Chez Carrefour d'abord : un patron chasse l'autre sur fond
de mauvais résultats... Sous la direction du sortant, Lars Olofsson, l'action a
perdu 40 pour cent, il va pourtant toucher une retraite chapeau qui pourrait
atteindre jusqu'à 500 000 euros, à laquelle s'ajoute 1 million et demi d'euros
au titre de la clause de non-concurrence, et pourtant selon les spécialistes,
au vu de son bilan chez Carrefour, difficile d'imaginer qu'on va s'arracher ses
services. Selon les Echos qui évoquent ces chiffres, c'est une situation qui
pourrait d'ailleurs provoquer un tollé...
Deuxième grand patron sur la sellette, Pierre-Henri
Gourgeon, le Parisien et Aujourd'hui en France parlent du jackpot de
l'ex-patron d'Air France... Alors que les salariés connaissent depuis janvier
une cure d'austérité et qu'on craint jusqu'à 5000 suppressions de postes, la
prochaine assemblée générale du groupe devrait voter l'attribution de 400 000
euros à l'ancien directeur général au titre là aussi d'une prime de
non-concurrence. Pour les syndicats, on achète son silence, et selon le
Parisien la nouvelle fait en tout cas l'effet d'une bombe chez les salariés au
régime sec.