle sauront-ils s’en souvenir ? La gestion du Capital en saupoudrant le tout de quelques mesures sociales est en dessous du minimum syndical ; ne pas faire peur aux marchés est-ce la colonne vertébrale du socialisme à la française ? Dans un premier temps le « gouvernement Hollande » a cherché à signifier une rupture, on va dire à marquer sa différence.

La parité, la diminution du salaire des ministres, ont certes plus une valeur « effet d’annonce », mais ce que les médias nomment les choses sérieuses vont pointer plus que le bout de leur nez. La porte-parole du gouvernement a beau déclarer : « Nous ne sommes pas là seulement pour gérer, mais pour réformer le pays, pour vaincre les privilèges, pour améliorer la vie des Français », on reste dubitatifs… Surtout qu’il faut avoir en tête que les élections législatives vont peut-être troubler l’ordre des choses. Par exemple, les candidats battus aux législatives ne pourront pas rester ministres !

Déjà les syndicats frappent à la porte pour pouvoir juger sur pièces. En ce qui concerne les « points chauds », citons Fralib en occupation d’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône) depuis le 11 mai dernier. Vu qu’avec la période des vacances arrivent souvent les mauvais coups, les délégués syndicaux (CGT et CFE-CGC) se sont adressés par courrier aux ministres concernés. C’est-à-dire : Michel Sapin, Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg. Bon, tout ça pour provoquer l’organisation d’une table ronde nationale sur l’avenir industriel du site provençal que la multinationale Unilever veut rayer de la carte… On verra bien si un changement de locataire à l’Élysée vaut la chandelle. De notre côté, on y a jamais cru et on continue à ne pas y croire… »

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