jeudi 10 mai 2012

Le Monde Libertaire n°1672 du 10 au 16 Mai 2012


Sommaire du Monde Libertaire n°1672 du 10 au 16 Mai 2012

« Aussi longtemps que la société sera basée sur l'autorité, les anarchistes resteront en état perpétuel d'insurrection. » - Elisée Reclus

Actualité

Ainsi donc on est socialistes, par G. Goutte, page 3
Lutter, c’est exister, par Fabrice, page 4
Chronique néphrétique, par Rodkol, page 5
Météo syndicale, par T. Impétueux, page 6
Les kiosquiers perdent une arme, par P. Salcedo, page 7
Soutien à Laura Gomez, par FA, page 9
Élection pestilentielle, par E. Vanhecke, page 9
Revendications des prisonniers de Roanne, page 10
La répression continue à Poitiers, FA 86, page 11

International

L’Espagne, entre grèves et matraques, par R. Pino, page 12
Israël, la politique de l’autruche, par P. Sommermeyer, page 14

Arguments

Nous sommes la crise du capital, par J. Holloway, page 15
Abstention et extrême droite, par Flora, page 17
Billet d’humeur (mauvaise), par Commission Femmes, page 19

Culture

Apprendre à désobéir, A. Bernard, page 20

Mouvement

Solidarité antifasciste, page 21
Radio libertaire, page 22
Agenda, page 23

Editorial du Monde Libertaire n°1672 du 10 au 16 Mai 2012

« Nous sommes socialistes. Oh attendez, la chose n’a pas été dite ainsi, mais ce n’est pas beaucoup mieux qu’avec le coup de Lionel Jospin, prétendant à la charge suprême il y a quelques temps. Le susnommé déclamait urbi et orbi que son programme n’était pas socialiste… L’électorat lui avait préféré Le Pen et avait, par là, semé la confusion chez celles et ceux qui croyaient en l’utilité du vote. Voter pour Chirac pour éliminer l’extrême droite : il y a eu mieux question militantisme pragmatique.

En cette année 2012, la donne a été autre. En fin de règne, l’ancien secrétaire de l’Élysée, cornaqué par un transfuge de l’extrême droite, a plus que droitisé ses déclarations. Cela n’aura échappé à personne, même à celles et ceux qui ne lisent pas trop les journaux. Tout ce suivisme en diable des propositions du FN a même « ému» des responsables politiques UMP et autres, sous l’oeil narquois de la candidate de l’extrême droite. De toute façon «la fille de son père » mise et attend l’implosion de la droite française et principalement de son oriflamme actuel, l’UMP.

Pour elle, le troisième tour, ce ne sont pas des actions syndicales pour mettre les pouvoirs publics en face de leurs responsabilités, voire aller plus loin dans le projet social. Bien au contraire, pour la dynamiteuse de la droite, le but est de se renforcer pour être la principale opposition à la gauche au pouvoir.

De toute façon, toujours le même sale temps pour la sociale ! À nous toutes et tous, dans nos luttes quotidiennes, d’inverser la tendance et de persévérer dans l’offensive sociale pour la construction d’un monde libéré de l’exploitation.»

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