Et rebelote. Pour le douzième mois consécutif, le nombre de
demandeurs d’emploi est à la hausse. Après un bond de 0,6% en mars, soit 16.600
individus supplémentaires, le nombre de personnes sans emploi (caégorie A) a
progressé de 0,1% soit 4.300 personnes de plus.
Mais le pire pourrait être à venir. «Cette hausse intervient
dans un contexte de recours intensif, au cours de ces derniers mois de campagne
électorale, aux contrats aidés, ainsi qu’à une évidente «rétention» d’un
certain nombre de plans sociaux», selon un communiqué des services de Michel
Sapin. Après les législatives, les chiffres risquent d‘être bien plus élevés.
En incluant les demandeurs d’emploi qui ont exercé une
activité réduite (catégorie B et C), le nombre de chômeurs a progressé, en
avril, de 0,2% soit un bond de 6,5% au cours des douze derniers mois. Selon les
catégories, il y a donc entre 2.814 900 et 4.592 000 chômeurs en France (DOM
inclus).
Encore une fois, ce sont les chômeurs de longue durée qui
sont les plus touchés avec une hausse de 1,2% pour ceux inscrits depuis plus
d’un an contre un repli de 0,3% pour les autres.
Les travailleurs les plus âgés sont également les plus
pénalisés avec une progression du chômage de 1% pour les plus de 50 ans (+14,5%
sur un an) contre une baisse de 0,1% pour les - de 25 ans (+4,3% sur un an) et
une stabilité pour la tranche 25-49 ans (+4,7% sur un an).