Depuis le 17 avril, 2000 prisonniers politiques palestiniens mènent une grève de la faim. Tout comme plus de 800 000 palestiniens qui ont connu les prisons israéliennes depuis 1967, le seul tort de ces prisonniers est d'avoir résisté à l'oppression et d'avoir agi pour l'application de leurs droits nationaux.
Certains prisonniers sont en grève de la faim depuis le 1er mars et arrivent à un seuil critique pour leur survie même. Ce mouvement, très massif et revendiquant les droits humains les plus élémentaires, dévoile la gravité des atteintes aux droits de l’homme dans ces prisons et l’exaspération d’hommes et de femmes quotidiennement humiliés.
Nous soutenons leurs exigences :
- la fin du régime de détention administrative qui permet de maintenir un détenu indéfiniment en prison sans que lui soit notifié la moindre charge
- une modification de leurs conditions d’enfermement (accès aux livres, fin des mesures d’isolement, des mauvais traitements, des humiliations à l’encontre des visiteurs, de l’interdiction des visites pour les familles de Gaza, possibilités d’accès aux études et à leur poursuite).
Nous affirmons notre solidarité avec ces prisonniers en grève de la faim, et exigeons que les autorités israéliennes abandonnent leurs pratiques qui violent les droits de l'Homme les plus élémentaires.