mercredi 23 mai 2012

Une opération fictive de l'OTAN menée jusqu'au 25 mai à Lille (59) par 600 militaires


En préparation depuis un an, l'exercice « Comprehensive Citadel » se déroule jusqu'au 25 mai à Lille, dans la forteresse Vauban qui abritele QG du Corps de réaction rapide-France (CRR-Fr). Plus de 600 militaires s'y entraînent à lancer une opération dans le cadre d'un mandat de l'OTAN. Depuis un an, le QG prépare cette « mission » dédiée au poste de commandement dont l'objectif est d'entraîner les officiers à la planification et à la conduite d'une opération fictive sous mandat de l'OTAN. 

Les militaires ont pour cela établi un scénario très proche de leur réalité, au cours duquel un pays imaginaire, baptisé « la République populaire de Trutta » et situé en lieu et place du Nouveau-Brunswick au Canada, est déstabilisé par un entrelacs de menaces. Effondrement des institutions, essor des mouvements extrémistes religieux et ethniques, développement de la criminalité, catastrophe naturelle... C'est dans ce contexte hautement inflammable que les militaires vont devoir créer les conditions d'un déploiement rapide de leurs forces afin de restaurer l'état de droit et assurer sa pérennité. Une situation qui n'est pas sans lien avec des théâtres extérieurs tels que l'Afghanistan, où le général Gilles Fugier, patron du CRR-Fr, a occupé pendant quinze mois les fonctions de chef d'état-major de la Force internationale d'assistance et de sécurité.

Du kaki, mais pas que. L'exercice intègre des composantes civiles. Elles s'avèrent même essentielles pour répondre à l'objectif de « comprehensive approach ». Sous cette expression anglaise, l'idée qu'une organisation militaire doit prendre en compte l'ensemble des domaines assurant un désengagement du théâtre d'opérations dans de bonnes conditions. Le CRR-Fr travaille donc avec les acteurs civils : « Nous apprenons à collaborer avec la Croix-Rouge, les grandes agences de l'ONU, les ONG..., explique le général Fugier. Comment oeuvrent-ils ? Avec quelle philosophie ? » 

Six étudiants mobilisés. Élément de cet exercice doté d'une enveloppe d'un million d'euros, l'intégration de six étudiants stagiaires de Lille I et II. Ces élèves poursuivant des cursus en relation avec la Défense auront pour tâche de simuler l'interaction avec les représentants civils experts en droit humanitaire, en développement et en affaires culturelles, ainsi qu'avec les organisations internationales et non gouvernementales. 

Et voila comment avec de l’argent dont ont bien besoin les plus défavorisés, nos militaires de la « grande muette » font joujoux à la guerre à cotés de chez nous , avec des relents de xénophobies car comme vous avez pus le lire le but est de contrer des mouvements extrémistes religieux et ethniques… tous est dit… pitoyable !