dimanche 27 mai 2012

De très grosses primes patronales créent à nouveau le scandale


Chez Carrefour d'abord : un patron chasse l'autre sur fond de mauvais résultats... Sous la direction du sortant, Lars Olofsson, l'action a perdu 40 pour cent, il va pourtant toucher une retraite chapeau qui pourrait atteindre jusqu'à 500 000 euros, à laquelle s'ajoute 1 million et demi d'euros au titre de la clause de non-concurrence, et pourtant selon les spécialistes, au vu de son bilan chez Carrefour, difficile d'imaginer qu'on va s'arracher ses services. Selon les Echos qui évoquent ces chiffres, c'est une situation qui pourrait d'ailleurs provoquer un tollé...

Deuxième grand patron sur la sellette, Pierre-Henri Gourgeon, le Parisien et Aujourd'hui en France parlent du jackpot de l'ex-patron d'Air France... Alors que les salariés connaissent depuis janvier une cure d'austérité et qu'on craint jusqu'à 5000 suppressions de postes, la prochaine assemblée générale du groupe devrait voter l'attribution de 400 000 euros à l'ancien directeur général au titre là aussi d'une prime de non-concurrence. Pour les syndicats, on achète son silence, et selon le Parisien la nouvelle fait en tout cas l'effet d'une bombe chez les salariés au régime sec.