En ce lundi 4 juin 2012, quoi de neuf en ce monde ??? Près
de 21 millions de personnes sont victimes du travail forcé dans le monde, a
affirmé vendredi le Bureau international du travail (BIT). Le plus grand nombre
se trouvent en Asie, devant l'Afrique et l'Amérique latine.
"Ces personnes sont prises au piège d'emplois qui leur
ont été imposés par la contrainte ou la tromperie et qu'elles ne peuvent
quitter. Les poursuites contre les responsables sont inadéquates", a
dénoncé le directeur exécutif du BIT Guy Ryder, et futur directeur général de
l'organisation, en présentant le rapport à Genève.
Sur les 20,9 millions de travailleurs forcés, le 90% sont
exploités dans l'économie privée par des individus ou des entreprises, les
autres par des Etats. Le quart ont moins de 18 ans. Le 22% sont victimes
d'exploitation sexuelle. Le 68% sont des victimes du travail forcé dans
l'agriculture, la construction, le travail domestique ou la production
manufacturière.
Cette nouvelle estimation du BIT est supérieure à la
précédente, datant de 2005, qui mentionnait 12,3 millions de victimes dans le
monde.
Toutefois, la comparaison n'est pas possible, car une autre méthodologie
a été utilisée cette année et la hausse du nombre des victimes peut seulement
refléter le plus grand nombre de cas reportés, a précisé la responsable de
l'étude Beate Andrees.
Par région, l'Asie compte le plus grand nombre de
travailleurs forcés dans le monde, soit 56% de l'effectif global. Le deuxième
contingent est en Afrique (18%), suivi par l'Amérique latine (9%). Les pays
industrialisés, dont l'Union européenne, abritent 1,5 million de victimes (7%),
surtout parmi les migrants. Les pays d'Europe centrale et du sud-est et de la
Communauté des Etats indépendants (CEI) en recensent 1,6 million. Le BIT évalue
à 600'000 les victimes au Moyen-orient (3%).
Par pays, l'Inde et le Pakistan, mais aussi le Brésil, sont
les plus touchés par ce fléau, a précisé Beate Andrees. Le travail forcé
désigne des situations dans lesquelles les personnes impliquées doivent
travailler contre leur gré, contraints par leur recruteur ou leur employeur,
par exemple en utilisant la violence, ou par des moyens plus subtils comme le
surendettement, la confiscation des papiers d'identité ou des menaces de
dénonciation. Le travail forcé est un crime qui doit être puni par des
sanctions proportionnelles à la gravité du délit, rappelle le BIT.
Voila encore un jour en ce beau monde….allez allez circulez
il y a rien à voir.